Partager la publication "Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 498 / 23 août (1) – Les voix des femmes : force et résilience au cœur de la destruction"
Brigitte Challande, 24 août 2025. Un texte d’Abu Amir le 23 août : les récits des femmes, une nécessité de reconnaissance.
« Depuis de longues années, Gaza vit sous un blocus étouffant et des agressions répétées qui ont transformé la vie en une épreuve humaine impitoyable. Au cœur de cette souffrance, les voix des femmes gazaouies se dressent comme un symbole de force et de résilience, témoignant de la capacité humaine à affronter la douleur et à la transformer en un acte de résistance pour la vie. La femme à Gaza n’est pas une simple spectatrice des événements, mais un acteur essentiel dans la bataille pour la survie. Elle porte des fardeaux inimaginables, fait face à des défis multiples, mais demeure debout malgré toute la destruction qui l’entoure. Elle est la mère qui enterre ses enfants avant de nourrir ceux qui restent, l’épouse qui perd son compagnon et devient le seul soutien de sa famille, et la fillette qui grandit sous le fracas des bombardements tout en rêvant d’un avenir meilleur. Les voix des femmes de Gaza ne sont pas de simples cris de douleur, ce sont des récits de résilience qui résonnent dans les ruelles détruites, les hôpitaux bondés et les écoles démolies, affirmant que la vie peut continuer malgré tout.

Le génocide israélien à Gaza a tué 30.000 femmes et filles entre octobre 2023 et août 2025, soit 1 toutes les 33 minutes (source EuroMed Monitor)
La guerre à Gaza ne distingue pas entre hommes et femmes, mais elle laisse une empreinte particulière sur ces dernières, qui se retrouvent face à des défis complexes. Outre la peur pour elles-mêmes et leurs enfants, elles doivent assumer la responsabilité de protéger leur famille en l’absence des hommes, tués, emprisonnés ou blessés. Les femmes de Gaza deviennent en un instant les cheffes de famille : elles décident comment organiser la vie sans électricité ni eau, comment nourrir leurs proches avec des ressources rares, ou comment gérer les urgences avec des moyens rudimentaires. Ces responsabilités écrasantes ne les dissuadent pas de continuer ; elles rendent leurs voix encore plus fortes et déterminées à défendre la vie, même au prix le plus élevé.
La mère gazaouie incarne, plus que toute autre, l’image de la résilience. Elle met au monde ses enfants dans des conditions inhumaines, les élève dans la patience et l’espérance, puis vit avec l’angoisse de les perdre à chaque instant sous les bombes, les balles ou le manque de soins. Combien de mères ont dû enterrer leurs enfants de leurs propres mains, avant de continuer à vivre pour soutenir ceux qui restent. Cette mère n’est pas seulement une figure tragique : elle est une résistante qui sème l’espoir dans le cœur de ses enfants malgré la douleur qui la ronge. Souvent, les médias montrent des femmes ayant tout perdu, mais leurs voix ne se brisent pas : elles proclament avec détermination qu’elles ne renonceront jamais à leur droit à la vie et à la dignité.
La femme à Gaza n’est pas seulement victime de la destruction, elle est aussi créatrice de vie. Dans les maisons en ruines, elles allument des feux improvisés pour cuisiner ; dans les camps précaires, elles enseignent aux enfants malgré le manque de manuels et de matériel ; dans les hôpitaux, elles apportent soutien et réconfort aux blessés par des gestes de tendresse et des prières. Même au milieu des bombardements, on entend leurs voix récitant des versets du Coran ou encourageant leurs enfants pour apaiser leurs peurs. Ces voix dépassent la douleur et deviennent un discours de vie, refusant la résignation et pratiquant une résistance quotidienne faite de gestes simples.
Le rôle des femmes ne se limite pas à la sphère familiale : elles sont aussi présentes dans l’espace public, menant des initiatives communautaires et humanitaires. Certaines travaillent dans des associations locales pour distribuer nourriture et eau aux familles sinistrées. Des enseignantes s’obstinent à poursuivre l’éducation dans les pires conditions, convaincues que le savoir est l’arme la plus puissante contre l’injustice. Des militantes portent leurs voix jusqu’aux tribunes internationales pour raconter l’histoire de Gaza, réclamer la fin des agressions et la levée du blocus. Toutes ces voix, si diverses soient-elles, se rejoignent en un fleuve de résilience qui montre que la femme gazaouie n’est pas une victime passive, mais une actrice centrale dans l’épopée de la survie.
Les enfants de Gaza sont profondément marqués par ces voix féminines qui les entourent. L’enfant qui voit sa mère forte et patiente apprend à affronter la peur. Beaucoup trouvent en elles le seul refuge quand toute protection extérieure fait défaut. La femme devient alors un rempart psychologique qui empêche la famille de s’effondrer ; sa voix devient la première source de réconfort, même si son cœur tremble de frayeur. Cette capacité à dissimuler la douleur et à envelopper la peur de paroles de courage est l’une des plus grandes manifestations de la résilience féminine à Gaza.
Cependant, cette force ne signifie pas l’absence de blessures profondes laissées par la guerre dans leurs âmes. Beaucoup souffrent de traumatismes sévères après avoir perdu enfants, proches ou maison. Certaines vivent avec des cauchemars, l’anxiété et la dépression, sans recevoir l’aide psychologique nécessaire faute de moyens. Pourtant, le simple fait de poursuivre leurs rôles quotidiens est une forme de résistance silencieuse, une affirmation que ni le blocus ni la guerre ne viendront briser leur esprit humain.
Les voix des femmes de Gaza portent également une dimension politique et morale : elles rappellent au monde sa responsabilité face à ce qui se passe. Lorsqu’une femme raconte comment elle a perdu ses enfants ou comment elle survit sans eau ni électricité, sa voix n’exprime pas seulement une tragédie individuelle, mais l’histoire d’un peuple entier. Ces témoignages sont des preuves vivantes qui révèlent au monde ce que le blocus tente de cacher : des êtres humains qui vivent la douleur dans le silence. Et souvent, ce sont les récits des femmes qui touchent le plus, car ils transmettent une vérité humaine avec une intensité émotionnelle que chiffres et statistiques ne sauraient refléter.
Et malgré la guerre et le blocus qui leur ont volé tant de rêves, elles continuent de rêver. La mère rêve que ses enfants grandissent dans un environnement sûr ; la jeune fille rêve de poursuivre ses études, de voyager et de revenir servir sa communauté ; la veuve rêve de voir ses enfants réussir malgré les épreuves. Ces rêves modestes, qui paraissent évidents ailleurs, deviennent à Gaza de véritables actes de résistance, car ils donnent aux femmes l’énergie de persévérer malgré tous les obstacles.
Parler des voix des femmes de Gaza, ce n’est pas parler uniquement de victimes, mais d’héroïnes affrontant les conditions de vie parmi les plus dures au monde. Leurs voix sont des poèmes de force, écrits avec des larmes, de la sueur et des sacrifices, entendus dans le silence du monde comme un appel qui ne peut être ignoré. Du milieu des ruines et de la fumée, la voix de la femme gazaouie s’élève, forte et claire : la vie continuera, le blocus, aussi long soit-il, ne tuera pas l’esprit, et la destruction, aussi vaste soit-elle, n’éteindra pas l’espérance.
Gaza restera témoin que la femme n’est pas le maillon faible de la société, mais le cœur battant qui lui donne la force de continuer. Leurs voix ne sont pas seulement des échos de souffrance, mais des cris de dignité et de liberté, des chants de résilience et de survie. Au milieu des décombres, leur écho résonne comme un message adressé au monde entier : les peuples qui possèdent des femmes d’une telle force ne peuvent être vaincus, et Gaza restera vivante tant que ses femmes porteront l’espérance sur leurs épaules meurtries.
Enfin, il ne nous reste qu’à nous incliner avec respect et admiration devant les femmes de Gaza, qui ont offert au monde les plus beaux exemples de sacrifice et de résilience. Elles ont prouvé que la femme n’est pas seulement la moitié de la société, mais son pilier fondamental et son véritable soutien, portant sur ses épaules le poids du blocus et de la guerre, transformant la douleur en force, le désespoir en espoir et la destruction en graines de vie nouvelle. Les mots de gratitude, aussi grands soient-ils, restent impuissants face à la grandeur de leur patience et de leur courage. Elles sont les mères des martyrs, les gardiennes des foyers, les semeuses d’espérance dans un temps dominé par le désespoir.
Aux femmes de Gaza, nous disons : merci d’être une école d’humanité, vos leçons de force continueront d’inspirer le monde entier. Merci d’avoir prouvé que la dignité peut survivre sous les décombres, et que l’espérance peut naître dans les pires ténèbres. Merci d’avoir fait de vos voix un miroir de vérité, et de vos cris un appel universel à la liberté et à la justice. Vous n’êtes pas seulement les femmes de Gaza, vous êtes les visages de la Palestine, l’incarnation de sa fierté et une page lumineuse dans l’histoire des peuples en lutte pour la vie et la dignité. »
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Pour illustrer ce brillant hommage aux femmes de Gaza, ci dessous le compte rendu des deux ateliers de soutien psychologique pour les femmes de Deir al-Balah et de Gaza-ville.
« Dans cette atmosphère tragique, le soutien psychologique n’est plus un luxe, mais une nécessité urgente, dernier fil qui retient l’espoir. Dans ce contexte, les équipes de l’UJPF ont poursuivi leur travail vital de soutien psychologique auprès des femmes déplacées. Cette semaine, une nouvelle séance intitulée Voyage en moi-même : une minute de calme a été organisée. Elle a constitué une tentative pour alléger le poids des souffrances, une petite fenêtre laissant filtrer la lumière au milieu de l’obscurité. Vingt femmes du camp Al-Asdiqaa, à l’ouest de Deir al-Balah, y ont participé : certaines étaient des mères ayant perdu leurs enfants sous les décombres, d’autres des épouses de prisonniers ou de martyrs. L’objectif de la séance était d’apporter aux participantes des techniques simples de méditation et de pleine conscience, pour les aider à retrouver un peu de l’équilibre psychologique perdu dans une réalité emplie de peur et de privation.
La séance a commencé par une introduction intitulée Où suis-je maintenant ?, invitant chaque participante à exprimer une émotion ressentie sur le moment. Une femme quadragénaire, ayant perdu sa maison, a confié son sentiment « d’inutilité », en disant : « Je n’ai ni toit, ni sécurité. Tout ce que j’ai, c’est ce moment où je peux respirer en paix, ne serait-ce qu’une minute. » Vint ensuite l’exercice Respirer le calme, basé sur l’inspiration et l’expiration profondes, comme une tentative désespérée de convaincre le corps qu’il existe une échappatoire au stress qui s’intensifie.
L’exercice Voyage en moi-même ressemblait à une plongée dans les douleurs enfouies. Les participantes, yeux clos, furent invitées à écouter les sons environnants. Et à chaque écho lointain d’une explosion, leurs corps frissonnaient, mais la concentration sur la respiration leur rendait une part de maîtrise sur leurs peurs. À ce moment, une jeune femme d’une vingtaine d’années a commenté : « Au début, mes pensées s’entrechoquaient, comme des cris incessants. Mais en me focalisant sur ma respiration, j’ai senti que je détenais une clé magique pour mettre fin au vacarme intérieur, ne serait-ce que provisoirement. »
La séance incluait aussi l’activité Cahier de gratitude, difficile à pratiquer dans un contexte de privation et de perte. L’une d’elles a noté : « Je suis reconnaissante que ma petite fille soit encore à mes côtés et que je ne l’aie pas perdue sous les ruines. » Une autre a écrit : « Je remercie Dieu de respirer encore, malgré toute cette douleur. » Ces phrases résonnaient comme des actes de résistance face à la mort, un refus de voir leur humanité écrasée par la guerre.
La rencontre s’est conclue par Une minute de calme, un instant de silence durant lequel toutes ont mis en pratique ce qu’elles avaient appris. Une participante a confié : « Je n’aurais jamais imaginé qu’une minute suffirait pour me donner l’impression d’avoir trouvé un refuge intérieur. Je vais en faire une habitude quotidienne afin de ne pas me laisser engloutir par le désespoir. » Grâce à ces activités interactives, les femmes ont pu ressentir que la paix n’est pas toujours à chercher à l’extérieur, mais qu’elle peut se cacher dans les profondeurs de leur être. Certes, la guerre leur a volé leurs maisons, leurs rêves et leurs proches, mais elle n’a pas réussi à leur arracher le droit de chercher une minute de calme intérieur.
Cet atelier a confirmé que le voyage le plus puissant n’est pas celui qui nous éloigne des décombres de la réalité, mais celui qui nous plonge dans nos âmes meurtries à la recherche des restes de paix. « Nous résisterons par la vie, nous résisterons par la paix que nous créons en nous-mêmes. » »
Photos et vidéos ICI.
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« Dans des camps tels que celui d’Isra, au centre de Gaza, la vie quotidienne se transforme en une bataille pour la survie, où la dureté de la perte se combine avec le fardeau des responsabilités, plaçant les femmes face à face avec les images de ruines et les échos d’explosions incessantes.
C’est dans cet esprit que les équipes de l’UJPF ont poursuivi leurs efforts essentiels en offrant un soutien psychologique aux femmes affectées, en organisant une séance particulière intitulée : Malgré la guerre – Nous vivons et créons – Nous semons l’espoir dans les ruines. Vingt-cinq femmes déplacées y ont participé, apportant avec elles des histoires de douleur, de nostalgie et de peur, mais trouvant également un espace pour respirer un peu de l’espoir perdu.
La séance a débuté par une activité symbolique intitulée La graine de l’espoir, où chaque participante était invitée à évoquer un souvenir qui lui avait offert une lueur de lumière au milieu de l’obscurité. L’une d’elles raconta avoir vu son enfant sourire malgré la faim, et ressentit que ce sourire surpassait la dureté du siège. Une jeune femme évoqua le moment où, après une nuit de bombardements intenses, elle entendit le chant des oiseaux, y voyant un message secret que la vie n’était pas encore vaincue. Cette ouverture posa les bases d’un terrain commun, renforçant l’idée que l’espoir pouvait renaître, même au milieu des décombres.
Vint ensuite l’activité collective Notre jardin où les femmes reçurent des feuilles et des crayons de couleur afin de dessiner une graine d’espoir grandissant dans leur cœur. L’une d’elles dessina un olivier majestueux et déclara : « Cet arbre me rappelle notre maison détruite, mais il demeure le symbole de ma force, comme l’olivier qui est resté debout durant des siècles. » Une autre esquissa un livre ouvert : « Mon rêve est de reprendre mes études et de continuer ce que la guerre a interrompu. » Une femme âgée, quant à elle, dessina une rose rouge, affirmant qu’elle représentait sa fille martyre, qui resterait vivante dans son cœur tant que la vie continuerait.
La séance ne s’est pas limitée aux dessins, mais s’est prolongée avec une activité pratique Nous semons à partir des ruines, utilisant des matériaux simples comme de vieux journaux et des morceaux de tissu usé pour créer des œuvres artistiques reflétant l’idée de créativité née du néant. L’une des participantes, tenant un morceau de tissu coloré, dit : « Quand je tiens ce fil, j’ai l’impression de saisir le fil de l’espoir que je ne laisserai jamais tomber. » Cette activité incarnait la capacité humaine à transformer les cendres en message de vie, et à donner un sens nouveau même dans les lieux les plus sombres.
Le moment le plus marquant fut celui de L’histoire de la résilience, où les femmes, assises en cercle, partagèrent leurs récits de douleur et de créativité. Une femme quinquagénaire confia : « Je n’aurais jamais cru pouvoir créer quelque chose de beau au milieu de ces ruines. Quand j’ai dessiné une petite fleur, j’ai senti que je venais de planter l’espoir à nouveau dans mon cœur. » Une jeune participante expliqua que la séance lui avait permis de se reconnecter à son être profond : « Ce moment a été comme un pont vers mon vrai moi. J’avais oublié que j’aimais dessiner
aujourd’hui je m’en suis souvenue, j’ai senti que la vie pouvait renaître avec de simples traits de couleur. »
Une mère parla de la perte de trois de ses enfants et dit : « Il ne me reste plus rien, si ce n’est m’apprendre à rester forte, peut-être parce que je n’ai pas le luxe de m’effondrer. » Une adolescente raconta comment elle avait perdu sa maison et ses rêves, mais qu’elle avait tout de même choisi de dessiner un soleil sur sa feuille, ajoutant : « Même si je n’ai plus de maison, j’aurai toujours le ciel. »
Cette expérience a ancré la vérité que le plus beau jardin est celui que nous cultivons dans nos cœurs, et que la plus belle créativité est celle qui jaillit des entrailles de la souffrance.
Ce compte rendu de la séance révèle que la guerre à Gaza n’est pas seulement une guerre contre la pierre, mais aussi une guerre contre l’âme, la mémoire et la dignité humaine, laissant les femmes face à des blessures ouvertes que rien ne panse sinon l’espoir et la créativité. Tandis que le monde continue de se taire, les femmes de Gaza poursuivent leur mission de créer de la beauté à partir du néant, et de semer l’espoir dans une terre ensevelie sous les ruines, affirmant ainsi que la résilience n’est pas un choix mais un destin, et que la vie, malgré toute son injustice, mérite d’être vécue, ne serait-ce qu’avec une petite fleur dessinée sur une feuille usée. »
Photos et vidéos ICI.
Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :
*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.
*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se consacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.
Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.
Cliquez ici pour consulter les Témoignages du 20 novembre 2023 au 5 janvier 2025 (partie 1 à 268) Cliquez ici pour consulter les Témoignages du 5 janvier au 9 mai 2025 (partie 269 à 392)
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Pour participer à la collecte « Urgence Guerre à Gaza » : HelloAsso.com
Les témoignages sont également publiés sur UJFP, Altermidi et sur Le Poing.