Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 173 / 20 septembre

Brigitte Challande, 21 septelmbre 2024. Comme chaque semaine, nous recevons le rapport des activités de l’équipe d’Abu Amir.

Rapport hebdomadaire du 14 au 20 Septembre 2024

« Ateliers de soutien psychologique pour les femmes

La guerre en cours et les déplacements massifs de population ont considérablement affecté la vie des femmes, qui assument d’énormes responsabilités et subissent des pressions psychologiques inimaginables. Face à ces circonstances difficiles, le soutien psychologique aux femmes est une priorité vitale, car il contribue à atténuer le stress et l’anxiété causés par cette réalité épuisante. Les femmes ne portent pas seulement le fardeau de s’occuper de la famille dans des conditions instables, mais sont également confrontées à des défis économiques et sociaux qui rendent leur vie pleine de pression.

Au fur et à mesure que la guerre s’intensifiait, le fardeau des femmes s’est alourdi, car elles se sont retrouvées à assumer le rôle de soutien de famille et à s’occuper des enfants et de la famille en l’absence des hommes, que ce soit en raison de leur décès, de leur déplacement ou de leur participation à la guerre. Cette réalité place les femmes face à des défis quotidiens qui ne peuvent être sous-estimés, ce qui augmente la nécessité de programmes de soutien psychologique et social qui les aident à s’adapter à cette dure réalité.

Parmi les efforts les plus importants déployés pour soutenir les femmes, les ateliers de soutien psychologique mis en place par les équipes de l’UJFP constituent une solution efficace pour soulager les pressions psychologiques qui pèsent sur les femmes. Ces ateliers comprennent diverses activités récréatives qui contribuent à améliorer l’humeur générale, comme l’écoute d’une musique calme qui favorise la relaxation et le calme intérieur.

Au cours de ces séances, les femmes ont également la possibilité de parler de leurs problèmes et de leurs expériences difficiles, en commençant par les souffrances qu’elles ont endurées pendant le déplacement, jusqu’à leurs espoirs de retourner chez elles et de vivre en paix. Au cours de ces ateliers, les femmes ont présenté de nombreux souhaits : certaines voulaient rentrer chez elles, d’autres voulaient rencontrer leurs familles séparées par la guerre, et d’autres encore souhaitaient la fin de cette guerre qui dure depuis longtemps.

Malgré les nombreux souhaits présentés, la question de la possibilité de les réaliser reste ouverte sans réponse claire, ce qui accroît le sentiment d’anxiété et de tension parmi les participantes. Cependant, les ateliers leur offrent un refuge temporaire, où elles peuvent échapper à la réalité amère dans laquelle elles vivent et participer à des activités. Ce groupe collaboratif allie joie et tristesse, il contribue à alléger leur fardeau psychologique.

Au cours de la deuxième semaine du cinquième mois du programme de soutien psychologique, quatre séances de soutien ont été organisées, auxquelles ont participé environ 50 femmes qui cherchaient à échapper à la situation actuelle et à la répression psychologique dont elles souffraient. L’une des sessions a abordé le thème de la santé reproductive et du planning familial, en mettant l’accent sur la sensibilisation des femmes à la protection de leur santé et de celle de leur famille dans les situations d’urgence.

La session a été présentée de manière interactive, en commençant par une activité récréative et cinétique visant à briser la glace et à renforcer l’interaction entre les participantes. L’activité comprenait des informations sur l’importance de la planification familiale dans des circonstances difficiles, en particulier à la lumière du manque de services de santé de base et du coût élevé des fournitures pour enfants telles que le lait et les couches, qui font de la naissance d’un enfant un défi majeur pour la famille.

L’une des participantes a fait part de son expérience personnelle au cours de la session, alors qu’elle essayait de trouver des vêtements propres pour son nouveau bébé, mais n’a trouvé que des vêtements usagés à des prix élevés. Elle a également parlé de ses difficultés à trouver des produits d’hygiène pour les enfants. Cette expérience personnelle reflète la complexité de la vie dans des conditions de déplacement et la nécessité de fournir le soutien sanitaire nécessaire aux femmes et à leurs enfants.

Un autre sujet important abordé lors de ces ateliers a été celui des mariages et des grossesses précoces, qui se sont généralisés au cours des déplacements en raison des pressions économiques et sociales auxquelles les familles sont confrontées. Dans des conditions difficiles, de nombreuses familles ont recours au mariage précoce pour alléger la charge financière qui pèse sur la famille, mais cette décision a souvent des effets négatifs profonds sur la santé psychologique et physique des jeunes filles.

Les participantes ont discuté des risques sanitaires associés aux mariages et aux grossesses précoces, car les jeunes filles sont plus susceptibles de souffrir de complications graves telles que la pré-éclampsie et les naissances prématurées, et elles souffrent souvent de malnutrition, ce qui augmente le risque d’anémie et affecte négativement la santé de la mère et de l’enfant. Les participantes ont également souligné que les enfants nés de jeunes mères ont souvent un poids insuffisant à la naissance, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies.

Les expériences des femmes participant à ces sessions reflètent les difficultés qu’elles rencontrent pour faire face aux conséquences des déplacements et de la guerre. Une mère a parlé du mariage de sa fille de 16 ans pendant le déplacement, où elle a été forcée de se marier dans une tente avec un jeune homme qui a perdu la vie moins d’un mois plus tard à cause de la guerre, laissant la jeune fille veuve alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente.

D’autres situations concernant les dangers des grossesses précoces ont également été abordées, une femme ayant raconté l’histoire de sa belle-fille qui a donné naissance à une petite fille au septième mois, mais le bébé est mort une semaine plus tard en raison de sa naissance prématurée et de son faible poids. Ces histoires douloureuses soulignent l’importance d’éduquer les filles et leurs familles sur les dangers du mariage et de la grossesse précoces et sur l’importance de retarder le mariage à la lumière des circonstances difficiles dans lesquelles elles vivent.

Ces ateliers apportent non seulement un soutien psychologique et social aux femmes, mais aussi les connaissances nécessaires pour prendre de meilleures décisions concernant leur vie et la santé de leur famille. Grâce à des activités interactives et à la sensibilisation, ces sessions sont l’occasion pour les femmes d’alléger leur fardeau quotidien et d’interagir avec d’autres personnes confrontées aux mêmes défis. Bien que la guerre soit toujours en cours, ces ateliers représentent une lueur d’espoir pour les femmes, les aidant à faire face à l’amère réalité avec plus de détermination.

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« Les étudiants et la scolarisation à Dair al Balah et Khan Younis

Gaza souffre de guerres répétées depuis de nombreuses années, et ces guerres ont eu des effets profonds et dévastateurs sur tous les aspects de la vie, en particulier sur le processus éducatif. Au fil des ans, ces guerres ont affaibli le processus éducatif, ce qui a directement affecté la qualité et la continuité de l’enseignement. Malgré cela, les étudiants palestiniens ont réussi à se classer en tête du pourcentage de personnes éduquées dans le monde arabe, une réussite qui reflète leur détermination à continuer et à exceller malgré les difficultés.

En octobre 2023, une nouvelle guerre a été lancée contre Gaza, ce qui a entraîné la destruction d’un plus grand nombre d’établissements d’enseignement, y compris des écoles et des universités, de nombreuses écoles ayant été détruites et transformées en décombres, l’enseignement ayant été suspendu dans toutes les régions en raison des bombardements continus. Cette guerre a ajouté un nouveau fardeau pour les étudiants qui souffrent d’interruptions fréquentes de l’enseignement, ce qui a eu un impact négatif sur leurs résultats scolaires et leurs aspirations futures.

La guerre n’a pas seulement affecté l’infrastructure éducative, elle a également eu un impact psychologique profond sur les étudiants, qui vivent quotidiennement sous le poids de la peur et de l’anxiété causées par les bombardements, et qui perdent espoir en l’avenir dans des conditions difficiles. De nombreux élèves ont été contraints de fuir avec leur famille, ce qui a accru leurs souffrances et les a empêchés de poursuivre normalement leurs études.

Dans ces circonstances, les centres éducatifs établis par l’UJFP dans les camps de déplacés ont joué un rôle majeur. Ces centres représentent une bouée de sauvetage pour les élèves qui ont perdu la possibilité d’apprendre dans les écoles traditionnelles. Ces centres accueillent les enfants déplacés et leur offrent un environnement éducatif sûr et sain, loin de la violence qui les entoure à l’extérieur des camps. Ici, les enfants peuvent apprendre et interagir dans un environnement calme.

Ces centres offrent des programmes éducatifs flexibles qui visent à répondre aux besoins des élèves dans les circonstances difficiles qu’ils traversent. Les activités éducatives sont diverses, comprenant du matériel éducatif de base en plus d’activités récréatives et ludiques qui aident à soulager la pression psychologique dont souffrent les enfants. Il existe également des sessions de soutien psychologique qui visent à traiter les profonds effets psychologiques que la guerre a laissés dans l’âme de ces enfants.

Un aspect important qu’il convient de souligner est la satisfaction des parents à l’égard de ces centres. De nombreux parents ont exprimé leur appréciation pour le rôle que ces centres jouent dans l’éducation et l’instruction de leurs enfants. Outre l’aspect éducatif, ces centres offrent un environnement éducatif qui aide les enfants à grandir sainement, loin de la violence et de la pression psychologique que la communauté subit à l’extérieur des camps. Ces centres offrent un espace sûr aux enfants, leur permettant de se concentrer sur l’apprentissage et de surmonter les traumatismes psychologiques qu’ils subissent en raison de la guerre.

Malgré les conditions difficiles que connaissent les enfants de Gaza, ces centres éducatifs continuent d’offrir leurs programmes éducatifs, contribuant ainsi à maintenir la continuité de l’éducation. Les enfants qui continuent à fréquenter ces centres bénéficient d’opportunités éducatives précieuses qui contribuent à développer leurs compétences scolaires et sociales, ce qui les aide à surmonter les défis imposés par la guerre.

Le droit à l’éducation des enfants est ainsi garanti, même dans les circonstances les plus difficiles.

Ces ateliers éducatifs sont une étape nécessaire pour compenser l’absence d’école, car ils offrent aux enfants un environnement sûr qui leur permet de poursuivre leur éducation malgré la guerre. Dans de telles circonstances, l’éducation n’est pas seulement un transfert de connaissances, mais aussi un moyen de permettre aux enfants de faire face aux pressions psychologiques auxquelles ils sont confrontés quotidiennement. Lorsqu’un enfant apprend dans un environnement organisé et sûr, cela réduit son niveau d’anxiété et lui donne un sentiment de stabilité, même dans le chaos qui l’entoure.

Le maintien d’une routine éducative dans ces centres est une étape importante pour s’assurer que les enfants poursuivent leur éducation. L’éducation ne contribue pas seulement à améliorer les capacités mentales des enfants, elle leur donne aussi l’espoir d’un avenir meilleur et les encourage à poursuivre leur vie malgré les difficultés.

Les centres éducatifs établis par l’UJFP à Gaza poursuivent leurs efforts pour faire face aux défis imposés par les guerres répétées, et ces centres restent une lueur d’espoir pour les enfants déplacés qui cherchent à retrouver une partie de leur vie normale grâce à l’éducation. Malgré tous les obstacles, la poursuite du travail de ces centres contribue à réduire l’impact négatif de la guerre sur la jeune génération et garantit que les enfants continueront à obtenir leur droit à l’éducation et à la croissance.

L’éducation en temps de crise n’est pas seulement un droit pour les enfants, mais un outil qui les aide à faire face aux défis psychologiques et sociaux et à grandir de manière saine et stable.

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« Travail humanitaire : les 15, 16 et 17 septembre

Les guerres en cours ont eu un impact humanitaire catastrophique sur les personnes déplacées à l’intérieur des camps. Avec l’escalade de la violence et la férocité de la guerre, des milliers de personnes ont été forcées de fuir leurs maisons et de se réfugier dans des camps en quête de sécurité. Cependant, ces camps, bien qu’ils offrent un abri temporaire, souffrent de conditions humanitaires extrêmement difficiles. Les personnes déplacées vivent dans des conditions difficiles et ne disposent pas des conditions minimales nécessaires à une vie décente, telles que l’eau potable et les services de santé de base.

La guerre a détruit l’infrastructure économique et créé un état d’instabilité politique et sociale, ce qui a exacerbé les problèmes de pauvreté et de chômage. Avec la destruction des fermes, des usines et des magasins, la plupart des gens ont perdu leurs principales sources de revenus. À la lumière de cette amère réalité, le chômage est devenu un phénomène répandu parmi les personnes déplacées, entraînant un manque d’opportunités économiques pour beaucoup d’entre elles. De nombreuses familles déplacées vivent dans un état d’extrême pauvreté, incapables de subvenir à leurs besoins fondamentaux tels que la nourriture, l’eau et les vêtements.

En l’absence de réelles possibilités d’emploi dans les camps, les personnes déplacées souffrent d’une détresse financière qui a entraîné des problèmes psychologiques et sociaux. Les pressions de la vie quotidienne dans les camps, qu’elles soient économiques ou sociales, renforcent les sentiments d’impuissance et de frustration au sein de la population, entraînant une escalade de la violence et de la criminalité à l’intérieur et à l’extérieur des camps.

Le chômage et la pauvreté se répandant à l’intérieur des camps, la criminalité, y compris les vols et les agressions, est devenue plus courante. Certains sont contraints de recourir à la criminalité pour survivre, car ils n’ont pas de sources de revenus légitimes pour subvenir aux besoins de leur famille. Ce phénomène a accru les tensions sociales au sein des camps, rendant la vie des personnes déplacées plus difficile.

Le manque de sécurité et d’opportunités d’emploi a contribué à créer un environnement instable dans les camps, où les familles ne se sentent pas en sécurité par crainte d’une augmentation de la criminalité. Cette réalité renforce le besoin urgent d’une intervention humanitaire visant à assurer la sécurité et l’assistance économique des familles touchées.

La violence est une conséquence inévitable des pressions exercées par la vie difficile dans les camps. Les personnes déplacées souffrent d’un manque de ressources et de difficultés, ce qui conduit certaines d’entre elles à exprimer leur frustration et leur colère par la violence, que ce soit au sein de leur famille ou avec d’autres personnes à l’intérieur des camps.

L’environnement difficile des camps, où les opportunités économiques et sociales sont absentes, renforce l’augmentation des tensions et des conflits entre les personnes déplacées. Cette violence ne se limite pas à l’intérieur des camps, mais s’étend à l’extérieur, où la criminalité et la violence prévalent en raison de la frustration et du désespoir.

Dans ces circonstances difficiles, les efforts des organisations telles que l’UJFP viennent à la rescousse et fournissent une assistance aux familles déplacées. Les équipes de l’UJFP jouent un rôle essentiel en apportant de l’aide aux familles déplacées et en leur fournissant de la nourriture et une assistance de base. Dans le camp des paysans, qui abrite plus de 2 500 familles, nos équipes travaillent avec diligence pour distribuer de la nourriture, fournir de l’eau et d’autres fournitures essentielles qui assurent la continuité de la vie de ces personnes déplacées.

Le rôle de l’UJFP va au-delà de la distribution de nourriture, car nous cherchons à fournir un environnement sûr et stable autant que possible pour les enfants et les familles, et nous travaillons à créer des espaces qui renforcent le sentiment de sécurité et allègent le fardeau de la pauvreté et du désespoir.

Les agriculteurs de Gaza et leurs terres agricoles sont une source majeure de revenus et de moyens de subsistance pour de nombreuses familles. La guerre n’a pas seulement touché les habitations et les infrastructures, elle a également eu des effets dévastateurs sur le secteur agricole. Les terres agricoles ont été détruites, ce qui a fait perdre à de nombreux agriculteurs leur seule source de revenus et les a contraints à se réfugier dans des camps. C’est là qu’intervient notre solidarité avec ces agriculteurs et leurs familles dans le camp d’agriculteurs.

Notre solidarité avec ces familles ne se limite pas à la fourniture d’une aide alimentaire, mais nous nous efforçons depuis des années d’apporter un soutien agricole et de réhabiliter les terres détruites par les guerres. Soutenir les agriculteurs permet de reconstruire l’économie locale à l’avenir et d’assurer la continuité de l’approvisionnement alimentaire de la population dans le futur. Cette solidarité renforce l’esprit communautaire et donne aux agriculteurs et à leurs familles l’espoir de retrouver une vie normale après la guerre. Compte tenu des conditions difficiles dont souffrent les agriculteurs, la nécessité d’une action de soutien durable reste urgente. Ces efforts doivent continuer à fournir un soutien à tous les niveaux : fournir de la nourriture, améliorer les conditions de santé et fournir un soutien agricole à l’avenir.

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Avant de finir cette chronique, voilà le message que Marsel nous a envoyé hier soir, qui confirme la situation terrible de précarité et d’instabilité inhumaine des camps de déplacé.e.s :

« Les personnes déplacées et moi-même avons reçu un message d’avertissement de l’UNRWA et de ses partenaires. Voici son texte : “Avertissement aux citoyens et aux personnes déplacées sur la plage de la bande de Gaza des dangers de la marée haute attendue à partir de maintenant, qui pourrait entraîner l’emportement des tentes. Essayez de vous déplacer vers des zones plus élevées et conservez les documents importants dans des sacs en plastique.”… »

Source photos : compte X Al Jazeera.


Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se concacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

1ère partie des témoignages : du 20.11 au 15.12. 2ème partie : du 18 au 27.12. 3ème partie : du 30.12.2023 au 01.01.2024. 4ème partie : les 3 et 4 janvier. 5ème partie : les 7 et 8.01. 6ème partie : les 9 et 10 janvier. 7ème partie : du 11 au 15 janvier. 8ème partie : du 16 au 18 janvier. 9ème partie : nouveaux récits, du 16 au 18 janvier. 10ème partie : les 18 et 19 janvier. 11ème partie : les 19 et 20 janvier. 12ème partie : les 21 et 22 janvier. 13ème partie : 22 janvier. 14ème partie : 23-24 janvier. 15ème partie : 25 et 26 janvier. 16ème partie : 25 au 27 janvier. 17ème partie : 28 janvier. 18ème partie : 29 et 30 janvier. 19ème partie : 30.1 et 2.2. 20ème partie : 3 au 6 février. 21ème partie : 7 et 8 février. 22ème partie : 8 février. 23ème partie : 10 au 12 février. 24ème partie : 13 et 14 février. 25ème partie : 16 février. 26ème partie : du 17 au 19 février. 27ème partie : 20-21 février. 28ème partie : 23 février. 29ème partie : 24-26 février. 30ème partie : 26-29 février. 31ème partie : 29 février/1er mars. 32ème partie : 1-2 mars. 33ème partie : 3-4 mars. 34ème partie : 4 mars. 35ème partie : 5 mars. 36ème partie : 6-7 mars. 37ème partie : 8-9 mars. 38ème partie : 10-11 mars 2024. 39ème partie : 13 mars. 40ème partie : 14 mars. 41ème partie : 14-15 mars. 42ème partie : La situation des pêcheur.e.s. 43ème partie : 17 mars. 44ème partie : 19 mars. 45ème partie : 22 mars. 46ème partie : 23 mars. 47ème partie : 23 mars (suite). 48ème partie : 25 mars. 49ème partie : 27-28 mars. 50ème partie : 29-30 mars. 51ème partie : 1-2 avril. 52ème partie : 3 avril. 53ème partie : 5 avril. 54ème partie : 3-6 avril. 55ème partie : 7 avril. 56ème partie : 10 avril. 57ème partie : 11-12 avril. 58ème partie : 14 avril. 59ème partie : 15-16 avril. 60ème partie : 16-17 avril. 61ème partie : 17/18 avril. 62ème partie : 19 avril. 63ème partie : 19 avril. 64ème partie : 23 avril. 65ème partie : 26 avril. 66ème partie : 28 avril – Réflexions d’Abu Amir. 67ème partie : 28 avril. 68ème partie : 1-2 mai. 69ème partie : 1-4 mai. 70ème partie : 5-6 mai. 71ème partie : 6 mai. 72ème partie : 7 mai (1). 73ème partie : 7 mai (2). 74ème partie : 9 mai. 75ème partie : 9 mai (1). 76ème partie : 10 mai. 77ème partie : 11 mai. 78ème partie : 12 mai. 79ème partie : 14 mai. 80ème partie : 17 mai. 81ème partie : 18 mai. 82ème partie : 19 mai. 83ème partie : 19-20 mai. 84ème partie : 21 mai (1). 85ème partie : 21 mai (2). 86ème partie : 23-24 mai. 87ème partie : 23-24 mai (1). 88ème partie : 26 mai. 89ème partie : 27 mai. 90ème partie : 31 mai. 91ème partie : 1er juin. 92ème partie : 2 juin. 93ème partie : 3 juin. 94ème partie : 4 juin. 95ème partie : 6 juin. 96ème partie : 7 juin. 97ème partie : 3-4-5 juin. 98ème partie : 8 juin. 99ème partie : 1-6 juin. 100ème partie : 8 juin. 101ème partie : 10-12 juin. 102ème partie : 12 juin. 103ème partie : 8 et 13 juin. 104ème partie : 13 juin. 105ème partie : 17 juin. 106ème partie : 19 juin (1). 107ème partie : 19 juin (2). 108ème partie : 22 juin. 109ème partie : 23 juin. 110ème partie : 24 juin. 111ème partie : 25 juin. 112ème partie : 26 juin. 113ème partie : 26 juin (1). 114ème partie : 27 juin. 115ème partie : 28 juin. 116ème partie : 30 juin. 117ème partie : 2 juillet. 118ème partie : 3 juillet. 119ème partie : 5 juillet. 120ème partie : 6 juillet. 121ème partie : 7 juillet. 122ème partie : 8 juillet. 123ème partie : 9 juillet. 124ème partie : 10 juillet. 125ème partie : 12 juillet. 126ème partie : 13 juillet. 127ème partie : 12-13 juillet. 128ème partie : 19 juillet. 129ème partie : 21 juillet. 130ème partie : 23 juillet. 131ème partie : 20-26 juillet. 132ème partie : 27 juillet. 133ème partie : 28 juillet. 134ème partie : 29 juillet. 135ème partie : 30 juillet. 136ème partie : 30 juillet-1. 137ème partie : 31 juillet. 138ème partie : 3 août. 139ème partie : 4 août. 140ème partie : 7 août. 141ème partie : 7 août-1. 142ème partie : 9 août. 143ème partie : 10 août. 144ème partie : 10 août-1. 145ème partie : 11 août. 146ème partie : 13 août. 147ème partie : 15 août. 148ème partie : 17 août. 149ème partie : 18 août. 150ème partie : 19 août. 151ème partie : 19 août/1. 152ème partie : 20 août. 153ème partie : 21 août. 154ème partie : 22-23 août. 155ème partie : 25 août. 156ème partie : 27 août. 157ème partie : 27 août-1. 158ème partie : 29 août. 159ème partie : 30 août. 160ème partie : 30 août-1. 161ème partie : 3 septembre. 162ème partie : 4 septembre. 163ème partie : 6 septembre. 164ème partie : 6 septembre-1. 165ème partie : 9 septembre. 166ème partie : 10 septembre. 167ème partie : 11 septembre. 168ème partie : 13 septembre. 169ème partie : 14 septembre. 170ème partie : 15 septembre. 171ème partie : 17 septembre. 172ème partie : 18 septembre.

Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org