Campagne de solidarité avec la jeunesse et les journalistes palestiniens

Depuis la création par l’ONU de l’Etat colonial et d’Apartheid d’Israël en 1948, l’occupation, la colonisation, le nettoyage ethnique, les massacres, l’expulsion, les exécutions, l’emprisonnement, la torture et le blocus de Gaza qui sont des crimes de guerre, sont le lot quotidien des Palestiniens. Parmi eux, beaucoup d’enfants, de jeunes et des journalistes.

Mohammed Bassem Tamimi, 12 ans, Nabi Saleh, 2014

Les enfants et la jeunesse palestinienne en général, sont les plus exposés aux conséquences de l’occupation en termes d’emprisonnement et de mauvais traitements.

L’organisation non gouvernementale palestinienne « Defense for Children International – Palestine (Défense des enfants International – Palestine, DCIP), déclarée terroriste par Israël en 2021 avec 6 autres ONG, précise que « Israël est le seul pays au monde à détenir et à poursuivre automatiquement et systématiquement les enfants dans des tribunaux militaires, où les droits à un procès équitable ne sont pas appliqués. Israël détient et poursuit entre 500 et 700 enfants palestiniens dans les tribunaux militaires chaque année. Trois sur quatre enfants palestiniens détenus par les forces israéliennes font l’expérience d’une forme ou une autre de violence physique. Depuis 1967, Israël a mis en oeuvre deux systèmes judiciaires séparés sur le même territoire. En Cisjordanie occupée, les colons israéliens sont soumis au système judiciaire civil et pénal alors que les Palestiniens vivent sous le droit militaire. Aucun enfant israélien n’est jamais en contact avec les tribunaux militaires. »

Aussi, les journalistes sont régulièrement la cible de l’armée d’occupation israélienne. Selon Reporters Sans Frontières, 35 journalistes ont été tués en exerçant leur métier en Palestine occupée depuis l’année 2000, dont Shireen Abu Akleh, célèbre journaliste d’Al-Jazira.

Les associations et organisations signataires de cet appel ainsi que les élus (maires, députés, sénateurs, conseillers…) et simples citoyens, soutiennent sans réserve la résistance du peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de sa terre, la Palestine, afin de recouvrer ses droits nationaux dont :

L’instauration d’un Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale,

Le droit au retour de tous les réfugiés expulsés depuis 1948 sur leurs terres et dans leurs foyers d’origines,

La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens – Enfants – Femmes – Hommes, députés….

La France, dans ce contexte d’occupation, soutient inconditionnellement l’Etat colonial et d’Apartheid alors qu’elle peut sanctionner cet Etat à son niveau et au niveau Européen. La France signataire de la 4ème convention de Genève a normalement l’obligation morale et pratique d’agir pour la protection de la population civile palestinienne et surtout les enfants et la jeunesse en général ainsi que celle des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes palestiniens.

Les signataires de cet appel – pétition, soutiennent sans réserve la campagne Boycott Sanctions Désinvestissement – BDS – d’Israël, comme au temps de l’Apartheid en Afrique du Sud, jusqu’à la réalisation des droits légitimes du peuple palestinien.

Pour signer l’appel resistancepalestine048@gmail.com

Première signataires :

Coordination de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien, Association de Palestiniens en Ile-de-France (APIDF), Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), BDS France, International Solidarity Movement (ISM-France), Collectif Palestine Vaincra (Toulouse), Comité Action Palestine (Bordeaux), Association Resistance Palestine (Lyon), Comité Ivryens Pour la Palestine, Collectif Villeneuve Palestine, Fan club One Peace 93, Association Femmes Plurielles, Association un Sourire une Aumône (Vigneux Sur Seine), Collectif des Musulmans Végétariens de France, Union syndicale Solidaires, Union Locale CGT Paris 18eme, Association Nationale des Communistes (ANC), Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah,

Sako des Chiens de Paille (Rappeur et membre du Parlement de la NUPES), Souleymane Boel (écrivain et scénariste), Walid Atallah (militant de l’Association des Palestiniens d’Ile de France), Abdelazziz Chaambi (activiste militant), Alima Boumedianne (avocate, ancienne sénatrice et eurodeputée), Mohamed Ben Yakhlef (Délégué syndicale CGT, ancien élu LFI), Charles Hoareau (Président de l’ANC), Jean-Pierre Page (syndicaliste CGT, ancien responsable de la commission Internationale), Colin Champion (Président de La Voix Lycéenne), Yasmine Kidani (Association des Musulmans Végétariens de France), Souleymane Boel (écrivain et scénariste), Bruno Drewski (Maitre de Conférences à INALCO Paris), Ahmed Frassini (journaliste), Walid Sadaoui (simple citoyen), Hadama Traoré (co-fondateur du mouvement LREEM),