L’occupation israélienne impose une peine de prison en cas de brèche dans le mur de l’apartheid

MEMO, 30 juillet 2022. L’armée d’occupation israélienne a décidé d’emprisonner tout Palestinien accusé de causer des dommages au mur d’apartheid en Cisjordanie. Le commandant du Commandement central de l’armée d’occupation a signé un amendement juridique stipulant une peine de prison d’au moins 18 mois pour les personnes condamnées par les tribunaux militaires pour avoir endommagé le mur, selon le site israélien Walla !

Cet amendement sera valable pendant deux ans et stipule qu’au moins six mois de la peine de prison ne seront pas en probation.

Les Palestiniens de Cisjordanie entrent en Israël à la recherche de travail par des brèches dans le mur d’apartheid, car ils ne peuvent pas obtenir de permis de travail en Israël. Toutefois, l’armée d’occupation affirme que l’amendement juridique a été apporté à la suite de Palestiniens faisant des trous dans le mur et y entrant pour commettre des attentats, bien que de tels incidents soient rares.

Cette loi ne s’applique qu’aux Palestiniens soumis au régime d’apartheid pratiqué par Israël en Cisjordanie.

L’occupation commet des crimes contre les travailleurs palestiniens, dont les plus marquants sont la poursuite et l’arrestation de Palestiniens, l’imposition de lourdes amendes et des attaques à différents niveaux.

Le 5 juillet, Ahmad Harb Ayyad, 32 ans, est tombé en martyr après avoir été battu à mort par les soldats de l’occupation israélienne à une ouverture dans le mur d’apartheid près de Tulkarm.

Le ministère palestinien du Travail a déclaré qu’Ayyad était un résident de la bande de Gaza et qu’il a été tué dans le village de Faroun, près de Tulkarm.

Il s’agit du deuxième jeune homme de Gaza assassiné alors qu’il se rendait au travail en Cisjordanie. Le 8 mai, les soldats de l’occupation ont tué Mahmoud Sami Aram, également originaire de Gaza et résidant en Cisjordanie, alors qu’il se rendait à son travail près du poste de contrôle de Jabara à Tulkarm.

Article original en anglais sur Middle East Monitor / Traduction MR