PAS DE JEUX OLYMPIQUES POUR LES GÉNOCIDAIRES !

Capjpo-Europalestine, 26 mars 2024. Au moins 200 sportifs palestiniens ont été assassinés par l’armée israélienne depuis le mois d’octobre 2023, selon un décompte approximatif et très provisoire effectué par les différents clubs et fédérations de Palestine.

Le stade de Khan Younis, dans la bande de Gaza. Avant et après les bombardements du régime sioniste génocidaire.

Parmi eux, l’entraîneur de l’équipe olympique de football Hani al-Masdar, l’entraîneur de l’équipe d’athlétisme Bilal Abou Samaan, tués dans les bombardements de la bande de Gaza, ou encore l’étoile montant du football palestinien Ahmed Daragmeh, 23 ans, abattu par l’armée en Cisjordanie occupée.

Les stades et autres installations sportives, comme tout le reste de la bande de Gaza, sont impitoyablement détruits. Et quand ils ne le sont pas, ils servent de camp d’internement et d’exécutions sommaires, à l’image du stade Yarmouk de Gaza-ville.

Et on voudrait qu’Israël participe, comme si de rien n’était, aux Jeux Olympiques de Paris en juillet prochain ?

En Palestine occupée, 300 clubs ont lancé un appel aux peuples du monde entier pour qu’Israël, dont la délégation aux J.O. compte dans ses rangs des militaires d’active et réservistes participant au génocide, soit exclu des compétitions.

En France, une trentaine de députés, notamment LFI et écolos, exigent qu’au minimum, Israël subisse les mêmes sanctions que la Russie (et la Biélorussie) : à savoir, une participation des athlètes de ces deux pays sur une base uniquement individuelle, sans drapeaux ni hymnes nationaux.

Le Comité International Olympique (CIO) n’avait pas mis trois jours, en février 2022, pour adopter ces sanctions suite à l’invasion de l’Ukraine.

Mais concernant Israël ? Ce même CIO vient de confirmer qu’il entendait bien appliquer un criminel « deux poids, deux mesures » en maintenant la présence à Paris des représentants de l’État terroriste.

Nous sommes des millions à refuser un tel déni de justice. Et notre responsabilité est grande, particulièrement ici, en France, le pays organisateur.

Source : compte X Europalestine