Après l’approbation du gouvernement d’occupation, détails des tâches assignées à la « Garde nationale » de Ben Gvir

Aujourd’hui, lundi 3/4/2023, Haaretz a révélé les détails des tâches confiées à la nommée « Garde nationale », dont la création et le financement ont été approuvés par le gouvernement d’occupation lors de la session d’hier.

31 mars. Les forces d’occupation israéliennes intensifient leurs mesures au poste de contrôle de Qalandia pour empêcher l’accès des citoyens à la mosquée Al-Aqsa pour effectuer la prière du deuxième vendredi du Ramadan. (photo Wafa.ps)

D’après le quotidien israélien, la Garde nationale travaillera contre la communauté arabe en cas d’escalade sécuritaire dans les territoires palestiniens occupés en 1967, et l’organisation de manifestations dans les territoires 48, comme les événements qui ont eu lieu suite à l’agression contre Jérusalem, la Mosquée Al-Aqsa et la bande de Gaza en mai 2021. En Israël, un tel scénario est appelé le « Gardien des murs 2 ».

Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, et d’autres ministres, ont clairement indiqué que l’intention est d’utiliser la Garde nationale non pas comme un service de police ordinaire, mais comme une force paramilitaire, qui sera mobilisée en cas d’urgence à l’intérieur du la Ligne verte pour traiter principalement des désordres et des événements nationalistes dans le public arabe en Israël.

Le journal rapporte que ces derniers mois, plusieurs réunions conjointes de la police et de l’armée israélienne ont eu lieu, au cours desquelles ils ont discuté du partage des pouvoirs entre eux en cas de développement du scénario « Gardien des murs 2 », d’affrontements entre Arabes et Juifs dans des « villes mixtes » et de fermeture des rues centrales où se déplacent les forces armées, « comme cela s’est produit lors de l’opération militaire à Gaza il y a deux ans ».

Selon le journal, le plan prévoit le déploiement de 16 bataillons dans plusieurs zones du Nakab et des rues centrales du nord du pays, « sans compter la zone Wadi Ara », et afin de protéger les infrastructures stratégiques. « La moitié des bataillons ont été formés et ont suivi une formation initiale. »

Lors des délibérations sur le projet, la possibilité que ces bataillons soient déployés dans des « villes mixtes » et des quartiers de Jérusalem occupée a été évoquée, bien qu’ils ne fassent pas partie du plan. Des compagnies de garde-frontières devraient rejoindre ces forces. Depuis la formation de l’actuel gouvernement, la pression de ses ministres s’est accrue pour faire avancer un plan de préparation aux urgences militaires dans les villes arabes, notamment dans le Nakab, et pour invoquer une incapacité à gouverner dans le sud du pays, un affirmation répétée par Ben Gvir dans le but d’inciter contre la société arabe.

Le journal a cité un officier supérieur de Tsahal disant que le point de vue du MAG Corps permet le déploiement de troupes à l’intérieur de l’État dans des situations d’urgence, et que le plan n’est pas destiné à activer l’armée dans des « villes mixtes », mais qu’une telle possibilité existe « au cas où la police rencontrerait des difficultés dans son travail ».

Article original en arabe sur paltoday.ps / Traduction ISM