Association de Palestiniens en Ile-de-France, 23 avril 2025.– Netanyahou déclare toujours, dans la guerre d’extermination contre Gaza, qu’il souhaite obtenir une « victoire absolue » contre le Hamas et ramener les prisonniers israéliens de Gaza après le 7 octobre, même au prix de massacres et de famine.
Depuis cette date, ces deux objectifs n’ont pas été atteints. Pourtant, les organisations palestiniennes qui détiennent ces prisonniers avaient déclarées, depuis la fin 2023, qu’elles étaient disposées à un échange de tous les prisonniers israéliens contre les prisonniers palestiniens.
Les 8 Syriens tués par les attaques israéliennes à Nawa, dans le gouvernorat de Deraa, au sud de la Syrie, début avril 2025.
Netanyahou n’a pas accepté parce qu’il voulait continuer la guerre génocidaire contre le peuple palestinien à Gaza et amplifier la guerre coloniale contre la Cisjordanie. Cette dernière n’ayant pas de liens directs avec le 7 octobre, qui n’est qu’un prétexte pour continuer la guerre d’extermination débutée après le partage de la Palestine en 1947. Les habitants massacrés de la localité de Tantoura (près de Haïfa), dans les territoires occupés en 1948, attendent toujours dans leur fosse commune sous « la station balnéaire Dor Beach » une sépulture décente. Ça c’est une certitude historique.
Concernant la résistance palestinienne à Gaza, elle est toujours présente et continue ses opérations contre l’armée israélienne.
Vidéo : Les Brigades Qassam ont ciblé des véhicules de l’armée israélienne dans le quartier de Tuffah, à l’est de Gaza.
La résistance du Yémen contre l’armée américaine est, elle aussi, toujours présente, malgré les frappes contre les civils.
Autres évidences : la moitié des réservistes israéliens (200.000) ne veut plus servir au sein de l’armée génocidaire pour des raisons politiques et économiques. Des milliers d’entre eux ont perdu leur travail et des milliers de sociétés ont fermé ou sont parties à l’étranger.
Il est évident que l’armée israélienne manque de soldats. Les juifs ultra-orthodoxes ne veulent pas s’engager pour des raisons religieuses.
Ahmed Manasra, incarcéré dans les prisons de l’occupation de 13 à 20 ans. Libéré le 10 avril 2025.
Il est évident que les colonies autour de Gaza sont restées vides, comme celles du nord de la Palestine (Galilée) à cause des combats et des destructions.
L’Etat colonial perd petit à petit le contrôle sur le territoire qu’il occupe.
En Cisjordanie, au Liban et en Syrie, l’armée d’occupation israélienne continue ses opérations depuis 1967.
Malgré tout, les résistances palestinienne et libanaise sont toujours présentes et une autre se développe en Syrie. Il est donc certain que depuis 1948, les peuples de la région s’organisent et le génocide en cours aura des répercussions sur tous les régimes complices de cette région.
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Ce quil faut comprendre à travers les documents ci-joints, c’est la douleur constante infligée aux Palestiniens depuis le partage de la Palestine en 1947. Cette douleur a créé une communauté de destin dans la vie et la mort jusqu’à la libération de la Palestine. Non seulement personne ne peut l’ignorer, mais elle permet aussi de comprendre le 7 octobre 2023, Munich 1972 (avec le groupe du Fatah Septembre Noir), etc.
Hier soir, 24 martyrs brulés vifs dans une école à Gaza. Aujourd’hui, le ministre français des Affaires étrangères, en visite en Irak, déclare qu’il faut désarmer le Hamas, ce qui revient à donner le feu vert aux criminels israéliens pour continuer la guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Faut-il encore rappeler que le Hamas, certaines franges du Fatah ou tout autre organisation à Gaza et en Cisjordanie, dans toute la Palestine occupée, ne sont que l’expression de la volonté du peuple palestion pour sa libération du joug colonial sioniste ?
Raja Eghbaria, leader du mouvement Abnaa Al Balad, vit en Palestine 48. Il a été arrêté il y a 6 jours par l’armée d’occupation et placé en détention administrative, sans inculpation ni jugement. Son mouvement lutte pour un seul Etat démocratique en Palestine historique.
La question est : « qui va protéger les Palestiniens de cette guerre d’extermination ? » Plus vous donnez le feu vert à l’Etat colonial, plus vous donnez de la légitimité au Hamas et à toutes les organisations de résistance.
Les colons israéliens, du plus petit au plus grand, comme le dit l’écrivain Norman Finkelstein, « n’ont qu’un seul droit, celui de quitter définitivement la Palestine occupée ». Des centaines de milliers l’ont déjà fait.
Honneur et mémoire pour les martyrs palestiniens, libanais, syriens, yéménites
Palestine Vivra – Palestine Vaincra
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