Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 220 – 13 novembre – L’escalade israélienne se poursuit à Gaza : bombardements, déplacements et destructions massives dans le cadre d’une crise humanitaire étouffante

Brigitte Challande, 13 novembre 2024. Ce 13 novembre, Abu Amir nous envoie trois textes : destructions, liquidation de l’UNRWA et impossibilité de la paix. Marsel lui aussi nous donne des informations identiques citées par le journal Haaretz, en deuxième partie d’article.

« La guerre israélienne contre la bande de Gaza est entrée dans son 404e jour consécutif aujourd’hui, mercredi, alors que les forces d’occupation israéliennes continuent de commettre des violations graves et des crimes de guerre contre les civils et les personnes déplacées dans différentes zones de la bande.

Ces événements surviennent alors que les zones nord de la bande de Gaza sont le théâtre d’une escalade sans précédent de la part de l’armée israélienne, qui a intensifié ses opérations visant à forcer les personnes déplacées à migrer vers le sud sous la menace des armes, tout en menant une politique systématique de destruction des infrastructures et des équipements publics dans ces zones.

Dans le cadre des opérations de déplacement, des rapports indiquent qu’une force militaire israélienne a pris d’assaut des zones résidentielles dans la ville de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, et a proféré des menaces directes à l’encontre des personnes déplacées présentes dans les abris et les maisons environnantes, et les a forcées à se déplacer vers le sud en passant par la rue Salah al-Din, ce qui a provoqué un déplacement massif de la population. Les forces ont également incendié l’école Mahdia al- Shawa, qui constituait un refuge pour des centaines de familles déplacées, ajoutant une nouvelle tragédie à la vie de ceux qui fuyaient les bombardements en cours.

Les bombardements ne se sont pas arrêtés à Beit Hanoun, puisque l’artillerie israélienne a ciblé intensivement d’autres zones telles que Jabalia et Beit Lahia, où ces zones ont été soumises à des bombardements continus qui ont détruit des dizaines de bâtiments résidentiels dans le camp de Jabalia, laissant des familles entières sans abri, et ajoutant de nouvelles victimes parmi les martyrs et les blessés. La souffrance humanitaire s’accroît avec l’interruption forcée des services de défense civile dans toutes les zones du nord de la bande de Gaza pour le vingt-deuxième jour, les équipes de secours ne pouvant pas atteindre les blessés ou les personnes piégées sous les décombres parce que tout ce qui semble vivant est ciblé tous les jours par les Israéliens.

Des dizaines de milliers de Palestiniens du nord de la bande de Gaza ont été privés des besoins les plus élémentaires de la vie humaine, en raison de l’interruption des services médicaux et du manque d’équipement médical nécessaire pour sauver des vies. Les hôpitaux du nord, qui fonctionnent sous un siège étouffant, manquent de fournitures médicales de base car les forces d’occupation empêchent l’aide de leur parvenir, ce qui a exacerbé la situation humanitaire dans la région.

Au cours des dernières heures, 11 personnes ont été tuées à la suite des bombardements israéliens sur diverses zones de la bande de Gaza, ce qui porte le nombre de morts à un niveau stupéfiant depuis le début de l’agression.

En ce qui concerne les plans militaires israéliens, le journal israélien Haaretz a cité des sources de sécurité selon lesquelles le gouvernement israélien peut éviter de parler de ses véritables intentions au public, mais les forces militaires continuent de mettre en œuvre des plans visant à vider systématiquement le nord de la bande de Gaza de ses habitants et à détruire massivement les maisons à Jabalia.

Les nouvelles indiquent que l’armée reçoit des ordres directs pour évacuer les habitants des villes et des villages du nord de la bande de Gaza, dans le cadre d’un plan visant à modifier la composition démographique de Gaza et à établir des colonies israéliennes dans le nord, ce qui suscite de vives inquiétudes au niveau international et humanitaire. Pour sa part, la coordinatrice humanitaire des Nations unies a déclaré que la situation dans la bande de Gaza avait atteint un stade catastrophique, puisqu’on estime que 70 % des bâtiments résidentiels de la bande ont été complètement détruits et que les corps de familles palestiniennes entières restent coincés dans les décombres de ces bâtiments, tandis qu’Israël refuse d’autoriser les équipements de secours à récupérer les corps ou à aider les blessés.

Israël fait également obstacle à l’arrivée de l’aide humanitaire urgente dont ont besoin des dizaines de milliers d’habitants du nord de la bande de Gaza, ce qui ne fait qu’exacerber la crise humanitaire et la transforme en une catastrophe permanente sous les yeux du monde entier.

La poursuite de cette situation menace d’avoir de graves conséquences humanitaires, car les civils sont confrontés quotidiennement à des conditions tragiques en raison de la politique actuelle de siège, de bombardement et de déplacement. Avec l’escalade, il est impératif que la communauté internationale prenne des mesures sérieuses pour mettre fin à ces violations graves et fournir une protection aux civils piégés dans cette agression qui continue à faire des victimes et à détruire les infrastructures dans la bande de Gaza. »

Israël mène une course contre la montre pour mettre fin au mandat de l’UNRWA et liquider la question des réfugiés palestiniens

« La région est témoin d’une action israélienne intensive visant à mettre fin au rôle de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), dans le but évident de liquider la question des réfugiés palestiniens et de les priver de leur statut juridique de réfugiés internationalement reconnus. Israël a récemment commencé à prendre des mesures concrètes pour marginaliser le rôle de l’UNRWA dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et même en Israël. Cette marginalisation passe par une stratégie qui vise à « accélérer la fin du mandat de l’UNRWA et à transférer ses pouvoirs à d’autres organisations internationales », ce qui menace de mettre un terme définitif à la présence de l’UNRWA dans la région, en ignorant les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui stipulent la nécessité de poursuivre le rôle de l’UNRWA jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée à la question des réfugiés.

L’un des outils les plus importants qu’Israël utilise pour atteindre cet objectif est la publication par la Knesset israélienne d’une série de nouvelles lois, qui sont récemment entrées en vigueur, dans le but d’empêcher toute initiative des Nations unies ou de la communauté internationale visant à contester ces lois devant la Cour internationale de justice. Cette législation israélienne cherche à imposer une nouvelle réalité juridique et politique qui empêche toute intervention internationale dans la question des réfugiés, ce qui montre clairement l’insistance d’Israël à imposer des politiques qui effaceraient le droit au retour et oblitéreraient l’identité des réfugiés palestiniens.

Ces politiques sont également évidentes dans le ciblage des employés et des installations de l’UNRWA à l’intérieur de la bande de Gaza, où certaines installations de l’agence ont été attaquées et restreintes, reflétant une partie d’un plan plus large visant à mettre fin au travail de l’UNRWA dans la région. Les observateurs signalent que ces mesures sont prises dans un silence international évident, ce qui donne à Israël une audace croissante pour poursuivre ses attaques contre l’UNRWA, sans craindre de devoir rendre des comptes ou de subir une véritable pression internationale pour mettre fin à ce ciblage systématique.

Malgré ces mesures, les lois israéliennes qui cherchent à abolir le rôle de l’UNRWA au niveau local ne peuvent pas annuler légalement les obligations et les accords internationaux qui garantissent la protection du travail de l’UNRWA et assurent le droit des réfugiés à bénéficier de ses services. En tant que puissance occupante, Israël est légalement tenu de respecter le mandat et l’immunité internationale de l’UNRWA, qui sont essentiels pour garantir la fourniture d’une assistance et de services humanitaires de base à des millions de réfugiés palestiniens.

La communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, doit relever un défi majeur en assumant sa responsabilité de protéger l’UNRWA des tentatives de marginalisation israéliennes et de lui permettre d’accomplir son devoir humanitaire, conformément aux résolutions de l’ONU. La responsabilité internationale dans ce contexte ne se limite pas à un soutien financier ou à des discours de soutien, mais doit inclure une action diplomatique et juridique pour faire pression sur Israël afin qu’il respecte ses obligations internationales et empêche toute mesure unilatérale qui démantèlerait l’UNRWA ou priverait les réfugiés palestiniens des droits qui leur sont reconnus.

Au moment où certains membres des Nations Unies ne s’opposent pas aux politiques israéliennes contre l’UNRWA, Israël trouve dans cet échec une occasion de renforcer son plan de démantèlement de l’UNRWA, qui ouvre la porte aux « partenariats alternatifs » qu’Israël cherche à imposer comme alternative à l’UNRWA, pour fournir des services aux réfugiés directement ou par l’intermédiaire d’autres organisations, ce qui signifie pratiquement l’élimination du statut des réfugiés palestiniens et la marginalisation de leurs droits.

La décision de la Knesset israélienne de restreindre le travail de l’UNRWA constitue une menace existentielle pour l’UNRWA, car cette décision ne se limite pas à saper le travail d’une institution internationale, mais affecte les droits fondamentaux des Palestiniens. Si Israël parvient à démanteler l’UNRWA, il s’agira d’une étape préliminaire vers la fin du droit des Palestiniens à l’autodétermination et la liquidation complète de la question des réfugiés, ce qui renforcera l’agenda de l’occupation et sapera toutes les chances de parvenir à une solution juste et globale du conflit. Cette situation exige une intervention internationale urgente, car sans un soutien efficace et clair à l’UNRWA, des millions de réfugiés palestiniens continueront à être confrontés à un avenir incertain dans le cadre d’une politique israélienne délibérée visant à mettre fin à leur droit au retour et à liquider leur cause. »

Israël entre l’illusion de la paix et la réalité de l’agression : un appel à la société israélienne pour qu’elle pousse au changement

« Combien de temps le peuple israélien continuera-t-il à se soumettre aux politiques extrémistes de son gouvernement, qui opprime sans relâche tous les peuples et les individus qui l’entourent ?

Combien de temps ce peuple restera-t-il passif face à un gouvernement qui s’engage dans des guerres futiles sans autre objectif clair que la destruction et l’agression ? Le sentiment constant de stress que ressent la société israélienne n’est rien d’autre que le résultat inévitable d’une entité fondée dès le départ sur des bases fausses et injustes, puisqu’Israël a été établi sur les terres palestiniennes à travers les catastrophes et les souffrances d’un peuple qui avait tous les droits sur cette terre. Même si le monde reconnaît aujourd’hui l’existence de cette entité, les peuples ne l’ignorent pas. Le monde a pris conscience de la vérité historique de l’établissement d’Israël sur les terres palestiniennes, à la lumière de ses tentatives permanentes d’effacer l’identité et l’histoire palestiniennes par divers moyens de déplacement, de colonisation et de modification des repères historiques. Malgré toutes ses violations, Israël, par le biais de son alliance étroite avec les États-Unis, s’efforce d’imposer une politique de normalisation avec les pays arabes sous le prétexte de la paix, du développement et de la coopération économique dans la région. Mais ce ne sont que des appels creux, car on ne peut pas parler de « paix » tant qu’Israël continue de tuer et de détruire tout ce qui est palestinien, libanais et syrien, et tant qu’il n’hésite pas à prendre pour cible des civils, y compris des enfants et des femmes, sans aucune pitié, commettant d’horribles massacres sous les yeux du monde entier.

Quelle paix peut être construite sur des bombardements, des génocides et des violations continues des lois et des normes internationales les plus élémentaires ? Ce qu’Israël fait subir aux peuples de la région est très éloigné du concept de paix. Il s’agit plutôt d’un chemin qui ne mène qu’à la destruction et qui plante la haine et la colère dans l’âme des générations, non seulement en Palestine et dans les pays voisins, mais aussi dans l’âme des fils de la société israélienne elle-même, qui souffriront des effets de cette politique oppressive à l’avenir.

Le peuple israélien doit comprendre que la haine, les meurtres et la destruction que son gouvernement sème finiront par porter leurs fruits. La haine ne fait qu’engendrer plus de haine, et la destruction laissera une génération chargée de sentiments hostiles, ce qui affectera la sécurité et la stabilité de la société israélienne elle-même. C’est pourquoi la société israélienne doit assumer sa responsabilité et faire pression sur son gouvernement extrémiste pour qu’il mette fin à cette effusion de sang et qu’il recherche de véritables moyens de coexistence entre les peuples israélien et palestinien.

Il n’y a pas d’autre solution, l’histoire nous a appris que les peuples qui ont appris à vivre ensemble sont ceux qui ont atteint la stabilité et le développement. Nous devons essayer de trouver une solution pacifique, nous ne perdrons rien à essayer la coexistence, nous pouvons réussir là où d’autres ont échoué. »

Marsel cite le journal israélien Haaretz qui confirme les informations des plans militaires

« Haaretz : Israël consolide son contrôle à Gaza et est susceptible de prolonger sa présence jusqu’à au moins la fin de 2025 avec :

⬅️1. Développement des infrastructures : Israël construit de larges routes, de grandes bases militaires et des infrastructures permanentes telles que l’eau, les égouts, l’électricité et les infrastructures mobiles à Gaza.

⬅️2. Présence militaire : les installations militaires comprennent des conteneurs fortifiés équipés de toutes les commodités, laissant supposer une présence militaire à long terme.

⬅️3. Le nord de Gaza a connu une forte baisse de la population civile, avec des zones qui comptaient plus d’un demi-million d’habitants tombant à environ 20.000.

⬅️4. L’armée israélienne démolit systématiquement les structures existantes, rendant ces zones inhabitables.

⬅️5. Élargissement d’un couloir étroit à une zone ouverte et large d’environ 5 à 6 kilomètres de large et 9 kilomètres de long, avec des projets d’expansion supplémentaire.

⬅️6. Israël a également exploré et étendu des zones le long de l’axe Salah al-Din (Philadelphie) sur une distance de 1 à 3 kilomètres ; il existe un désir d’expansion supplémentaire mais il se heurte à des objections internationales.

⬅️7. Une zone tampon d’au moins 1 kilomètre de large est en cours de construction le long de la frontière pour protéger les résidents des colonies voisines (enveloppe de Gaza).

⬅️8. Les couloirs initialement construits à des fins logistiques temporaires sont désormais transformés en installations frontalières plus permanentes à l’intérieur de Gaza.

⬅️9. À la lumière des déclarations concernant le rétablissement des anciennes colonies, de vastes projets d’infrastructures laissent présager une évolution vers une présence israélienne à long terme et peut-être une nouvelle phase de l’occupation de facto de la bande de Gaza. »


Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se concacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

1ère partie des témoignages : du 20.11 au 15.12. 2ème partie : du 18 au 27.12. 3ème partie : du 30.12.2023 au 01.01.2024. 4ème partie : les 3 et 4 janvier. 5ème partie : les 7 et 8.01. 6ème partie : les 9 et 10 janvier. 7ème partie : du 11 au 15 janvier. 8ème partie : du 16 au 18 janvier. 9ème partie : nouveaux récits, du 16 au 18 janvier. 10ème partie : les 18 et 19 janvier. 11ème partie : les 19 et 20 janvier. 12ème partie : les 21 et 22 janvier. 13ème partie : 22 janvier. 14ème partie : 23-24 janvier. 15ème partie : 25 et 26 janvier. 16ème partie : 25 au 27 janvier. 17ème partie : 28 janvier. 18ème partie : 29 et 30 janvier. 19ème partie : 30.1 et 2.2. 20ème partie : 3 au 6 février. 21ème partie : 7 et 8 février. 22ème partie : 8 février. 23ème partie : 10 au 12 février. 24ème partie : 13 et 14 février. 25ème partie : 16 février. 26ème partie : du 17 au 19 février. 27ème partie : 20-21 février. 28ème partie : 23 février. 29ème partie : 24-26 février. 30ème partie : 26-29 février. 31ème partie : 29 février/1er mars. 32ème partie : 1-2 mars. 33ème partie : 3-4 mars. 34ème partie : 4 mars. 35ème partie : 5 mars. 36ème partie : 6-7 mars. 37ème partie : 8-9 mars. 38ème partie : 10-11 mars 2024. 39ème partie : 13 mars. 40ème partie : 14 mars. 41ème partie : 14-15 mars. 42ème partie : La situation des pêcheur.e.s. 43ème partie : 17 mars. 44ème partie : 19 mars. 45ème partie : 22 mars. 46ème partie : 23 mars. 47ème partie : 23 mars (suite). 48ème partie : 25 mars. 49ème partie : 27-28 mars. 50ème partie : 29-30 mars. 51ème partie : 1-2 avril. 52ème partie : 3 avril. 53ème partie : 5 avril. 54ème partie : 3-6 avril. 55ème partie : 7 avril. 56ème partie : 10 avril. 57ème partie : 11-12 avril. 58ème partie : 14 avril. 59ème partie : 15-16 avril. 60ème partie : 16-17 avril. 61ème partie : 17/18 avril. 62ème partie : 19 avril. 63ème partie : 19 avril. 64ème partie : 23 avril. 65ème partie : 26 avril. 66ème partie : 28 avril – Réflexions d’Abu Amir. 67ème partie : 28 avril. 68ème partie : 1-2 mai. 69ème partie : 1-4 mai. 70ème partie : 5-6 mai. 71ème partie : 6 mai. 72ème partie : 7 mai (1). 73ème partie : 7 mai (2). 74ème partie : 9 mai. 75ème partie : 9 mai (1). 76ème partie : 10 mai. 77ème partie : 11 mai. 78ème partie : 12 mai. 79ème partie : 14 mai. 80ème partie : 17 mai. 81ème partie : 18 mai. 82ème partie : 19 mai. 83ème partie : 19-20 mai. 84ème partie : 21 mai (1). 85ème partie : 21 mai (2). 86ème partie : 23-24 mai. 87ème partie : 23-24 mai (1). 88ème partie : 26 mai. 89ème partie : 27 mai. 90ème partie : 31 mai. 91ème partie : 1er juin. 92ème partie : 2 juin. 93ème partie : 3 juin. 94ème partie : 4 juin. 95ème partie : 6 juin. 96ème partie : 7 juin. 97ème partie : 3-4-5 juin. 98ème partie : 8 juin. 99ème partie : 1-6 juin. 100ème partie : 8 juin. 101ème partie : 10-12 juin. 102ème partie : 12 juin. 103ème partie : 8 et 13 juin. 104ème partie : 13 juin. 105ème partie : 17 juin. 106ème partie : 19 juin (1). 107ème partie : 19 juin (2). 108ème partie : 22 juin. 109ème partie : 23 juin. 110ème partie : 24 juin. 111ème partie : 25 juin. 112ème partie : 26 juin. 113ème partie : 26 juin (1). 114ème partie : 27 juin. 115ème partie : 28 juin. 116ème partie : 30 juin. 117ème partie : 2 juillet. 118ème partie : 3 juillet. 119ème partie : 5 juillet. 120ème partie : 6 juillet. 121ème partie : 7 juillet. 122ème partie : 8 juillet. 123ème partie : 9 juillet. 124ème partie : 10 juillet. 125ème partie : 12 juillet. 126ème partie : 13 juillet. 127ème partie : 12-13 juillet. 128ème partie : 19 juillet. 129ème partie : 21 juillet. 130ème partie : 23 juillet. 131ème partie : 20-26 juillet. 132ème partie : 27 juillet. 133ème partie : 28 juillet. 134ème partie : 29 juillet. 135ème partie : 30 juillet. 136ème partie : 30 juillet-1. 137ème partie : 31 juillet. 138ème partie : 3 août. 139ème partie : 4 août. 140ème partie : 7 août. 141ème partie : 7 août-1. 142ème partie : 9 août. 143ème partie : 10 août. 144ème partie : 10 août-1. 145ème partie : 11 août. 146ème partie : 13 août. 147ème partie : 15 août. 148ème partie : 17 août. 149ème partie : 18 août. 150ème partie : 19 août. 151ème partie : 19 août/1. 152ème partie : 20 août. 153ème partie : 21 août. 154ème partie : 22-23 août. 155ème partie : 25 août. 156ème partie : 27 août. 157ème partie : 27 août-1. 158ème partie : 29 août. 159ème partie : 30 août. 160ème partie : 30 août-1. 161ème partie : 3 septembre. 162ème partie : 4 septembre. 163ème partie : 6 septembre. 164ème partie : 6 septembre-1. 165ème partie : 9 septembre. 166ème partie : 10 septembre. 167ème partie : 11 septembre. 168ème partie : 13 septembre. 169ème partie : 14 septembre. 170ème partie : 15 septembre. 171ème partie : 17 septembre. 172ème partie : 18 septembre. 173ème partie : 20 septembre. 174ème partie : 21-22 septembre. 175ème partie : 23 septembre. 176ème partie : 24 septembre. 177ème partie : 25 septembre. 178ème partie : 28 septembre. 179ème partie : 27 septembre. 180ème partie : 27 septembre/1. 181ème partie : 29/30 septembre. 182ème partie : 1er octobre. 183ème partie : 2 octobre. 184ème partie : 3 octobre. 185ème partie : 4 octobre. 186ème partie : 5 octobre. 187ème partie : 7 octobre. 188ème partie : 8 octobre. 189ème partie : 9 octobre. 190ème partie : 5-11 octobre. 191ème partie : 12 octobre. 192ème partie : 13 octobre. 193ème partie : 15 octobre. 194ème partie : 16 octobre. 195ème partie : 17 octobre. 196ème partie : 18-19 octobre. 197ème partie : 20 octobre. 198ème partie : 21 octobre. 199ème partie : 23 octobre. 200ème partie : 23 octobre (suite). 201ème partie : 24 octobre. 202ème partie : 25 octobre. 203ème partie : 26 octobre. 204ème partie : 26 octobre (suite). 205ème partie : 26-27 octobre. 206ème partie : 28 octobre. 207ème partie : 29 octobre. 208ème partie : 31 octobre. 209ème partie : 3 novembre. 210ème partie : 3 novembre. 211ème partie : 4 novembre. 212ème partie : 5 novembre. 213ème partie : 6 novembre. 214ème partie : 7 novembre. 215ème partie : 8 novembre. 216(1) partie : 8 novembre 2024. 216(2) partie : 8 novembre 2024. 217ème partie : 9 novembre. 218ème partie : 11 novembre. 219ème partie : 11 novembre (1).

Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org