Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 190 – Actions hebdomadaires de l’équipe d’ Abu Amir du 5 au 11 Octobre 2024 : Soutien psychologique pour les femmes et les hommes, scolarisation des enfants, distributions de repas, de produits d’hygiène, désinfections des camps et installation d’énergie solaire.

Brigitte Challande, 12 octobre 2024. Nous devons comprendre que ces rapports qui peuvent sembler répétitifs d’une semaine à l’autre témoignent d’une activité vivante et digne dans l’organisation de la vie quotidienne des camps de déplacé.e.s.

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Ils sont nécessaires, il est important de les lire, pour justifier des sommes d’argent collectées et envoyées mais également pour soutenir cette continuité de résistance pour mener une vie digne ; savoir qu’ils sont écrits et lus est essentiel pour elles et eux comme pour nous !

Ateliers de soutien psychologique pour les femmes :

Pendant la guerre, le besoin de soutien psychologique augmente, en particulier pour les femmes qui souffrent de profondes séquelles psychologiques et sociales dues à la guerre et au déplacement. Les recherches indiquent que les femmes, qui sont souvent responsables de la famille, portent un double fardeau psychologique pendant le déplacement. Les effets de la guerre et du déplacement vont des troubles psychologiques, tels que le syndrome de stress post-traumatique, aux pressions quotidiennes qui affectent la santé mentale et sociale.

Ces ateliers visent à soutenir les femmes et à renforcer leur capacité à faire face à ces pressions en proposant des séances de sensibilisation psychologique et sociale. Le programme de soutien psychologique aux femmes, qui est entré dans sa première semaine du sixième mois, est un élément important de ces efforts.

Cette semaine, quatre séances de soutien psychologique ont été mises en œuvre, auxquelles ont participé 71 femmes, dont certaines sont venues pour fuir la situation actuelle et espérer alléger les pressions qu’elles subissent. La séance de cette semaine s’est concentrée sur les liens et les relations familiales, offrant des conseils sur la façon d’améliorer la communication entre les membres de la famille, en particulier en temps de crise.

Au cours de l’atelier, les femmes ont été dynamisées par une activité amusante qui améliore la concentration et brise la barrière du stress. L’animatrice a ensuite commencé à expliquer l’importance des liens familiaux en temps de crise et comment les relations familiales peuvent être un pilier solide pour faire face aux défis. Les femmes ont partagé leurs expériences sur la façon dont le déplacement a affecté leur vie et leurs relations avec leur mari et leurs enfants, soulignant que le déplacement n’est pas seulement une perte physique de leur maison, mais peut également avoir un impact considérable sur les relations familiales.

Par exemple, une femme a indiqué que sa relation avec son mari était tendue en raison des conditions économiques et psychologiques, ce qui a entraîné une grande pression sur leur relation. Une autre femme a déclaré que la vie dans des abris surpeuplés affectait négativement la cohésion familiale, car il devenait difficile de maintenir une atmosphère de calme et de compréhension entre les membres de la famille. En outre, l’importance de la sensibilisation à la santé a été abordée, les femmes étant sensibilisées à l’importance de prendre soin de leur santé mentale et physique à la lumière des conditions de vie difficiles.

L’atelier a abordé le thème de l’hygiène personnelle et de la façon de maintenir la propreté dans des environnements dépourvus de services de base, tout en fournissant des conseils sur la prévention des maladies causées par la pollution telles que le choléra et l’hépatite. A la fin de la session, les participantes ont exprimé leur gratitude pour l’atelier, qui leur a fourni un espace pour interagir et partager leurs expériences.

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Programme éducatif à Deir al Balah et Khan Younis

La guerre a des effets désastreux sur le processus éducatif, et dans la bande de Gaza, les effets de la guerre sur l’éducation ont été clairs et profonds. Le système éducatif a été grandement affecté par la destruction des infrastructures éducatives et les effets psychologiques profonds sur les étudiants et les enseignants. Les centres éducatifs de l’UJFP à Deir al-Balah et Khan Younis sont considérés comme des piliers essentiels pour fournir un soutien aux enfants déplacés.

Ces centres offrent aux enfants un environnement sûr et sain qui les aide à grandir et à apprendre au milieu des conditions difficiles imposées par la guerre et le déplacement. Ces centres proposent des activités éducatives, récréatives et éducatives qui visent à améliorer les capacités scolaires, sociales et psychologiques des enfants.

Ici, les enfants peuvent exprimer librement leurs sentiments et participer à des activités éducatives qui répondent à leurs besoins mentaux et émotionnels. Grâce à ces activités, les enfants acquièrent de nouvelles compétences et renforcent leur confiance en eux, ce qui contribue à façonner leur personnalité dans des circonstances difficiles.

Les enfants de ces centres ne veulent plus retourner dans leurs tentes, car ils trouvent dans les centres éducatifs un environnement diversifié qui combine éducation et divertissement, ce qui les aide à échapper à leur dure réalité, même pour une courte période. Cet environnement crée chez eux un sentiment de stabilité et leur offre un espace d’interaction sociale saine avec leurs pairs.

D’autre part, les conditions à l’extérieur des camps représentent un risque pour les enfants, car ils peuvent être exposés à l’acquisition de mauvais comportements en raison du chaos et de l’insécurité. Les enfants à l’extérieur peuvent être touchés par la violence ou exposés à divers risques, ce qui les expose à des problèmes comportementaux ou psychologiques qui peuvent avoir des effets négatifs à long terme. Ces centres éducatifs offrent un environnement sûr à ces enfants, où ils peuvent grandir dans une atmosphère qui les éloigne des dangers du monde extérieur, que ces risques soient physiques ou psychologiques. Grâce à cette sécurité, les enfants peuvent se concentrer sur leur apprentissage et interagir positivement avec le monde qui les entoure, ce qui contribue à construire une génération forte et capable de relever les défis.

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Travail humanitaire dans le camp des agriculteurs

Le travail humanitaire réalisé par les équipes de l’UJFP dans le camp des agriculteurs est essentiel et fondamental pour répondre aux conditions difficiles que vivent les familles déplacées. Ces équipes travaillent dur pour apporter soutien et assistance aux familles gravement touchées par la guerre et le déplacement, et la fourniture de repas est l’un des aspects les plus importants qui contribuent directement à améliorer les conditions de ces familles.

À la lumière de l’interruption de l’aide et des prix sans précédent des denrées alimentaires, il est devenu difficile pour de nombreuses familles de subvenir à leurs besoins alimentaires de base. Sans les efforts humanitaires des équipes de l’UJFP pour fournir des repas réguliers, ces familles auraient été confrontées au risque de famine.

Ces repas non seulement empêchent la faim des familles, mais contribuent également à fournir une alimentation équilibrée qui améliore leur santé générale et les protège de nombreuses maladies associées à la malnutrition. Les repas fournis comprennent des aliments de base basés sur un équilibre nutritionnel qui couvre les besoins quotidiens en nutriments, tels que les protéines, les glucides et les légumes. Cet assortiment alimentaire joue un rôle essentiel dans le soutien de la santé des familles, en particulier des enfants et des personnes âgées, qui sont considérés comme les groupes les plus vulnérables dans de telles crises.

En plus du rôle essentiel de combler la faim, les repas fournis jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’humeur et de l’état psychologique des familles. La nourriture n’est pas seulement un besoin matériel, mais est liée à l’état psychologique et social des individus. Fournir des repas crée une atmosphère de réconfort et de sécurité au sein du camp, où les gens sentent qu’il y a des gens qui se soucient d’eux et cherchent à répondre à leurs besoins dans ces circonstances difficiles. Ce réconfort contribue à atténuer les tensions qui peuvent survenir au sein du camp en raison de la faim ou de la peur de ne pas avoir de nourriture à l’avenir. Prendre des repas ensemble renforce également les liens sociaux entre les familles, leur donnant un sentiment d’appartenance et de soutien mutuel, ce qui est très important pour maintenir la stabilité et le calme au sein du camp. Dans des circonstances difficiles, des conflits et des problèmes peuvent survenir dans certains camps en raison de la grave pénurie de ressources de base, comme la nourriture. Le manque de nourriture augmente la probabilité de tensions et de troubles au sein de la communauté, en particulier dans les camps où un grand nombre de personnes vivent dans des espaces restreints.

Ces repas agissent comme un facteur de stabilisation au sein du camp, car la satisfaction des besoins de base réduit la probabilité d’émeutes ou de troubles résultant du désespoir et de la frustration. Ainsi, cette initiative humanitaire répond non seulement aux besoins alimentaires des familles, mais renforce également la sécurité générale et la stabilité au sein du camp.

Le coût élevé de la nourriture fait qu’il est difficile pour les familles de penser à acheter suffisamment de nourriture pour répondre à leurs besoins quotidiens, ce qui fait de la fourniture de repas gratuits une contribution efficace pour protéger ces familles de tomber dans le cycle de l’extrême pauvreté et de la faim.

Ces repas permettent aux mères de se concentrer sur d’autres choses, comme s’occuper de leurs enfants et gérer leur famille dans ces conditions difficiles. Le travail humanitaire mené par les équipes de l’UJFP dans le camp des agriculteurs est un pilier fondamental pour soutenir la résilience des familles face aux conditions difficiles dans lesquelles elles vivent.

Au vu de la guerre en cours, de la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’interruption de l’aide, ces efforts humanitaires restent une véritable bouée de sauvetage pour les familles déplacées et jouent un rôle crucial dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans les camps.

Lien des photos et vidéos des repas distribués les 6, 7 et 8 Octobre

Pulvérisation de pesticides dans les camps de déplacés

Les camps de déplacés de la bande de Gaza qui abritent des milliers de familles forcées de quitter leurs maisons, vivent dans des conditions tragiques, qui ont été grandement aggravées par la guerre en cours dans la bande.

Les camps qui ont été rapidement établis pour accueillir le grand nombre de personnes déplacées manquent des niveaux les plus élémentaires d’infrastructures nécessaires. En conséquence, ces camps sont confrontés à de graves problèmes de gestion des déchets et de l’eau, ce qui a conduit à la propagation de bassins d’eaux usées dans les zones résidentielles des camps. Ces bassins constituent non seulement un danger environnemental, mais également un environnement propice à la propagation des maladies et à l’aggravation de la détérioration de la situation sanitaire. L’un des problèmes les plus importants résultant du manque d’infrastructures est l’absence d’un système d’assainissement adéquat, car l’eau polluée s’accumule dans des flaques à ciel ouvert à l’intérieur des camps, menaçant la vie des déplacés, en particulier des enfants et des personnes âgées qui souffrent d’une faible immunité. Ces flaques sont un lieu de reproduction pour les insectes et les rongeurs nuisibles, ce qui augmente la probabilité de propagation de maladies telles que le choléra, la diarrhée aiguë, les maladies de peau et d’autres maladies transmises par les insectes. En raison de ces conditions environnementales catastrophiques, les camps ont connu une prolifération sans précédent de rongeurs et d’insectes, en particulier de moustiques et de mouches, qui constituent une véritable menace pour la santé des déplacés. Les moustiques, qui se reproduisent rapidement dans les eaux stagnantes, sont devenus une nuisance constante, provoquant de nombreux cas de maladies telles que le paludisme et la dengue. De plus, les mouches qui se reproduisent en grand nombre autour des décharges et des zones d’épuration transmettent des maladies infectieuses qui causent de graves problèmes de santé à la population. Ces insectes et rongeurs sont une source de préoccupation pour les déplacés, qui souffrent du manque de sommeil en raison des piqûres d’insectes et de la propagation de maladies infectieuses. La propagation de ces insectes augmente également la difficulté de maintenir l’hygiène personnelle en l’absence d’installations sanitaires adéquates, ce qui aggrave la situation sanitaire à l’intérieur des camps et rend les déplacés plus vulnérables aux maladies. Au milieu de ces conditions difficiles, les initiatives des équipes de « UJFP » se distinguent comme une oasis d’espoir pour les déplacés. Dans une démarche pionnière et nécessaire, les équipes de « UJFP » ont depuis longtemps commencé à mettre en œuvre une initiative de pulvérisation et de désinfection des camps avec des insecticides, dans le but de réduire la propagation des rongeurs et des insectes qui menacent la vie et la santé des déplacés.

Cette semaine, l’initiative a ciblé le camp d’Abu Asad, près de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, qui est particulièrement touché par les eaux usées et les infestations d’insectes. L’ensemble du camp a été pulvérisé avec des insecticides spécialisés pour éliminer les insectes nuisibles, ainsi que les rongeurs qui ont causé de graves problèmes de santé aux résidents. Ces efforts ont été déployés en réponse aux appels répétés des résidents du camp qui souffraient de problèmes de santé de plus en plus graves en raison du nombre croissant d’insectes et de la propagation de maladies.

En outre, elle vise à améliorer l’état psychologique des personnes déplacées qui vivaient sous une pression constante en raison de mauvaises conditions environnementales. Fournir un environnement plus propre et plus sûr aux résidents aide à soulager le stress et contribue à créer un sentiment de sécurité et de stabilité au sein des camps.

Les conditions dans les camps de déplacés de Gaza nécessitent des efforts locaux et internationaux concertés pour faire face aux énormes défis imposés par la guerre. La propagation des flaques d’eaux usées, des insectes et des rongeurs constitue une menace directe pour la santé des personnes déplacées et menace la propagation rapide des épidémies en l’absence d’infrastructures et de services de santé adéquats. Des initiatives comme celles menées par les équipes de l' »ujfp » pour asperger et désinfecter les camps sont une étape essentielle et nécessaire pour limiter la propagation des maladies et améliorer les conditions des déplacés. Ces initiatives, premières du genre, restent un besoin urgent qui nécessite un soutien et une continuité pour assurer une vie saine et sûre aux déplacés.

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Ateliers de soutien psychologique pour les hommes

Compte tenu de la guerre en cours dans la bande de Gaza et des conditions difficiles auxquelles sont confrontées les personnes déplacées, il est urgent d’apporter un soutien psychologique aux groupes touchés, en particulier aux hommes, qui souffrent de pressions psychologiques énormes en raison des défis quotidiens qu’ils doivent relever.

Les ateliers de soutien psychologique pour les hommes sont un élément essentiel des programmes d’aide humanitaire, car ils contribuent à alléger la pression psychologique et émotionnelle résultant de la guerre et des déplacements. Les hommes subissent souvent une pression plus importante en raison de leur rôle traditionnel de soutien de famille et de responsabilité familiale. À mesure que la guerre se poursuit et que les crises économiques et sociales s’aggravent, ces pressions augmentent en intensité. La libération psychologique offre aux hommes l’occasion d’exprimer leurs sentiments et de parler de leurs expériences sans crainte de jugement ou de critique.

Ces ateliers contribuent à créer une atmosphère de solidarité entre les participants, ce qui renforce leur sentiment de ne pas être seuls face à ces crises. Au cours des ateliers, des stratégies pratiques pour faire face à l’anxiété, au stress et aux pressions quotidiennes sont présentées, ce qui contribue à améliorer leur capacité de résistance.

La guerre en cours dans la bande de Gaza a grandement affecté les hommes à plusieurs égards, notamment : La pression psychologique résultant de la perte de biens, car la guerre a provoqué le déplacement de nombreuses familles et les hommes ont perdu leur maison et leur lieu de travail, ce qui a accru leur sentiment d’impuissance et de frustration. La pression économique, car le blocus et la guerre ont conduit à l’effondrement de nombreux secteurs économiques, ce qui a augmenté le taux de chômage chez les hommes, en particulier ceux qui dépendaient du travail quotidien pour assurer leur subsistance. Les hommes se trouvent dans un conflit entre le désir de protéger leur famille et leur incapacité à répondre à leurs besoins fondamentaux. Le chômage et la pauvreté sont sans aucun doute parmi les facteurs les plus importants qui augmentent la pression psychologique sur les hommes. L’incapacité à assurer leur subsistance les fait se sentir impuissants et honteux devant leur famille. De nombreux hommes se retrouvent incapables de répondre aux besoins de leurs enfants, que ce soit en termes de nourriture, de vêtements ou même de soins de santé, ce qui accroît leur sentiment de désespoir et d’anxiété constante.

Les équipes de l’UJFP jouent un rôle crucial dans l’organisation et la mise en œuvre d’ateliers de soutien psychologique dans les camps de déplacés.

Ces activités comprennent : Des activités sportives qui aident à stimuler le corps et l’esprit et à soulager le stress. Des activités récréatives qui visent à créer une atmosphère de plaisir et d’interaction sociale entre les participants. Des séances d’écoute et de soutien au cours desquelles les expériences des participants sont entendues et les aident à faire face aux défis psychologiques auxquels ils sont confrontés.

Au cours de cette semaine, les équipes de l’UJFP ont ciblé le camp d’Abu Asad, qui comprend plus de 75 tentes abritant des familles déplacées. Les sujets les plus importants abordés par les participants étaient : – La grave pénurie de nourriture et de vêtements pour enfants. Les participants ont indiqué qu’ils avaient été contraints de fuir leur domicile sans emporter de vêtements pour leurs enfants, ce qui a conduit à l’usure des vêtements au cours d’une année complète depuis le début de la guerre. – La pénurie de matelas et de couvertures, où les participants ont parlé de leur besoin urgent de ces matériaux, surtout à l’approche de l’hiver. – L’anxiété face à l’hiver, où les participants ont exprimé leur peur de l’inconnu qui les attend, car les tentes dans lesquelles ils vivent sont déchirées et usées et ne peuvent pas les protéger du froid ou de la pluie.

Les ateliers de soutien psychologique sont une réponse nécessaire aux énormes pressions psychologiques auxquelles sont confrontés les hommes dans les camps de déplacés. Alors que la guerre continue et que les crises humanitaires s’aggravent, le besoin de tels ateliers reste urgent pour assurer le maintien de la santé mentale des déplacés.

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Installation d’un système d’énergie solaire pour un camp d’agriculteurs

Après beaucoup d’efforts et plus d’une semaine, l’administration du camp d’agriculteurs, en coopération avec les équipes de l’UJFP, a pu trouver un appareil à énergie solaire. Cet appareil est une solution vitale au problème énergétique auquel sont confrontées les familles du camp. Un membre du conseil d’administration du camp a expliqué que la panne de l’appareil précédent pendant toute une semaine a eu un impact significatif sur la vie des familles, car un rationnement strict de l’eau a été appliqué et certaines familles ont commencé à utiliser leurs réserves d’eau potable pour se laver et pour l’hygiène générale, ce qui a accru leurs souffrances.

Grâce à la contribution de l’UJFP à l’achat de cet important appareil, les familles ont pu retrouver un mode de vie plus stable, et l’administration du camp a exprimé sa profonde gratitude à l’UJFP pour son soutien continu. Il convient de noter que les efforts de l’UJFP depuis le début du déplacement des familles d’agriculteurs ont contribué à renforcer la relation solide entre les agriculteurs et l’UJFP et à stabiliser les conditions du camp, ce qui accroît l’espoir et l’optimisme à la lumière de ces circonstances difficiles. Tout le monde espère que ces efforts se poursuivront afin qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.

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Distribution de produits d’hygiène au camp des agriculteurs

Depuis le début de la guerre, les marchés locaux connaissent une grave pénurie de produits d’hygiène et de nettoyage et une augmentation de leurs prix, ce qui a entraîné une propagation de maladies à grande échelle, en particulier dans les camps de déplacés . Il s’agit d’une préoccupation majeure car ces produits sont essentiels au maintien de la santé publique et à la réduction de la propagation des maladies infectieuses. À la lumière de cette situation, l’importance de l’initiative de distribution de produits de nettoyage aux camps de déplacés est apparue.

Cette semaine, les équipes de l’UJFP ont ciblé le camp des agriculteurs, qui est le plus grand des camps répartis dans le sud de la bande de Gaza et abrite 1 800 familles. Cela a été fait en réponse aux appels qui sont parvenus à nos équipes de la part des familles de la région, qui sont confrontées à des problèmes de santé majeurs en raison de la grave pénurie de ces produits essentiels. Sur la base des décisions de la direction du camp, un ou deux types de détergents ont été distribués à chaque famille, pour répondre aux besoins du grand nombre de familles du camp. À la fin de la campagne, la direction du camp a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à l’ujfp pour la grande quantité de produits qui ont été fournis, ainsi que pour l’aide diverse et continue fournie par l’ujfp pour soutenir le camp des agriculteurs et améliorer ses conditions sanitaires et sociales.

Les familles du camp des agriculteurs ont exprimé leur grande joie à la réception des produits de nettoyage, car beaucoup d’entre elles ont confirmé que cette aide est l’une des choses les plus importantes qu’elles ont reçues au cours de la période récente. À la lumière des circonstances difficiles dans lesquelles elles vivent et au milieu de la forte surpopulation des familles dans le camp, cette assistance constitue une étape importante pour améliorer les conditions de santé et réduire la gravité des maladies répandues. Certains résidents du camp ont parlé du grand avantage que ces détergents apportent pour maintenir la propreté des lieux où ils vivent, soulignant que ces matériaux de base contribuent grandement à prévenir l’exacerbation des maladies qui menacent leur santé et celle de leurs enfants. Ils ont également exprimé leur espoir que cette initiative se poursuive dans le camp des agriculteurs, compte tenu du grand nombre de familles ayant besoin de produits de nettoyage de base en raison de la surpopulation du camp et du manque d’infrastructures sanitaires adéquates.

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Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se consacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org