AlJazeera, 3 janvier 2024. Samir Fandi et Azzam Aqra’, chefs des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), sont tombés en martyr mardi lors d’un raid israélien au Liban avec leur camarade Saleh al-Aruri, avec qui ils partageaient l’objectif de résister à l’occupation, but de leur vie, et le destin du martyre ensemble.

Azzam al-Aqraa (à dr.) et Samir Fandi

Le Hamas a pleuré Fandi et Aqra’, deux commandants militaires affiliés au Hamas en dehors des territoires palestiniens, ainsi que quatre autres. Le chef de son bureau politique, Ismail Haniyeh, a tenu Israël pleinement responsable des répercussions de l’assassinat.

Fandi, alias Abu Amer, est le chef de l’action militaire du Hamas dans le sud du Liban, et une chaîne israélienne a annoncé en juillet que le Shin Bet l’avait placé sur une liste noire.

Alors qu’Aqra’, prisonnier libéré et l’un des déportés de Marj al-Zuhur, s’occupait du dossier militaire du mouvement à l’étranger, et son nom est apparu pour la dernière fois dans les médias israéliens en octobre 2022, lorsqu’il affirmait avoir rencontré à l’étranger un détenu palestinien libéré, et prévoyait de travailler à pénétrer le réseau de télécommunications israélien « Cellcom ».

Outre al-Aruri, Fendi et Aqra’, l’attaque israélienne a assassiné d’autres membres du Hamas : Mahmoud Shahin, Muhammad Basha, Muhammad al-Rayes et Ahmad Hammoud.

Al-Arouri est considéré comme l’un des fondateurs des Brigades Qassam, ayant établi le premier noyau de l’appareil militaire du mouvement en Cisjordanie entre 1991 et 1992.

Article original en arabe sur Al-Jazeera.net / Traduction ISM