Solidarité avec la résistance du peuple palestinien – Cessez-le-feu immédiat – Sanctions contre Israël

Au 1er janvier 2024, il y a 21.822 palestiniens tués par l’armée israélienne, dont près de 9.000 enfants et 6.500 femmes.

A ce chiffre s’ajoutent près de 10.000 Palestiniens enterrés vivants encore sous les décombres et plus de 56.451 blessés.

Selon les agences de l’ONU, 70% des bâtiments à Gaza ont été détruits ou endommagés, la majorité de hôpitaux est hors service, des écoles, mosquées églises et cimetières ont été bombardés ainsi que les points d’eau et égouts, dépôts de nourriture.

Dans les territoires palestiniens occupés en 1967 où l’Etat d’Israël construit toujours des colonies, les colons israéliens, l’armée d’occupation israélienne ainsi que l’autorité palestinienne répriment la population palestinienne et exécutent les résistants. Sans oublier près de 9.000 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes qui subissent la torture quotidiennement.

Depuis 1917, la Palestine est occupée par l’empire britannique qui y installe jusqu’en 1948 le mouvement colonial sioniste. Les Palestiniens développent une résistance qui culminera avec la grande révolte de 1935 à 1939.

Le 29 novembre 1947, l’ONU partage la Palestine sans consulter son peuple afin de créer selon la volonté des grandes puissances impérialistes (USA, Grande Bretagne, URSS) un Etat colonial dans le seul objectif de servir leurs intérêts. Ce partage injuste, que le peuple palestinien refuse, donne le feu vert aux organisations terroristes coloniales telles que l’Irgoun et la Haganah avec à leur tête Ben Gourion, pour opérer un nettoyage ethnique de la Palestine et finalement expulser de leur terre 900.000 palestiniens, tuer près de 15.000 d’entre eux et détruire 531 localités et 300 hameaux afin d’empêcher tout retour.

Certains de ces réfugiés se retrouvent à Gaza et d’autres au Liban ou en Syrie ou encore en Jordanie. La partie de la Palestine occupée en 1948 devient Israël. Dans le district de Gaza, ce sont 46 localités qui ont été rasées comme Esdud la palestinienne qui est devenue Ashdod, ou Askalan qui est devenue Ashkelon, etc….

Après cette date, les Palestiniens chassés de chez eux commencent une résistance farouche contre l’occupation israélienne pour demander leur retour sur leurs terres et dans leurs foyers d’origine comme le stipule la résolution 194 de l’ONU. Depuis 1948, Israël n’a pas cessé de coloniser les territoires occupés et chasse tous les jours les Palestiniens de leur terre avec l’aide des puissances impérialistes dont la France et bien sûr les États-Unis d’Amérique.

Le mouvement de Libération de la Palestine moderne se développe sur la base de la libération des territoires occupés en 1948 et pour le retour des réfugiés, objectifs qui n’ont pas variés en 2024.

– l’instauration d’un Etat palestinien démocratique et indépendant avec Jérusalem pour capitale sur l’ensemble de sa terre historique de la mer au Jourdain,

– Son droit au retour sur sa terre aujourd’hui occupée par l’Etat colonial Israël depuis 1948.

Parce que l’occupation depuis 1948 est un crime de guerre,

Parce que la colonisation depuis 1948 est un crime de guerre,

Parce que le blocus de Gaza depuis 2006 est un crime de guerre,

Parce que les guerres menées contre le peuple de Gaza depuis 2008 – 4.300 morts, sont des crimes de guerre (voir le rapport Goldstone).

C’est d’abord cette occupation qu’il faut condamner depuis 1948, qui est la source de tous les événements actuels et dont le système doit être démantelé.