Brigitte Challande, 30 septembre 2024. Le 29 septembre, Marsel envoie des photos de leur nouvelle activité : la reprise du programme d’éducation secondaire à la Tente de la Solidarité, il commente :

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« Nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui, à la tente de solidarité, le lancement du programme d’éducation secondaire. Cette catégorie d’étudiants est l’une des plus touchées par les effets de la guerre, puisqu’elle a été privée de possibilités d’éducation pendant longtemps. Cette année d’études secondaires représente une étape cruciale dans la vie des élèves, car elle détermine leurs futurs parcours et la possibilité de réaliser leurs rêves en obtenant des notes élevées qui les qualifient pour étudier les majors universitaires qu’ils désirent. Nous avons donc travaillé dur et avec diligence, et cet effort a été couronné de succès par l’organisation de sessions d’étude qui leur ont été dédiées. »

Le lundi 30 septembre, la scolarisation continue à l’École de la Solidarité

Les enfants de l’école Al-Tadamon continuent à fréquenter la salle de classe avec une volonté forte qui ne faiblit pas, motivés par leur passion et leur amour pour l’apprentissage. Ils se dirigent vers l’école, qui représente un refuge sûr, loin de l’atmosphère de guerre et des bombardements continus de la bande de Gaza dus à l’occupation.

D’autres photos ICI

Une activité de dessin pour les enfants : Dessiner !

Dans la tente de Solidarité aujourd’hui en raison de l’importance du dessin qui est l’un des moyens les plus importants pour aider les enfants à exprimer leurs sentiments, surtout dans des circonstances difficiles, comme celles qu’ils traversent, le déplacement, la faim et le génocide.

Le dessin offre aux enfants un espace sûr pour se vider psychologiquement, où ils peuvent incarner leurs expériences et leurs sentiments de manière non verbale.

Par les couleurs et les formes, les enfants peuvent exprimer la peur, la tristesse et l’anxiété, ce qui les aide à mieux traiter ces sentiments. Le dessin améliore également les compétences de pensée créative et analytique, ce qui contribue à renforcer leur confiance en soi. De plus, le dessin peut être un moyen de communiquer avec les autres, ce qui les aide à se sentir liés et soutenus en ces temps difficiles.

Nombreuses photos d’enfants et de dessins réjouis ICI !

Marsel avait commencé son compte rendu d’aujourd’hui en écrivant : « L’attention du monde se tourne vers le Liban mais les attaques contre les enfants à Gaza se poursuivent… »

Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se consacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org