Partager la publication "Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 554 / 19-20.10 – Une trêve sur le papier"
Brigitte Challande, 21 octobre 2025.- Abu Amir décrit la situation sur le terrain, les 19 et 20 octobre.
« 19 octobre : Quarante-sept violations israéliennes en dix jours, des martyrs à Jabalya et des raids sur Rafah
Depuis début octobre 2025, la bande de Gaza connaît une trêve fragile, considérée comme l’une des phases les plus énigmatiques du récent conflit. Après deux années de guerre d’extermination qui ont anéanti les infrastructures et fait des milliers de victimes, un accord d’arrêt des hostilités a été annoncé entre Israël et les factions palestiniennes. Mais la réalité sur le terrain a démontré que cette trêve n’est qu’une trêve sur le papier. En l’espace de seulement dix jours, Israël a violé la trève pas moins de quarante-sept violations : des raids aériens, des bombardements d’artillerie, des affrontements épars dans plusieurs zones, notamment à Jabalya dans le nord et à Rafah dans le sud. Ces événements récurrents ont transformé le terme « trêve » en un simple symbole plutôt qu’en une réalité tangible : les habitants de Gaza vivent sous une menace constante, guère différente de celle des jours de guerre ouverte.

Au moins deux personnes ont été tuées dans un bombardement israélien d’un appartement à l’ouest de la ville de Gaza, le 19 octobre 2025.
Début de la trêve et signes de sa fragilité
La trêve a été conclue à l’issue de longues pourparlers impliquant plusieurs acteurs internationaux et régionaux, sous une pression humanitaire intense faisant suite à des semaines de bombardements intensifs et au siège total du territoire. L’objectif annoncé était de mettre fin à l’hémorragie, de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et d’offrir une opportunité de réévaluation de la situation sur le plan militaire et politique. Dès les premiers instants, cependant, la trêve s’est révélée fragile. Les conditions annoncées n’ont pas été intégralement mises en œuvre, et l’accord ne prévoyait pas de mécanismes de contrôle stricts garantissant le respect mutuel. En l’absence d’observateurs internationaux effectifs, chaque partie s’est estimée libre d’interpréter les termes de la trêve à sa guise.
Israël y a vu une occasion de réorganiser ses forces militaires à la frontière et de poursuivre la surveillance des factions armées, tandis que le mouvement de résistance l’a perçue comme une pause temporaire en attendant l’évolution de la situation.
Au fil des jours, les violations ont commencé à s’accumuler, et la trêve s’est muée en ce qui ressemble à un état de latence tendue, où les populations oscillent entre un espoir de calme et la peur d’un retour de la guerre à tout instant.
47 violations en dix jours
Le chiffre révèle l’ampleur de la fragilité de la situation. Il ne s’agit pas simplement d’incidents isolés, mais d’un schéma continu de violations qui mine toute perspective de stabilité. Les incidents ont inclus des bombardements aériens intermittents sur des sites dans le territoire, des tirs sur des rassemblements civils près de la frontière, ainsi que des incursions limitées de véhicules militaires dans des zones orientales de Gaza.
Des raids ont également ciblé des terres agricoles et des quartiers résidentiels, provoquant des morts et des blessés, la plupart étant des civils. Simultanément, les zones nord-du-territoire ont connu une forte activité de vols de drones, ravivant dans l’esprit des habitants le bruit de la guerre et ses traumatismes.
La paradoxe est que ces violations se produisent alors que les communiqués officiels continuent de parler d’un « engagement relatif » en faveur de la trêve, comme si des dizaines de morts et de blessés ne rentraient pas dans les calculs de la politique ou de la négociation. Les populations ont vite saisi que cet arrêt des tirs n’était qu’un changement de rythme de la guerre, et non sa fin.
Jabalya : la ville qui n’a pas connu le calme
Située au nord du territoire, Jabalya est l’une des zones qui ont payé le plus lourd tribut à cette trêve prétendue. Au cours des derniers jours, la ville a été le théâtre d’une série de raids et d’affrontements qui ont causé la mort de Palestiniens et la blessure d’autres. La ville, autrefois animée, est aujourd’hui sous l’emprise de la peur et de la destruction. Ses ruelles sont jonchées de gravats, les maisons qui abritaient de nombreuses familles se sont vidées, ne laissant que silence et cendres. À Jabalya, les habitants entendent en permanence les drones tourner au-dessus de leurs têtes, voient les lueurs des missiles à l’horizon comme autant de signaux leur rappelant que la guerre n’est pas finie. Les mères craignent désormais de laisser leurs enfants sortir, même dans les rues proches, de peur d’une attaque soudaine. Les écoles sont fermées dans la majeure partie des quartiers, et les hôpitaux fonctionnent avec des moyens quasi inexistants. Même le pain et l’eau sont devenus un défi quotidien : les boulangeries ferment parfois faute de carburant ou de farine, et l’eau salée entre dans les maisons de façon irrégulière.
Jabalya n’est plus seulement une ville sinistrée, elle est le symbole d’une trêve qui n’a jamais connu le calme.
Rafah : le sud entre bombardements, fermeture et affrontements
Quant à Rafah, située tout au sud de la bande, elle s’est transformée d’une ville autrefois vivante en un champ de ruines et de sable jaune. Les deux années précédentes de bombardements ont détruit la plupart des bâtiments, la rendant quasi déserte, peuplée désormais uniquement de murs effondrés et de rues recouvertes de poussière. Malgré ce désastre, Rafah est redevenue aujourd’hui le centre des tensions après que des affrontements violents ont éclaté entre des résistants palestiniens et des forces israéliennes qui tentaient de progresser autour de la zone frontalière.
Des échanges intensifs de tirs se sont déroulés pendant des heures, opposant des armes légères et moyennes à un bombardement simultané aux abords de la ville. Ces affrontements sont les plus violents depuis l’annonce de la trêve, et signalent que la situation sur le terrain se dirige vers une nouvelle escalade. Le paysage à Rafah est aujourd’hui terrifiant : des ruines à perte de vue, des volutes de fumée s’élevant des bâtiments effondrés, et le bruit des explosions résonnant à l’horizon. Les chemins de terre, qui servaient auparavant de passages aux déplacés, sont devenus des zones de danger, et l’aide humanitaire qui devait entrer par le poste de passage de Rafah s’est complètement arrêtée.
Ainsi, la ville, jadis témoin du chaos, est redevenue un champ de confrontation réel, prouvant que la trêve ne tient que dans le nom, que le sud vit désormais l’avant-tempête.
Bombardement d’un café et massacre sur la plage de Deir al-Balah
La ville de Deir al-Balah, dans le centre du territoire, n’a pas non plus été épargnée par les violations. Cet après-midi, des avions israéliens ont visé un café sur la plage fréquenté par des jeunes et des déplacés, entraînant la mort d’au moins cinq personnes et la blessure de plus de quarante autres, dont certains dans un état critique.
Le lieu s’est instantanément transformé en scène chaotique : tables détruites, verre brisé, cris d’alerte parmi la fumée et la poussière. Les équipes de secours se sont précipitées, avec des outils limités, pour sauver ce qui peut l’être. Cette attaque atroce a provoqué un choc profond parmi les populations, car elle a visé une zone civile ouverte, loin de toute activité militaire identifiée.
Malgré l’horreur de l’événement, la presse israélienne a déclaré aujourd’hui qu’il n’y avait « aucun changement dans l’accord de cessation des hostilités » qualifiant ce qui se passe à Gaza de « mouvements de terrain limités ».
Des morts sous une trêve formelle
La trêve, présentée comme lueur d’espoir pour les Palestiniens, s’est transformée en réalité en nouveau voile de la souffrance.
À Jabalya, deux personnes ont été tuées lors d’un raid aérien, et d’autres sont tombées à Rafah sous les bombardements répétés. La majorité des victimes sont des civils – femmes, enfants et hommes qui tentaient d’échapper ou d’assurer les besoins de leur famille.
Cette trêve censée arrêter l’hémorragie enregistre désormais chaque jour de nouveaux chiffres de morts. Les habitants ne font plus guère de différence entre « guerre ouverte » et « trêve violée », car la souffrance quotidienne n’a pas changé. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de sécurité. Même dormir est un luxe, tant les bruits d’avions et d’explosions ne laissent pas place au repos.
C’est une trêve seulement de nom, tandis que la réalité insiste : la guerre continue, mais sous un autre visage — plus lent, moins bruyant.
L’aide humanitaire en péril
Dans ce contexte, le territoire vit une crise humanitaire sans précédent. L’aide, qui devait affluer via les points de passage, se heurte à des obstacles permanents : les camions chargés de nourriture et de médicaments attendent des jours avant d’être autorisés à entrer, souvent en quantités largement inférieures aux besoins.
Dans les hôpitaux, les médecins font face au drame avec des moyens réduits. Peu de médicaments, peu d’appareils de réanimation fonctionnels, tandis que le nombre de blessés dépasse largement la capacité d’accueil.
Les déplacés vivent dans des conditions épouvantables dans des camps improvisés, sans eau propre, sans installations sanitaires adéquates. Avec l’arrivée de l’automne, les maladies se propagent parmi les enfants en raison de l’humidité et de la malnutrition.
La trêve censée améliorer la situation humanitaire n’a rien changé sur le terrain : elle a seulement ralenti la souffrance, mais celle-ci reste continue.
Accusations croisées
Au milieu de tout cela, les accusations continuent de fuser entre les deux camps.
Israël évoque des « réponses limitées à des attaques palestiniennes », tandis que les factions palestiniennes affirment que c’est l’occupation qui a initié les violations de la trêve par les bombardements et les mouvements militaires.
Chaque partie tente de rejeter à l’autre la responsabilité de l’escalade, tandis que la communauté internationale reste spectatrice, se contentant de communiqués appelant au calme sans action concrète sur le terrain.
D’un autre côté, l’occupation utilise la question des prisonniers et otages comme levier politique, tandis que la résistance estime que la trêve ne peut tenir tant que le blocus de Gaza persiste et que l’aide n’entre qu’avec des conditions strictes.
Le résultat est que la trêve s’est muée en arène d’accusations mutuelles, pendant que les civils restent seuls à payer le prix des manœuvres politiques.
Fragilité de la trêve et ses causes
Plusieurs facteurs rendent la trêve actuelle vulnérable à un effondrement à tout moment.
Le premier est l’absence de confiance mutuelle, chaque camp estimant que l’autre profite de la pause pour se reconstituer militairement.
Le second est le manque de supervision internationale sérieuse : il n’existe pas de présence effective sur le terrain pour surveiller le respect des clauses.
Le troisième est la détérioration des conditions humanitaires : la faim, le désespoir et la destruction ne peuvent être contenus par de simples discours politiques.
De plus, les dossiers en suspens, comme l’échange de prisonniers et la reconstruction, n’ont pas connu de progrès réel, ce qui aggravent la fragilité de la situation.
La trêve à Gaza ressemble à un mur fissuré : il semble tenir à distance, mais risque de s’effondrer à tout moment.
Un avenir incertain
L’avenir à Gaza apparaît ouvert à des scénarios contradictoires.
Il est possible que les efforts régionaux et internationaux parviennent à stabiliser la trêve temporairement, si les points de passage sont élargis et l’aide afflue, ce qui donnerait un peu d’espoir aux habitants.
Mais si les violations et les opérations militaires persistent, le territoire pourrait connaître un nouvel épisode de violence encore plus intense que le précédent.
Il existe également la possibilité d’une nouvelle trêve mieux organisée, supervisée par des acteurs internationaux présents sur le terrain, mais pour l’instant aucun signal fort ne va dans ce sens.
En tout état de cause, les civils resteront les plus vulnérables, payant de leur vie les politiques, habitant dans les ruines, faisant la queue pour l’eau et la nourriture.
La trêve à Gaza n’a pas été une paix véritable, mais une période grise entre deux guerres.
Quarante-sept violations en dix jours suffisent à montrer que le feu n’a pas été éteint et que le silence actuel n’est que calme avant la tempête.
Jabalya vit encore sous l’écho des explosions passées, et Rafah n’est plus qu’un amas de sable et de souvenirs.
Et dans chaque maison de Gaza, une seule question se répète : quand cette boucle de guerre, trêve puis guerre prendra-t-elle fin ?
Les gens ne demandent plus grand-chose : juste un jour sans peur, une nuit sans bombardement, mais même ce rêve simple semble hors de portée. »
Gaza : entre une trêve violée et une paix qui ne naît jamais
« 20 octobre : il semble qu’il soit écrit aux Palestiniens de vivre dans un cercle de souffrance sans fin, comme si la douleur était devenue partie intégrante de leurs traits quotidiens, comme si leurs destins étaient tracés par le chagrin et le sang. À chaque fois qu’un espoir de paix à venir ou qu’une trêve destinée à tarir le saignement apparaît, Israël dévoile son visage réel et recommence l’histoire depuis le début. Une paix proclamée devant les caméras, une trêve consignée sur le papier, puis le lendemain, des bombardements ravivent les flammes. Ainsi, la scène se répète jusqu’à ce que les Palestiniens ne croient plus au calme, car ils savent qu’après vient la tempête.
Depuis que ce qu’on appelle « le processus de paix » a commencé, les Palestiniens n’ont jamais goûté à une paix véritable.
De nombreux accords, d’innombrables négociations, et des promesses jamais tenues.
Chaque fois que l’on avance vers l’espoir, des obstacles sont dressés, et les voix israéliennes s’élèvent pour parler de « sécurité », comme si la sécurité ne pouvait s’obtenir qu’au prix de la vie d’autrui. Israël utilise ce mot comme un prétexte permanent pour tout justifier : le siège, les bombardements, la famine, les meurtres.
Si un enfant meurt, elle dit s’être défendue ; si une maison est détruite, elle affirme que c’était pour protéger sa sécurité ; si Gaza s’embrase, elle prétend lutter contre le « terrorisme ». Mais qui pansera les plaies des mères ? Qui rendra vie à une ville qui déborde de mort chaque jour ?
À Gaza, la réalité est plus dure qu’on ne peut la décrire. C’est un lieu qui vit au bord de la vie. Ses rues sont brûlées, ses maisons démolies, ses enfants affamés et ses hôpitaux débordés. Les gens là-bas ne vivent pas comme les autres ; ils survivent jour après jour. La mère ne sait pas si demain elle nourrira ses enfants, le père ignore s’il rentrera vivant de sa recherche d’eau.
Tout à Gaza est difficile : même respirer est un défi, et même le silence devient un moyen de résistance.
Les trêves qui ont été annoncées au fil des années, quelque soit leur nom ou leur médiation, se ressemblaient toutes : courtes, fragiles, enfreintes avant que l’encre n’ait séché. Alors que les gens respirent enfin, les avions reviennent remplir le ciel. Et au moment où l’enfant croit que les bombardements sont finis, il entend un nouveau détonation qui vole son rêve de sommeil. Ainsi, la trêve se transforme en piège provisoire, en simple interlude silencieux entre deux guerres.
Quant au cessez-le-feu actuel, les Palestiniens avaient cru qu’il serait différent, qu’il leur porterait un peu de vie. Mais Israël, comme à son habitude, ne l’a pas respecté.
Il n’a pas fallu longtemps avant qu’elle ne viole le cessez-le-feu et ne déclenche une nouvelle vague de bombardements et de destruction. Des dizaines d’innocents sont tombés, des familles entières ont été anéanties, des maisons sont devenues des fosses communes. Le ciel pleuvait du feu, la terre se resserrait autour des corps des morts.
En quelques heures, Gaza a perdu ce qui lui restait de traits, tandis que le monde regardait dans un silence étrange.
Israël se justifie, le monde garde le silence, et seuls les Palestiniens paient le prix.
La trêve qui était née pour donner aux gens la sécurité s’est transformée en une autre tromperie. Et le cessez-le-feu dont tout le monde avait parlé est devenu un nouveau massacre. Comme si chaque accord dans ce conflit était condamné à mourir avant même de voir le jour. Comment peut vivre une paix dans une terre encore sous occupation ? Et comment un cessez-le-feu peut-il tenir quand il n’existe pas de volonté réelle de vivre ?
La réalité est qu’ Israël ne cherche pas une paix durable, mais des instants de silence durant lesquels elle peut réorganiser sa mise en scène de la force. Chaque trêve pour elle est une opportunité de reprendre son souffle, puis de frapper à nouveau.
Quant au Palestinien, il ne trouve aucun moment de repos ni pour enterrer ses morts avant d’entendre les avions revenir. Il vit dans une boucle fermée de mort, où il n’y a ni commencement ni fin, seulement la continuité de la souffrance.
Dans les rues de Gaza aujourd’hui, les gens marchent parmi les décombres comme s’ils avançaient parmi des cimetières. L’enfant porte sa poupée déchirée, la mère traîne son fils blessé à la recherche d’un hôpital, le père lève la tête vers le ciel et demande : « Où est la justice ? » Mais le ciel est silencieux, le monde occupé par des discours sur le « droit d’Israël à se défendre », comme si le sang palestinien n’avait aucune valeur, comme si sa souffrance n’était qu’un épisode éphémère dans les journaux télévisés.
Pourtant, malgré toute cette injustice, il reste à Gaza des raisons de vivre. De sous les décombres naissent des enfants, parmi les ruines montent des cris d’espoir, et des gens sortent pour dire au monde : nous restons. Ils ne possèdent pas d’avions, ni de missiles, mais ils possèdent ce qu’Israël ne possède pas : la foi en la justice de leur cause. Cela suffit à leur permettre de tenir, même quand il ne reste plus rien. Il n’y a pas de sécurité sans justice, pas de paix sans égalité, pas de trêve sans engagement.
Tant qu’Israël ne comprendra pas que sa sécurité ne se construit pas sur la mort des Palestiniens, elle restera dans une peur éternelle, car la vraie peur n’est pas des roquettes, mais de la vérité : personne ne peut vivre en paix au-dessus des plaies d’autrui.
Le sang palestinien n’est pas un prix à payer pour la sécurité de qui que ce soit ; c’est une marque sur le front de l’humanité silencieuse. Gaza, malgré toute sa douleur, restera témoin que le droit ne meurt pas, même s’il est écrasé sous les décombres. »
Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :
*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix. *Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se consacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance. Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.
Partie 541 : 6 octobre. Partie 542 : 7 octobre. Partie 543 : 7 octobre (1). Partie 544 : 8 octobre. Partie 545 : 9 -10 octobre. Partie 546 : 9-10-11 octobre. Partie 547 : 11-12 octobre. Partie 548 : 13 octobre. Partie 549 : 14 octobre. Partie 550 : 15 octobre. Partie 551 : 16 octobre. Partie 552 : 17 octobre. Partie 553 : 18-19 octobre.
* Témoignages du 20 novembre 2023 au 5 janvier 2025 (partie 1 à 268) * Témoignages du 5 janvier au 9 mai 2025 (partie 269 à 392) * Témoignages du 10 mai au 5 octobre 2025 (partie 393 à 540)
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