Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 223 – 16 novembre – Récits et rêves de déplacé.e.s / Aggravation de la crise humanitaire dans le Nord de Gaza et statistiques du ministère de la Santé

Brigitte Challande, 17 novembre 2024. Abu Amir envoie deux textes, le 16 novembre, et Marsel communique les dernières statistiques.

« Espoirs et souffrances dans les camps de déplacés : récits et souvenirs de voyages de souffrance et d’espoir

Les familles déplacées dans les camps de déplacés sont confrontées à des conditions difficiles, car leur vie quotidienne représente de durs défis qui les obligent à coexister avec l’insécurité, la pénurie de ressources et la difficulté de s’adapter à une nouvelle vie dans les camps. Dans chaque recoin de ces camps, les histoires de personnes déplacées se répètent, exprimant leur souffrance et révélant les dimensions humaines douloureuses que ce groupe vit au quotidien.

Des Palestiniens inspectent les dégâts dans une école abritant des personnes déplacées, après qu’elle a été touchée par une frappe israélienne, à Gaza, le 14 novembre 2024. (Reuters)

Dans ce rapport, nous passons en revue certaines des histoires réelles racontées par les personnes déplacées, qui montrent un aspect de leur vie amère et de leurs simples espoirs qu’ils rêvent de réaliser au milieu de ce cauchemar permanent.

Un père raconte son voyage avec sa famille pendant le déplacement : « Lorsque nous avons dû fuir, nous n’avons rien pu emporter de chez nous. Nous sommes partis sans bagages ni nourriture, même nos papiers d’identité, et nous n’avions que les vêtements que nous portions. Sur le chemin, ma femme portait notre bébé d’un an, tandis que j’essayais de protéger mes autres enfants au milieu du chaos. Nous avons continué à marcher pendant plus de 10 heures sur les routes détruites, sans eau ni nourriture, vivant uniquement d’espoir, attendant un moment de sécurité où nous atteindrions un endroit que nous pourrions appeler « sanctuaire ».

À l’intérieur du camp, les femmes et les enfants sont les plus touchés par les conditions difficiles, car les femmes dans les camps souffrent d’un manque d’intimité, de mauvaises conditions de santé et des défis permanents liés à la prise en charge de leurs enfants dans un contexte de pénurie de vivres. Une mère raconte son expérience : « Nous vivons dans une petite tente avec ma famille de huit personnes. Il n’y a aucune intimité et tout est exposé. J’ai peur pour mes enfants car il n’y a pas d’endroits sûrs à l’intérieur du camp où ils peuvent jouer. La nuit, le froid est si intense que nous ne pouvons pas dormir, car nous nous blottissons tous ensemble dans la tente pour nous tenir chaud. Lorsqu’il pleut, tout le sol devient boueux et l’eau pénètre dans les tentes, ce qui rend le sommeil presque impossible. Je pensais que le déplacement serait temporaire, mais les jours passent et nous ne voyons aucun espoir de revenir à notre vie normale. »

Les enfants des camps ont une grande part de souffrance, car beaucoup d’entre eux ont perdu la possibilité de s’instruire et sont aujourd’hui confrontés à des conditions qui ne sont pas dignes de leur enfance. Un garçon de 10 ans nous raconte son parcours de déplacement : « Au début de la guerre, nous avions très peur, mais maintenant nous vivons dans cette peur tous les jours, comme si c’était quelque chose de normal. Je ne vais plus à l’école, mes amis et mes jouets me manquent, et nous n’avons rien ici dans le camp à part ces tentes et quelques jouets simples. Je rêve de retourner à mon école et de revoir mes amis. »

De simples souhaits racontent de nombreux rêves perdus pour les femmes et les enfants. Les femmes rêvent d’un retour à la stabilité pour pouvoir se libérer des contraintes de la vie dans le camp. Une femme d’une quarantaine d’années déclare : « Je souhaite retourner chez moi, là où j’ai eu des souvenirs avec mes enfants. Les odeurs de ma cuisine me manquent, et j’aimerais à nouveau cuisiner un repas en famille sur mon fourneau, mais ici il n’y a rien d’autre que la petite aide qui nous suffit à peine. »

Une petite fille de 8 ans, quant à elle, raconte son souhait simple : « Je rêve d’avoir une poupée et de vivre dans une grande maison avec un jardin où nous pourrions planter des fleurs. Je ne veux plus vivre ici, je veux aller jouer avec mes amis et retourner chez nous. »

Malgré toutes leurs souffrances, les déplacés gardent encore un petit espoir de voir leur vie reprendre un jour son cours normal. Autre histoire touchante : celle d’un homme de 70 ans qui raconte : « J’ai connu de nombreuses crises dans ma vie, mais celle-ci est la plus dure de toutes. Je ne peux pas me déplacer facilement et je suis arrivé ici en souffrant de nombreuses maladies. J’avais une petite ferme dans le nord de la bande de Gaza, que j’adorais et dont je cultive la terre. Chaque matin, je me réveille en souhaitant pouvoir retourner sur cette terre pour m’occuper des oliviers que j’ai plantés de mes propres mains, et je rêve du jour où je reverrai mes petits-enfants jouer dessus. »

Les enfants des camps, eux, souhaitent avoir le minimum de vie qui rendrait leur enfance moins douloureuse. L’une des filles du camp, âgée de 12 ans, dit qu’elle espère avoir la possibilité de reprendre ses études et de revoir sa ville natale. « Je veux apprendre et devenir médecin plus tard pour pouvoir aider les personnes en crise. Je rêve de vivre dans une maison, pas dans une tente, et d’avoir un lit pour moi. Je ne veux plus vivre ici. Je veux vivre en paix. »

Les histoires des personnes déplacées mêlent espoir et douleur, alors que chacune d’entre elles tente de continuer malgré les conditions difficiles, s’accrochant à un faible espoir pour l’avenir. Bien que leurs maisons détruites leur manquent, elles rêvent d’une vie sûre et d’un environnement qui corresponde à leur humanité, loin des camps qui sont devenus un lieu temporaire dont on craint qu’il ne devienne permanent. Les souhaits exprimés par les personnes déplacées, malgré leur simplicité, reflètent la profondeur de leur souffrance et leurs espoirs d’une vie digne, une vie dans laquelle la sécurité et la dignité sont disponibles et dans laquelle leur dignité est respectée.

Ils ne rêvent pas de l’impossible, ils veulent simplement retrouver la vie simple qu’ils ont perdue et ils espèrent que l’agression qui les a forcés à fuir cessera, pour qu’ils puissent retourner chez eux et vivre une vie digne d’eux et de leurs enfants. »

« Le nord de Gaza sous siège et bombardement : une catastrophe humanitaire qui s’aggrave

Pour le 43e jour consécutif, le nord de Gaza reste sous un siège israélien strict, dans un contexte d’intensification des bombardements aériens et d’artillerie qui ont touché toutes les zones du gouvernorat du nord.

L’isolement complet imposé par l’occupation israélienne a rendu impossible l’accès aux services de base et à l’aide humanitaire, aggravant les souffrances des zones civiles densément peuplées. Le siège israélien a coupé tous les moyens de vie normale pour les habitants du nord de Gaza. De graves pénuries de denrées alimentaires de base et d’eau potable ont été signalées, associées à un arrêt presque total des soins médicaux. Cette situation est aggravée par l’agression militaire en cours, qui a encore plus dévasté les infrastructures déjà paralysées, plongeant la région dans l’une des pires catastrophes humanitaires des temps modernes.

Pendant ce temps, pour le 25e jour consécutif, les forces d’occupation israéliennes continuent de perturber par la force les opérations de défense civile dans le nord de Gaza. Les attaques visent notamment les centres de secours et les équipes de terrain, privant ainsi des milliers de civils de services d’urgence, notamment de secours aux personnes coincées sous les décombres et de premiers secours. Les rapports indiquent que le ciblage délibéré des équipes de défense civile a intensifié la crise. Les équipes de secours ne peuvent pas accéder aux zones les plus touchées en raison des bombardements incessants et des effondrements qui en résultent. En outre, les restrictions imposées à la circulation des ambulances et de l’aide ont entraîné la mort de nombreux blessés qui auraient pu être sauvés dans de meilleures circonstances.

⌈Scènes horribles du massacre commis par l’aviation israélienne avec le bombardement de l’école d’Abu Assi dans le camp de réfugiés de Shatea, à l’ouest de la ville de Gaza. (vidéo épouvantable de Eye on Palestine)⌉

Malgré les avertissements répétés de l’ONU et des organisations internationales sur l’impact catastrophique de l’agression israélienne sur la population de Gaza, l’occupation continue de cibler systématiquement les civils et les infrastructures pour le 407e jour. Les statistiques sur le terrain révèlent que cette agression a fait plus de 147.000 morts et blessés, dont la majorité sont des femmes et des enfants. En outre, plus de 10.000 personnes sont toujours portées disparues, leur sort étant inconnu. Les attaques ont causé la destruction généralisée d’infrastructures vitales à Gaza, notamment des hôpitaux, des écoles et des réseaux d’eau et d’électricité, laissant l’ensemble du territoire confronté à un effondrement humanitaire et économique complet.

Dans le nord de Gaza en particulier, le bilan de l’agression généralisée a dépassé les 2.000 morts et plus de 6.000 blessés ces dernières semaines. Ce nombre élevé de victimes résulte de bombardements aveugles ciblant des habitations, des installations médicales et des infrastructures de la vie quotidienne. Les survivants souffrent de graves traumatismes psychologiques en raison des scènes omniprésentes de mort et de destruction qui font désormais partie de leur quotidien. En outre, l’occupation a restreint la liberté d’action des équipes de défense civile dans ces zones, ce qui rend encore plus difficile le sauvetage des blessés et la récupération des corps sous les décombres. Alors que le siège et les bombardements persistent, les organisations humanitaires sont confrontées à des difficultés croissantes pour fournir l’aide dont les civils ont tant besoin.

Dans ce contexte, le Dr Hossam Abu Safieh, directeur de l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, a déclaré que la situation médicale à l’hôpital est devenue catastrophique en raison de graves pénuries de fournitures médicales et de coupures de courant constantes. Le Dr Abu Safieh a expliqué que les équipes médicales n’ont reçu aucune réponse aux appels répétés pour une aide essentielle, ce qui a conduit à la détérioration des conditions de vie des patients et des blessés, dont beaucoup sont confrontés à une mort lente en raison du siège strict. Il a noté que les hôpitaux du nord de Gaza sont submergés par le grand nombre de blessés qui arrivent chaque jour en raison des bombardements incessants. Le personnel médical travaille dans des conditions presque impossibles, manque de médicaments et d’équipements essentiels, tout en étant confronté à des menaces constantes dues à la proximité des hôpitaux avec les zones de bombardement.

Au milieu de ces circonstances tragiques, les Nations Unies et les organisations internationales de défense des droits de l’homme continuent de lancer des appels répétés à une action urgente pour mettre fin à l’agression israélienne et lever le siège de Gaza. Cependant, ces appels restent sans réponse alors que l’occupation persiste, renforcée par le soutien politique et militaire de certaines grandes puissances.

Les experts des droits de l’homme avertissent que la poursuite de la situation actuelle à Gaza pourrait conduire à une catastrophe humanitaire sans précédent, en particulier à l’approche de l’hiver, qui menace d’aggraver les souffrances de la population assiégée. Ils soulignent que la communauté internationale est confrontée à un test moral crucial : agir de manière décisive pour mettre fin à cette tragédie ou subir les conséquences d’un silence qui équivaut à une complicité. Sous le siège et les bombardements en cours, la population de Gaza est confrontée à l’une des pires crises humanitaires de l’histoire moderne. Les chiffres et les statistiques mettent en évidence l’ampleur des souffrances, mais derrière ces chiffres se cachent des histoires humaines douloureuses et des rêves brisés.

Malgré tous les appels et les demandes d’action, la communauté internationale reste incapable d’apporter des solutions, laissant la population de Gaza payer seule le lourd tribut de cette tragédie. Pour mettre fin à cette catastrophe, il faut une action internationale immédiate et efficace pour mettre fin à l’agression et lever le siège. D’ici là, la question se pose : combien de temps encore le monde restera-t-il silencieux face aux souffrances de toute une population ? »

Marsel nous envoie le 16/11 les statistiques effroyables du Ministère de la Santé de Gaza

Ministère de la Santé à Gaza : Rapport statistique quotidien sur le nombre de martyrs et de blessés à la suite de l’agression israélienne en cours pour le 407e jour sur la bande de Gaza.

▪️ L’occupation israélienne commet 3 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, dont 35 martyrs et 111 blessés sont arrivés dans les hôpitaux au cours des (dernières 24 heures).

Un certain nombre de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulanciers et les équipes de la défense civile ne peuvent pas les atteindre.

Le bilan des morts de l’agression israélienne s’élève à 43.799 martyrs et 103.601 blessés depuis le 7 octobre 2023.


Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se concacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

1ère partie des témoignages : du 20.11 au 15.12. 2ème partie : du 18 au 27.12. 3ème partie : du 30.12.2023 au 01.01.2024. 4ème partie : les 3 et 4 janvier. 5ème partie : les 7 et 8.01. 6ème partie : les 9 et 10 janvier. 7ème partie : du 11 au 15 janvier. 8ème partie : du 16 au 18 janvier. 9ème partie : nouveaux récits, du 16 au 18 janvier. 10ème partie : les 18 et 19 janvier. 11ème partie : les 19 et 20 janvier. 12ème partie : les 21 et 22 janvier. 13ème partie : 22 janvier. 14ème partie : 23-24 janvier. 15ème partie : 25 et 26 janvier. 16ème partie : 25 au 27 janvier. 17ème partie : 28 janvier. 18ème partie : 29 et 30 janvier. 19ème partie : 30.1 et 2.2. 20ème partie : 3 au 6 février. 21ème partie : 7 et 8 février. 22ème partie : 8 février. 23ème partie : 10 au 12 février. 24ème partie : 13 et 14 février. 25ème partie : 16 février. 26ème partie : du 17 au 19 février. 27ème partie : 20-21 février. 28ème partie : 23 février. 29ème partie : 24-26 février. 30ème partie : 26-29 février. 31ème partie : 29 février/1er mars. 32ème partie : 1-2 mars. 33ème partie : 3-4 mars. 34ème partie : 4 mars. 35ème partie : 5 mars. 36ème partie : 6-7 mars. 37ème partie : 8-9 mars. 38ème partie : 10-11 mars 2024. 39ème partie : 13 mars. 40ème partie : 14 mars. 41ème partie : 14-15 mars. 42ème partie : La situation des pêcheur.e.s. 43ème partie : 17 mars. 44ème partie : 19 mars. 45ème partie : 22 mars. 46ème partie : 23 mars. 47ème partie : 23 mars (suite). 48ème partie : 25 mars. 49ème partie : 27-28 mars. 50ème partie : 29-30 mars. 51ème partie : 1-2 avril. 52ème partie : 3 avril. 53ème partie : 5 avril. 54ème partie : 3-6 avril. 55ème partie : 7 avril. 56ème partie : 10 avril. 57ème partie : 11-12 avril. 58ème partie : 14 avril. 59ème partie : 15-16 avril. 60ème partie : 16-17 avril. 61ème partie : 17/18 avril. 62ème partie : 19 avril. 63ème partie : 19 avril. 64ème partie : 23 avril. 65ème partie : 26 avril. 66ème partie : 28 avril – Réflexions d’Abu Amir. 67ème partie : 28 avril. 68ème partie : 1-2 mai. 69ème partie : 1-4 mai. 70ème partie : 5-6 mai. 71ème partie : 6 mai. 72ème partie : 7 mai (1). 73ème partie : 7 mai (2). 74ème partie : 9 mai. 75ème partie : 9 mai (1). 76ème partie : 10 mai. 77ème partie : 11 mai. 78ème partie : 12 mai. 79ème partie : 14 mai. 80ème partie : 17 mai. 81ème partie : 18 mai. 82ème partie : 19 mai. 83ème partie : 19-20 mai. 84ème partie : 21 mai (1). 85ème partie : 21 mai (2). 86ème partie : 23-24 mai. 87ème partie : 23-24 mai (1). 88ème partie : 26 mai. 89ème partie : 27 mai. 90ème partie : 31 mai. 91ème partie : 1er juin. 92ème partie : 2 juin. 93ème partie : 3 juin. 94ème partie : 4 juin. 95ème partie : 6 juin. 96ème partie : 7 juin. 97ème partie : 3-4-5 juin. 98ème partie : 8 juin. 99ème partie : 1-6 juin. 100ème partie : 8 juin. 101ème partie : 10-12 juin. 102ème partie : 12 juin. 103ème partie : 8 et 13 juin. 104ème partie : 13 juin. 105ème partie : 17 juin. 106ème partie : 19 juin (1). 107ème partie : 19 juin (2). 108ème partie : 22 juin. 109ème partie : 23 juin. 110ème partie : 24 juin. 111ème partie : 25 juin. 112ème partie : 26 juin. 113ème partie : 26 juin (1). 114ème partie : 27 juin. 115ème partie : 28 juin. 116ème partie : 30 juin. 117ème partie : 2 juillet. 118ème partie : 3 juillet. 119ème partie : 5 juillet. 120ème partie : 6 juillet. 121ème partie : 7 juillet. 122ème partie : 8 juillet. 123ème partie : 9 juillet. 124ème partie : 10 juillet. 125ème partie : 12 juillet. 126ème partie : 13 juillet. 127ème partie : 12-13 juillet. 128ème partie : 19 juillet. 129ème partie : 21 juillet. 130ème partie : 23 juillet. 131ème partie : 20-26 juillet. 132ème partie : 27 juillet. 133ème partie : 28 juillet. 134ème partie : 29 juillet. 135ème partie : 30 juillet. 136ème partie : 30 juillet-1. 137ème partie : 31 juillet. 138ème partie : 3 août. 139ème partie : 4 août. 140ème partie : 7 août. 141ème partie : 7 août-1. 142ème partie : 9 août. 143ème partie : 10 août. 144ème partie : 10 août-1. 145ème partie : 11 août. 146ème partie : 13 août. 147ème partie : 15 août. 148ème partie : 17 août. 149ème partie : 18 août. 150ème partie : 19 août. 151ème partie : 19 août/1. 152ème partie : 20 août. 153ème partie : 21 août. 154ème partie : 22-23 août. 155ème partie : 25 août. 156ème partie : 27 août. 157ème partie : 27 août-1. 158ème partie : 29 août. 159ème partie : 30 août. 160ème partie : 30 août-1. 161ème partie : 3 septembre. 162ème partie : 4 septembre. 163ème partie : 6 septembre. 164ème partie : 6 septembre-1. 165ème partie : 9 septembre. 166ème partie : 10 septembre. 167ème partie : 11 septembre. 168ème partie : 13 septembre. 169ème partie : 14 septembre. 170ème partie : 15 septembre. 171ème partie : 17 septembre. 172ème partie : 18 septembre. 173ème partie : 20 septembre. 174ème partie : 21-22 septembre. 175ème partie : 23 septembre. 176ème partie : 24 septembre. 177ème partie : 25 septembre. 178ème partie : 28 septembre. 179ème partie : 27 septembre. 180ème partie : 27 septembre/1. 181ème partie : 29/30 septembre. 182ème partie : 1er octobre. 183ème partie : 2 octobre. 184ème partie : 3 octobre. 185ème partie : 4 octobre. 186ème partie : 5 octobre. 187ème partie : 7 octobre. 188ème partie : 8 octobre. 189ème partie : 9 octobre. 190ème partie : 5-11 octobre. 191ème partie : 12 octobre. 192ème partie : 13 octobre. 193ème partie : 15 octobre. 194ème partie : 16 octobre. 195ème partie : 17 octobre. 196ème partie : 18-19 octobre. 197ème partie : 20 octobre. 198ème partie : 21 octobre. 199ème partie : 23 octobre. 200ème partie : 23 octobre (suite). 201ème partie : 24 octobre. 202ème partie : 25 octobre. 203ème partie : 26 octobre. 204ème partie : 26 octobre (suite). 205ème partie : 26-27 octobre. 206ème partie : 28 octobre. 207ème partie : 29 octobre. 208ème partie : 31 octobre. 209ème partie : 3 novembre. 210ème partie : 3 novembre. 211ème partie : 4 novembre. 212ème partie : 5 novembre. 213ème partie : 6 novembre. 214ème partie : 7 novembre. 215ème partie : 8 novembre. 216(1) partie : 8 novembre 2024. 216(2) partie : 8 novembre 2024. 217ème partie : 9 novembre. 218ème partie : 11 novembre. 219ème partie : 11 novembre (1). 220ème partie : 13 novembre. 221ème partie : 14 novembre. 222ème partie : 15 novembre 2024.

Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org