Al-Mayadeen, 8 octobre 2023. Dans son éditorial de dimanche, le journal de l’occupation israélienne Haaretz a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était « responsable de la catastrophe qui a frappé Israël à l’occasion de Souccot [une fête juive] ».

Le quotidien a noté que Netanyahu tentait « d’échapper à ses responsabilités et de rejeter la faute sur les chefs de l’armée, d’Aman [renseignements militaires] et du Shin Bet ».

Haaretz a ajouté dans son éditorial : « Le Premier ministre, qui se targuait de sa vaste expérience politique et de son habileté irremplaçable en matière de sécurité, n’a absolument pas reconnu le danger dans lequel il a sciemment conduit le pays lorsqu’il a établi le gouvernement d’annexion et d’expropriation. lorsqu’il a nommé Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir à des postes clés, et lorsqu’il a mené une politique étrangère qui a publiquement ignoré la présence et les droits des Palestiniens. »

Le journal l’a en outre accusé de sous-estimer « l’ennemi et ses capacités militaires (…). Cependant, l’échec des services de renseignement et de l’armée n’exonère pas Netanyahu de sa responsabilité globale dans la crise, car il est le décideur suprême des affaires étrangères et de sécurité israéliennes. »

Par ailleurs, d’autres médias israéliens ont rapporté qu’en marge de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, lancée hier par la Résistance palestinienne, le front nord avec le Liban a été témoin de bombardements visant trois avant-postes militaires israéliens sur le sol libanais occupé dans les fermes de Chebaa, pour lesquels la Résistance libanaise a revendiqué responsabilité.

Cette carte montre la décolonisation de ce qu’on appelle l’enveloppe de Gaza au cours des 12 dernières heures, alors que les combattants de la résistance ont pris d’assaut en masse les colonies et les bases des FOI.

300 tués, 750 disparus

Plus tôt, les médias israéliens avaient rapporté que des estimations non officielles révélaient que près de 750 Israéliens étaient toujours portés disparus, et que des combattants palestiniens étaient toujours présents dans les colonies israéliennes.

Les médias israéliens ont confirmé que les affrontements se poursuivent à Kfar Azza et Be’eri, et que « le contrôle n’a pas encore été établi » sur les zones de Sderot, Zikim, Re’im et Sufa.

Parallèlement, le ministère israélien de la Santé a signalé que le nombre de morts s’élevait à 300, tandis que 1.864 étaient blessés, dont 19 cliniquement morts et 326 dans un état critique.

En outre, les médias israéliens ont indiqué qu’un soldat israélien s’était suicidé dans le kibboutz Re’im en utilisant son arme à feu personnelle à la suite de l’opération palestinienne.

De plus, les forces d’occupation israéliennes ont déclaré : « L’ensemble de la zone de responsabilité de la division de Gaza a désormais été déclarée zone militaire fermée », dans un communiqué publié sur X.

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont annoncé que des affrontements entre la Résistance et les forces d’occupation israéliennes se poursuivaient sur plusieurs fronts, notamment Soufa et Kibboutz Holit.

Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam, a confirmé que le nombre de prisonniers israéliens est « plusieurs fois supérieur à ce que pense l’entité sioniste ». Il a adressé un message au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, déclarant que ses menaces contre Gaza sont un « pari perdu après que les soldats sont tombés comme des sauterelles et que des centaines d’entre eux ont fui ». Il a souligné que l’entité est confrontée à une crise profonde, « après avoir été témoin du courage de nos hommes ».

Article original en anglais sur Al-Mayadeen / Traduction MR

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