Partager la publication "Les gouvernements désormais ouvertement ennemis des peuples"
Daniel Vanhove, 19.02.2022. Plus un jour ne passe où les responsables politiques occidentaux ne se révèlent être au service de leurs maîtres et leur religion : la privatisation, outil de la haute finance contre les acquis lentement arrachés au patronat par d’âpres luttes citoyennes, mais détricotés l’un après l’autre, « quoi qu’il en coûte ».
Pour ce faire, tous les moyens sont utilisés, y compris ceux qui invalident tout Etat qui se revendique de la « démocratie » et de « l’État de droits »: mensonges, corruption, pratiques policières ultra-violentes, désinformations orchestrées, déni de droits élémentaires, évasion fiscale, élimination de témoins gênants, justice à géométrie variable, tromperies, discriminations…
Ainsi, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau qui avait courageusement fui l’arrivée des routiers et dont le passé judiciaire est loin d’être exemplaire, vient d’invoquer une loi d’exception qui permet aux banques de geler les comptes des participants au Convoi de la Liberté sans même passer par la décision d’un juge. Ce qui a eu pour résultat un rush des particuliers pour tenter de sortir de l’argent liquide de leurs comptes, entraînant des « pannes » d’un système bancaire faisant partie du système, ce qui entamera un peu plus encore la confiance déjà toute relative entre les citoyens et leurs banques.
Bref, toutes méthodes criminelles qui ont pour conséquences une exécration croissante et un rejet massif des classes dirigeantes et leurs relais de la part des citoyens, risquant à tout moment de dégénérer en affrontements graves aux allures de guerre civile.
Le paradigme que ces responsables politiques semblent ne pas vouloir intégrer dans leur logiciel est que l’information est désormais omniprésente et circule à la vitesse de l’éclair. Certes, ils tentent de se l’approprier par l’entremise de leurs copains milliardaires, soutiens de leurs campagnes électorales et qui profitent bien du renvoi d’ascenseur une fois leur poulain en place, mais les citoyens ne sont plus dupes de ces accointances et tournent de plus en plus souvent le dos à l’information officielle des chaînes publiques et privées pour trouver via internet des sites alternatifs plus crédibles. Et malgré le nombre d’intox qui y circulent, tout citoyen peut faire le travail pour s’assurer de ne pas être trompé. Et de manière générale, cela fonctionne plutôt bien.
N’est qu’à voir la résistance qui s’est manifestée dans tous les pays soumis à la propagande sanitaire du Coronavirus présenté aux populations comme éradicateur de la moitié de la population mondiale. La peur panique que les technocrates ont tenté d’inoculer à coups de chiffres tronqués et de mensonges répétés sur toutes les ondes et à tout bout de champ n’y a rien fait. Les plus lucides sont restés mobilisés et ont produit quantité de travaux contestant la version officielle pourtant relayée avec des moyens hors normes par les courroies de transmission des Bigpharmas. Et au bout de deux ans d’imposture, l’affaire se délite, quantité de « vaccins » doivent être jetés pour date de péremption dépassée (bravo certains responsables de l’UE se frottant les mains des juteux profit à venir !), et le temps des règlements de compte arrive via de futurs procès avec les peines qui seront réclamées contre tous ceux qui auront participé de près ou de loin à cette criminelle imposture.
Mais ce que l’on voit au niveau intérieur ne sont que les effets de ce qui se déroule en amont. Les tensions dans le monde sont exacerbées et un rien pourrait mettre le feu aux poudres et déclencher un affrontement entre grandes puissances : en réalité, la caste des nantis réagit à la perte de son hégémonie qu’elle ne tolère pas voir mise à mal, et rien que l’idée de renoncer à ses butins en passant d’un monde unipolaire à un monde multipolaire l’insupporte.
Chacun peut le voir aujourd’hui dans la tension extrême induite par les USA et son bras armé en Europe l’OTAN à l’encontre de la Russie, prenant l’Ukraine comme prétexte ou autrement dit, en otage. Les USA ont environ 750 bases militaires implantées partout dans le monde. Comment attendre d’un tel Etat, dont plus de la moitié du budget « recherche » est consacré à l’industrie de l’armement et qui dépense plus de 2 milliards de $/jour (!) pour son département Défense, la moindre démarche de pacification des relations internationales ? Dans leur obsession d’hégémonie totale sous-tendue par l’idéologie capitaliste sans limite, ces bases aux coûts exorbitants ainsi que les sommes astronomiques investies dans cette industrie mortifère doivent tôt ou tard être rentables pour ses investisseurs. Aussi, les pays qui se sont faits encerclés ou qui ont accepté leur présence sur leur sol n’ont qu’à bien se tenir, sous peine de représailles scélérates.
La Russie, complètement encerclée par les pays qui sont entrés dans l’OTAN depuis la fin de l’URSS, a fini par imposer ses lignes rouges et averti ses voisins que le moindre pas supplémentaire en sa direction serait déclencheur d’une guerre. Le président russe est dès lors présenté comme l’ogre et l’Occident, comme à son habitude, comme la victime des vues totalitaires russes. Or, si guerre il devait y avoir, en tant que pays européens voisins, nous pouvons avoir toutes les craintes qu’un conflit d’envergure inédite se solde par une fin probable de l’appendice européen tel qu’existant. Et l’incompétence avérée de la gestion de la crise Covid nous a démontré à quel point l’Europe et ses responsables sont complètement incapables d’organiser les choses dès qu’ils sont quelque peu bousculés dans leur train-train de fonctionnaires surpayés. Les réflexes nationalistes reprennent de suite le dessus et c’est le « chacun pour soi » qui prévaut. Comment pourrait-on les imaginer devoir gérer un conflit d’une telle ampleur avec le voisin russe dont la Chine a annoncé qu’elle ne resterait pas bras croisés en cas d’affrontements contre lui ?! L’instant est grave.
Les instances européennes auront-elles le courage de dire non à l’OTAN et refuser le risque d’une telle déflagration qui pourrait assurément faire beaucoup plus de victimes dans la population qu’un virus fantasmé ? Rien n’est moins sûr et tout indique le contraire. La caste au pouvoir n’est plus au service des peuples et n’a pour préoccupation majeure que ses propres intérêts. Lors de sa première intervention liée à l’ainsi nommée « crise sanitaire » quand E. Macron s’est adressé aux citoyens via la télé, il a prononcé à plusieurs reprises dans une mise en scène théâtrale, l’expression « nous sommes en guerre ». En réalité, la « guerre » dont il est question ne l’est pas contre un improbable virus, mais contre le peuple. Dont il a osé dire qu’il avait bien envie d’en « emmerder » une partie. Jamais de tels propos n’ont été tenus par un président en exercice. Et au-delà de la forme, c’est vraiment sur le fond que les Français devraient s’interroger, sinon de comprendre à quel point le dédain de sa classe dirigeante pour la population est à son comble dans ce quinquennat du pire.
Aujourd’hui, les libertés individuelles n’ont jamais été autant brimées, et les FDO sont en roue libre, molestant, éborgnant, mutilant des individus en toute impunité. Tout semble se déglinguer à vitesse accélérée en Macronie. Au point de voir avec effroi l’émergence de courants d’extrême-droite, ne s’encombrant plus d’utiliser des formules voire des comportements fascistes, sans que cela ne soulève de réprobation de la part des instances responsables. Avec en toile de fond, une entente des argentiers aux manœuvres dont on peut dire sans sourciller qu’ils sont bien les « complotistes » dont ils qualifient ceux qui leur résistent. En revanche, l’intérêt de ce moment de crise est de révéler les tréfonds de ce qu’il en est, tant au niveau des gouvernements soumis aux diktats de certains lobbies que des individus eux-mêmes.
Et pour revenir aux questions essentielles qui occupent les citoyens de tous pays : veulent-ils vivre en guerre ? Evidemment que non ! Veulent-ils vivre muselés et privés de liberté ? Pareil ! Veulent-ils voir leurs acquis spoliés par des Etats gangrenés par la corruption et les mensonges, mal gérés, ruinés par leurs aventures guerrières ? Toujours, non ! Or, que voyons-nous se réaliser concrètement sous nos yeux ? L’inverse ! Nos armées mènent des guerres un peu partout, à travers des alliances plus que douteuses, à l’encontre de pays qui ne nous ont jamais agressés. Quand l’Afghanistan nous a-t-il déclaré la guerre ? Ou l’Irak, ou la Libye, la Syrie, le Yémen, le Mali ? Jamais ! Mais nous violons le droit et allons les bombarder et les dévaster de telle manière qu’il leur faudra plusieurs générations pour se relever. Et quels sont les peuples qui ont été consultés par leur gouvernement avant que ces derniers ne décident de tels crimes à l’encontre de pays et de populations qui n’ont pas notre technologie pour se défendre ? Aucun. Ces décisions sont prises par-dessus nos têtes. Comme les mesures les plus absurdes et contradictoires lors de cet épisode Covid. Comme la vente d’armes à des pays qu’en d’autres moments nous qualifions de dictatures infréquentables sauf quand il s’agit d’y signer de gros contrats, avec à n’en pas douter, de sérieuses retro-commissions versées dans les paradis fiscaux que la caste déclare traquer. Selon ATTAC, en 2017, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises représentait 20% du PIB. Après 5 ans de quinquennat Macron, elle représente… 43% du PIB !
Où que l’on observe nos appareils d’États, ceux-ci paraissent pourris. Et comme dit l’adage, c’est par la tête que pourrit le poisson ! Quelle indécence d’aller donner nos leçons de bonne gestion et de bienséance aux gouvernements que nous traitions de « républiques bananières » les nôtres construites sur les vols et les crimes de masse sont assurément pires ! La question qui surgit alors est : jusqu’à quand une telle dérive sera-t-elle possible, avant que l’effondrement ne s’accélère et soit définitif au point de tous nous engloutir ? Réveillez-vous, et ne vous laissez plus distraire par les faits divers que l’on vous présente comme essentiel : ici un bout de tissu, là un prénom qui ne conviendrait pas doublé d’une théorie de « grand remplacement » ou encore, de la bonne manière de se masquer ou non… Tout cela ne sert qu’à confondre la raison. Et ne pensez pas que je force le trait : même l’Etat sous « Mac-Ronds » a été privatisé, et la France se nomme désormais « Mac Kinsey »…
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