Partager la publication "Applaudir les violeurs : quand la société israélienne affiche publiquement sa dépravation morale"
Centre Palestinien d’Information, 14 novembre 2025.- Un moment décisif, empreint de brutalité, de criminalité et de sadisme, celui qu’a vécu un détenu palestinien aux mains de ses bourreaux, les soldats sionistes, où toutes les valeurs humaines et les droits prétendus ont été bafoués après des sévices et des viols dépassant les limites de l’entendement et de la raison humaine, le tout documenté par des enregistrements audio et vidéo du crime.
Mais le moment le plus injuste, le plus cruel et le plus sombre est celui où toute la société sioniste criminelle a applaudi les auteurs du crime dans la salle d’audience, reflétant ainsi l’état pathologique qui traduit la réalité de la dépravation et de la criminalité de cette société qui considère l’extermination des Palestiniens comme un droit légitime par tous les moyens disponibles, aussi ignobles soient-ils.
Ce n’est plus une personne, c’est tout une communauté
À propos de cette ironie criminelle et d’autres, la journaliste Mona Hawwa déclare :
« Au moment où la machine médiatique occidentale a mobilisé tous ses moyens pour promouvoir, sans preuve, la mensonge que le Hamas a utilisé le viol comme arme le sept octobre, des preuves irréfutables de viols de soldats sur des détenus palestiniens ont été révélées, et pourtant les criminels sionistes sont accueillis par des applaudissements au tribunal. »
Elle ajoute :
« Il ne s’agit pas d’un acte individuel de dépradation individuel, mais d’une structure coloniale fondée sur la violation des droits des Palestiniens ».
Le Dr Jamal Al-Mulla commente la vidéo qui a fait le buzz, où l’on voit des criminels applaudis : les hommes masqués dans la scène sont des soldats israéliens accusés d’avoir torturé et violé des prisonniers palestiniens, parmi lesquels des enfants, des femmes et des hommes.
Il ajoute : « Malgré cela, ils sont célébrés et accueillis en héros lorsqu’ils entrent dans la salle d’audience. »
Al-Mulla insiste sur le fait qu’il s’agit d’une maladie morale répandue dans la société sioniste génocidaire et que le monde doit faire face à cette réalité dégoûtante.
Les violeurs… héros d’une société malade
Les applaudissements n’étaient pas le seul signe de criminalité et de dépravation, les colons présents au tribunal leur ont également crié : « Vous êtes des héros » et « Nous vous aimons ». Pour cette société ignoble, les violeurs d’un prisonnier palestinien civil sans défense sont des héros, et leurs auteurs criminels méritent l’amour, le respect et les paroles chaleureuses qui leur sont adressées, minimisant ainsi leur acte inhumain qui les fait sombrer dans la dépravation animale, dont se détournent ceux qui ont une once d’humanité dans leur cœur.
Ils ne sont pas les seuls à avoir manifesté leur sympathie pour les criminels violeurs dans la salle d’audience. Un sondage réalisé par l’Institut sioniste pour les études de sécurité nationale a révélé que 65 % de la société coloniale s’opposait à ce que ces criminels soient jugés au pénal, préférant qu’ils soient « traités de manière disciplinaire » !
Ahmed Suleiman Al-Omari a déclaré dans un post : « Imaginez la scène… Des sionistes applaudissent des soldats génocidaires accusés d’avoir violé un prisonnier palestinien. »
Al-Omari poursuit en disant : « De ce point de vue seulement, on voit la saleté incarnée dans une société qui applaudit des criminels ignobles au lieu d’avoir honte d’eux. »
Quant à Saleh Masad Al-Mahqani, il a exprimé sa profonde douleur en disant : « Dormez bien, Arabes… Dormez bien, musulmans. »
Une société psychopathe
Commentant cette scène, Ezzedine Ahmed a déclaré : « Une société malade et sauvage…», « Comment espérer la paix avec de telles personnes ? ».
Les commentateurs sur les réseaux sociaux ont estimé que ces applaudissements chaleureux adressés aux soldats condamnés pour crimes de guerre ne faisaient qu’encourager la poursuite de ces pratiques sadiques et criminelles à l’encontre des Palestiniens, même s’ils ont été jugés par leurs tribunaux partiaux.
Applaudir les coupables et poursuivre ce qui ont révélé les preuves
Au lieu de punir les criminels, l’occupant a arrêté l’ancienne procureure générale militaire Yifat Tomer-Yerushalmi, soupçonnée d’être impliquée dans la fuite d’informations confidentielles sur l’incident.
Des sources médiatiques sionistes ont indiqué que la police avait également arrêté l’ancien procureur général militaire, le colonel (de réserve) Matan Solomch, soupçonné d’avoir été au courant à l’avance de la fuite d’une vidéo montrant des soldats de l’armée d’occupation violant un prisonnier palestinien.
Informer la communauté internationale du crime
Le Centre palestinien pour le retour Al-Awda, organisation dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), a récemment présenté un rapport détaillé sur les droits humains aux missions diplomatiques à Genève. Ce rapport dénonce les violations graves commises par les autorités d’occupation israéliennes à l’encontre des prisonniers palestiniens, en particulier ceux de Gaza, depuis le début de l’agression génocidaire.
Le rapport s’appuie sur des témoignages documentés, notamment celui de l’avocat Khaled Mahajna, membre de la Commission des affaires des prisonniers et des libérés de l’Autorité palestinienne, qui fait état de l’utilisation par l’entité sioniste de méthodes de torture systématiques à l’encontre des détenus.
Ces méthodes comprennent : les coups violents, la privation alimentaire délibérée, la suspension dans des positions douloureuses, la négligence médicale qui a entraîné la mort dans certains cas, l’utilisation de chiens pour torturer et l’amputation de membres sans anesthésie. Ces témoignages ont été corroborés par des organisations sionistes et internationales de défense des droits humains, notamment Médecins pour les droits humains et B’Tselem.
Source : Centre Palestinien d’Information
