Partager la publication "Des forces obscures tissent leurs toiles, tissées de peur et de mensonges"
Elles sèment la discorde dans l’ombre, là où l’espoir meurt trop souvent.
Avec des poings de fer et des murs, elles déchirent le pays,
Mais elles ne peuvent briser la volonté qui bat au coeur de la Palestine.
La peur, alchimiste cruelle, transforme l’amour en lances acérées,
Elle murmure de fausses menaces pour noyer la vérité dans les larmes.
La main de l’oppresseur, enveloppée de puissance, réclame un décret divin,
Mais la justice perce le voile de Sion, ses chaînes ne tiendront jamais.
Des rivages blessés de Gaza à l’étreinte meurtrie de Jénine,
Chaque blessure témoigne de la grâce sacrée d’un peuple.
Les bombes peuvent tomber, les tours s’élever, les postes de contrôle obstruer le
passage,
Pourtant, le regard provocateur de chaque enfant annonce un jour meilleur.
Ces forces, revêtues de puissance, attisent la flamme amère de la terreur.
Elles brandissent les épées du mensonge et qualifient cela de juste revendication.
Mais la résilience de la Palestine, telle des racines sous la pierre,
Brève le poids le plus cruel, inflexible, elle se dresse seule.
Aucun génocide ne peut écraser l’esprit qui danse dans les rues,
Aucune cage ne peut contenir les rêves là où les battements de coeur de la liberté se
rencontrent.
De Rafah à Ramallah, les voix s’élèvent à l’unisson,
Un choeur de résistance, jusqu’à la victoire de Sayf Al-Qods.
Que le monde témoigne, que la vérité soit dite avec audace,
De l’amour d’un peuple pour sa patrie, plus précieux que tout or.
Contre la vague de tyrannie, leur courage éclaire la voie,
La Palestine, éternelle, accueillera l’aube du jour.
Poème original sur le compte X de Handala / Traduction MR