Partager la publication "La Palestine inflexible dénonce le génocide, dernier recours israélien d’une colonie en faillite"
Handala, 16 septembre 2025. En juillet 2025, la France a dévoilé un nouvel accord définissant la trajectoire de la Nouvelle-Calédonie, son point d’ancrage colonial controversé dans la région Pacifique.
Cet accord transforme la région en un nouvel « État au sein de la République française » tout en accordant le droit de vote aux colons qui y résident depuis seulement une décennie.
Ces mesures constituent une nouvelle tentative de contrer la menace démographique posée par le peuple autochtone kanak. Largement considérée comme une atteinte à la souveraineté des Kanak, cette mesure fait écho aux manœuvres coloniales persistantes visant à maintenir le contrôle impérial.
À Gaza, Israël a intensifié son agression génocidaire brutale, qui dure depuis près de deux ans, et infligé une famine généralisée et une extermination massive au peuple autochtone palestinien. Comme je l’ai déjà soutenu dans de précédents articles sur X, l’objectif est de reconquérir la population juive déclinante de l’entité coloniale sioniste – une domination forgée par des vagues d’atrocités, d’expulsions et de déplacements forcés depuis 1948.
Israël rejoint la Nouvelle-Calédonie et l’Irlande du Nord comme l’un des trois avant-postes coloniaux où la suprématie blanche est confrontée à une menace démographique croissante. Cette situation difficile résulte de la volonté incessante des colonisateurs de surpasser numériquement les populations autochtones.
Dans chaque cas, les régimes coloniaux et leurs sponsors ont conçu des tromperies élaborées, présentées comme des solutions définitives au colonialisme, tout en consacrant fermement la suprématie du colonisateur blanc comme un principe non négociable.
Ce schéma est évident dans les accords d’Oslo de 1993 conclus entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine, où Israël a catégoriquement rejeté le droit des Palestiniens à l’autodétermination ou à un État, ouvrant la voie au génocide actuel à Gaza, tout comme il apparaît dans l’accord du Vendredi saint de 1998 en Irlande du Nord et, assurément, dans le récent accord français pour la Nouvelle-Calédonie.
Depuis l’aube des invasions coloniales européennes au XVIe siècle, deux formes d’implantations coloniales dominées par les Blancs ont pris forme : celles qui ont perduré jusqu’à notre siècle et celles qui se sont effondrées.
Ce qui les distingue se résume à des facteurs démographiques.
Les colons qui ont réussi à anéantir les groupes autochtones, à inonder le territoire d’un afflux massif de colons européens pour submerger les survivants autochtones, ou à combiner les deux tactiques, ont consolidé leur domination et maintenu leur suprématie. Les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en sont des exemples frappants, où les structures de suprématie blanche persistent encore aujourd’hui.
Aujourd’hui, parmi les trois colonies de peuplement confrontées à une menace démographique pour la suprématie blanche, seule Israël a adopté le génocide comme une bouée de sauvetage désespérée. La ruine inexorable de Gaza n’est que la dernière horreur en date d’une sombre lignée de brutalités coloniales et impériales, le génocide signalant l’agonie d’une entreprise coloniale au bord du gouffre.
Contrairement aux avant-postes coloniaux européens qui ont maintenu une majorité démographique blanche, ceux disséminés en Afrique et en Asie – comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, la Rhodésie, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Kenya, la Somalie, le Congo, le Tanganyika, l’Éthiopie, l’Érythrée, l’Indonésie et une grande partie des territoires asiatiques et caucasiens de la Russie – ont vu les colons perdre finalement leur pouvoir.
Pour la plupart, ces minorités coloniales blanches ont rejeté la notion d’égalité véritable et ont fini par être renvoyées en Europe. Les rares survivants ont milité pour un cadre dans lequel, face à une résistance autochtone acharnée et à une condamnation internationale, ils ont concédé à contrecœur une égalité politique formelle en échange d’une suprématie économique raciale bien ancrée, une dynamique qui perdure aujourd’hui dans des pays comme l’Afrique du Sud, la Namibie, le Kenya et le Zimbabwe.
Les colonies de peuplement d’Amérique latine se situent en quelque sorte à mi-chemin. Là, les colons européens se sont mêlés aux groupes autochtones locaux et aux Africains qu’ils ont déportés de force comme esclaves.
Leurs descendants métissés, appelés Métis en Amérique du Sud et Ladinos en Amérique centrale, sont devenus la majorité et ont conservé leur emprise sur les communautés autochtones. La Bolivie et le Guatemala font figure d’exception, les peuples autochtones représentant plus de 40 % de la population.
En Bolivie, l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales en 2006, qui a duré jusqu’en 2019, a inauguré une certaine égalité politique entre les habitants autochtones et les colons. Le Guatemala, en revanche, présente une situation plus sombre : son gouvernement dirigé par des Ladinos persiste à exercer son pouvoir sur un peuple majoritairement autochtone, après avoir massacré plus de 200.000 d’entre eux lors des campagnes génocidaires des années 1960 à 1980.
Dans le contexte irlandais, la fixation impériale et coloniale sur la démographie s’est profondément ancrée dans la politique, dictant les contours de l’autonomie et de la partition.
L’Ireland Act, promulgué par le Parlement britannique en juin 1949, conférait aux colons protestants un droit de veto sur l’indépendance ou l’unification avec la République d’Irlande. Il garantissait de fait que la colonie resterait rattachée à l’État britannique.
Cette loi constituait une réprimande immédiate au Republic of Ireland Act, signé en décembre 1948 et promulgué en avril 1949, qui avait finalement accordé l’indépendance à la majorité de l’île, deux mois avant que les Britanniques ne promulguent leur propre loi en représailles. Cette autorité accordée aux protestants tirait sa légitimité de l’avantage démographique artificiellement créé par les colons protestants et leurs héritiers dans les six comtés formant l’Irlande du Nord.
En 1951, la population de la région d’Irlande occupée par les Britanniques était d’environ 1,37 million d’habitants, dont un peu plus d’un tiers (34,39 %) se déclarait catholique et 60,55 % étaient protestants (y compris les presbytériens, l’Église d’Irlande et les méthodistes).
La manipulation des frontières par les Britanniques a jeté les bases de ces déséquilibres démographiques. Même si l’influence des colons a diminué au fil du temps, les taux de fécondité élevés des catholiques et les vagues d’émigration motivées par une discrimination systématique anticatholique profondément ancrée ont contribué à ce changement démographique. Néanmoins, cette majorité ne se maintiendra pas au cours des décennies suivantes. Anticipant la menace démographique imminente qui pourrait briser le régime colonial protestant, Londres et Dublin ont conclu l’Accord du Vendredi Saint le 10 avril 1998.
Il a établi une administration décentralisée et partagée du pouvoir, facilité la collaboration intercommunautaire et inclus des dispositions relatives au désarmement, tout en affirmant que toute modification du statut constitutionnel de l’Irlande du Nord devait être fondée sur le consentement populaire.
L’accord réaffirmait son engagement en faveur du désarmement des organisations paramilitaires. Il soutenait également le droit du peuple nord-irlandais à l’autodétermination, reconnaissant sa décision de rester au sein du Royaume-Uni, sans aucune garantie de réunification éventuelle avec le reste de l’Irlande, tout en reconnaissant le droit des catholiques à une éventuelle unité.
Au tournant du millénaire, en 2001, les populations catholiques et protestantes du Nord étaient à peu près égales. Le recensement de 2021 a marqué un tournant historique : les catholiques ont dépassé les protestants pour la première fois depuis la partition de l’île, représentant 42,3 % des 1,9 million d’habitants de la région, tandis que les principales confessions protestantes représentaient collectivement moins de 30 %. Il est significatif que 19 % des habitants se déclarent sans appartenance religieuse, une proportion en constante augmentation depuis 1971, influencée en partie par les 4 % de la population ayant des origines indiennes et chinoises.
Si l’accord a perduré jusqu’à présent, ses fondements sont fragiles et souvent mis à mal dans la pratique. La divergence provoquée par le Brexit, qui a laissé l’Irlande du Nord hors de l’Union européenne alors même que la République en demeure membre, a menacé le fragile équilibre de gouvernance partagée prévu par l’accord. Cette situation a ravivé les protestations menées par les unionistes, tandis que le sectarisme persiste dans la définition de la colonie de peuplement, sans qu’aucune solution ne semble se dessiner.
Dans le cas de la Nouvelle-Calédonie, même après avoir été menacée de quasi-extinction par la colonisation française, le peuple kanak a réussi à reconstituer partiellement sa population, conservant son statut majoritaire grâce à l’afflux relativement limité de colons dans un premier temps. Pourtant, la situation s’est inversée après la Seconde Guerre mondiale, avec l’arrivée massive de colons français, faisant pencher la balance de telle sorte qu’au recensement de 1956, les Kanak ne constituaient plus la majorité, une position qu’ils n’ont pu reconquérir, se maintenant fermement sous la barre des 50 % depuis.
Ce changement démographique calculé est directement imputable aux colons français, qui ont activement œuvré pour bloquer toute possibilité de reconquête numérique des Kanak. Leurs inquiétudes quant à d’éventuelles révoltes et au contrôle des élections par les autochtones, une fois le droit de vote étendu, remontaient à l’aube de la colonisation elle-même, incarnant une tactique coloniale classique visant à étouffer les aspirations autochtones à l’autonomie, à l’instar des transferts de population orchestrés par le projet colonial sioniste en Palestine, qui ont longtemps contribué à consolider l’occupation illégale et l’apartheid, et à priver les Palestiniens de leur légitime souveraineté sur leur propre territoire.
Le 19 juillet 1972, le Premier ministre français Pierre Messmer exposait cette politique démographique dans une lettre adressée au secrétaire d’État à l’Outre-mer :
« La présence française en Calédonie ne peut être menacée, sauf guerre mondiale, que par une revendication nationaliste des populations autochtones, soutenue par quelques alliés potentiels issus d’autres communautés ethniques venues du Pacifique. À court et moyen terme, l’immigration massive de Français de métropole ou des départements d’outre-mer (La Réunion) devrait permettre d’éviter ce danger, en maintenant et en améliorant la proportion numérique des communautés. »
Un racisme aussi flagrant met en lumière les profondes politiques d’immigration visant à préserver la domination coloniale française en Nouvelle-Calédonie, un modèle qui résonne profondément avec l’oppression palestinienne sous l’apartheid israélien, où l’ingénierie démographique, par l’expansion des colonies juives illégales et le déplacement forcé des Palestiniens, continue d’éroder les droits des autochtones et d’alimenter la résistance.
En tant que l’un des plus grands producteurs de nickel au monde, la Nouvelle-Calédonie a connu une nouvelle vague de colons au milieu du boom du nickel de 1968 à 1971. Au cours de la période de 1968 à 1976, entre 15.000 et 20.000 colons sont arrivés, parmi lesquels de nombreux Européens fuyant les revendications d’égalité en Algérie au moment de son indépendance.
C’est dans ce climat tendu qu’en 1984, les Kanak percèrent le voile des offres électorales françaises, les considérant pour ce qu’elles étaient : un stratagème colonial visant à faire dérailler leur quête de libération totale.
Quelques semaines seulement après l’entrée en vigueur de l’Accord du Vendredi Saint en Irlande du Nord, le 5 mai 1998, les représentants français et kanak signèrent l’Accord de Nouméa.
Cet accord prévoyait une phase de transition de 15 à 20 ans, transférant l’autorité de Paris aux autorités locales en Nouvelle-Calédonie, ouvrant la voie à une éventuelle indépendance et durcissant les conditions d’éligibilité des colons. Le droit de vote serait accordé uniquement aux citoyens calédoniens ayant vécu dans les îles de 1988 à 1998, ou à leurs descendants directs.
L’acquisition du droit de vote par les Kanak passait d’abord par la neutralisation de leur menace démographique. En 1945, une ordonnance accordait le droit de vote à certains Mélanésiens – anciens combattants, chefs tribaux, membres du clergé et enseignants –, mais ce n’est qu’en mai 1951 que ces droits furent quelque peu élargis.
Enfin, le 26 juillet 1957, chaque Mélanésien obtint le droit de vote. Bien sûr, ce suffrage universel n’intervint qu’une fois que les colons blancs eurent surpassé les Kanak, une stratégie délibérée qui a depuis entravé leurs efforts d’indépendance.
Le récent « compromis » de la France met au jour cette stratégie persistante : il crée une identité « néo-calédonienne » sans reconnaître une nationalité kanak distincte, tout en ouvrant la voie à une manipulation électorale continue, facilement obtenue par le biais de la colonisation française blanche, un outil colonial durable. Cela reflète la situation critique des Palestiniens, où les soi-disant accords internationaux de « paix » masquent souvent des tentatives de fragmentation de l’unité palestinienne et, au contraire, de consolider la suprématie juive sur tout ce qui se trouve entre le Jourdain et la mer Méditerranée.
Parmi les régimes coloniaux de peuplement examinés ici, Israël constitue le troisième exemple sinistre où la forte proportion des populations autochtones a été instrumentalisée contre elles, dégénérant en génocide pur et simple pour assurer la domination coloniale.
Les dirigeants sionistes ont conspiré et collaboré avec les autorités britanniques pour garantir que, tout au long de la période du Mandat et en violation flagrante des mandats de la Société des Nations, les Palestiniens soient systématiquement empêchés d’établir un parlement ou de participer à toute gouvernance locale significative par le vote.
Le mouvement sioniste craignait que l’octroi de droits politiques fondamentaux à l’écrasante majorité palestinienne autochtone ne fasse inévitablement dérailler son programme colonial de peuplement, qui visait à déraciner et à déplacer les Palestiniens de leur terre ancestrale en Palestine. Afin d’empêcher une telle autonomisation, les sionistes lancèrent une campagne terroriste impitoyable de massacres et d’expulsions forcées à partir du 30 novembre 1947, avant même qu’une armée arabe ne déclare la guerre aux sionistes ou ne pose le pied en Palestine historique. Ces déplacements forcés et ces atrocités de masse commises par les colons juifs contre le peuple palestinien persistèrent pendant les brutalités de la Nakba de 1948 et bien au-delà.
Au seuil de la guerre de 1948, la population juive de Palestine s’élevait à 608.000 personnes (soit 30 %), principalement des personnes récemment arrivées au cours des deux décennies précédentes, dont de nombreux « immigrants illégaux », aux côtés de 1.364.000 Palestiniens de souche. Lors de la conquête de 1948, les forces sionistes ont tué entre 15.000 et 20.000 Palestiniens et en ont déplacé de force environ 800.000, soit 80 % de la population palestinienne autochtone en Palestine, qu’Israël a ensuite proclamée État juif.
Ces massacres et expulsions forcées ont joué un rôle crucial dans l’établissement de la suprématie démographique juive en Israël de 1948 à 1967.
En novembre 1948, il restait environ 165.000 Palestiniens dans ce qui allait devenir Israël, remplaçant la Palestine, où la population de colons juifs avait bondi à 716.000, passant de 30 à 81 % du jour au lendemain.
À la veille de l’occupation de trois pays arabes par Israël en 1967, sa population atteignait 2,7 millions, dont 2,4 millions de colons juifs et de leurs descendants, préservant ainsi leur domination à 89 %.
Suite à l’occupation illégale de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël pendant la guerre de 1967, une campagne israélienne brutale a déplacé de force plus de 350.000 Palestiniens, dont beaucoup étaient des réfugiés de 1948 de ce qui allait devenir Israël ; ils ont été contraints de traverser le Jourdain de la Cisjordanie à la Cisjordanie orientale. Néanmoins, Israël a réussi à relever un défi démographique persistant qui compromet la suprématie juive entre le Jourdain et la mer Méditerranée.
À la suite de ces expulsions, le recensement israélien de septembre 1967 a établi la population palestinienne de Cisjordanie à 661.700 et celle de Gaza à 354.700. La population palestinienne de Jérusalem-Est s’élevait à 68.600.
Au total, la population palestinienne en Israël, en Cisjordanie et à Gaza s’élevait à 1.385.000 personnes, réduisant la proportion de Juifs dans l’ensemble des territoires sous contrôle israélien de 89 % à 56 %.
Cette érosion de la supériorité numérique juive s’est poursuivie jusqu’en 1990, attisant des craintes profondément ancrées au sein de la société israélienne. Même avec l’arrivée d’environ un million de colons juifs, ou se réclamant de la religion juive, venus d’Union soviétique au cours de la décennie suivante, elle s’est avérée insuffisante face à la croissance inébranlable des communautés palestiniennes, dont la présence inébranlable sur leur terre ancestrale continue d’affirmer leur revendication territoriale inébranlable.
En 2000, la population d’Israël avait atteint 6,4 millions d’habitants, dont 5 millions de Juifs et près de 1,2 million de Palestiniens, tandis que la population de Cisjordanie s’élevait à 2,012 millions et celle de Gaza à 1,138 million. Les colons juifs et leurs descendants ne représentaient donc plus que 52 % de la population totale.
En 2010, la population d’Israël avait atteint 7,6 millions d’habitants, dont 5,75 millions de Juifs et 1,55 million de Palestiniens, tandis que la population de Cisjordanie atteignait 2,48 millions et celle de Gaza 1,54 million. Ce changement a fait de la population juive une minorité ne dépassant pas 49 % pour la première fois depuis l’expulsion massive et forcée des Palestiniens en 1948 et 1967.
En 2020, la population d’Israël a atteint 9,2 millions d’habitants, dont 6,8 millions de Juifs et 1,9 million de Palestiniens, tandis que la Cisjordanie abritait 3,05 millions de Palestiniens et Gaza 2,047 millions de Palestiniens, réduisant encore la proportion de colons juifs et de leurs descendants à 47 % de la population totale.
Dans ce contexte d’inévitabilité démographique, le génocide est apparu comme le sombre aboutissement pour Israël et ses complices aux États-Unis et en Europe, une escalade effroyable née de l’échec à soumettre un peuple dont l’existence même remet en cause l’entreprise coloniale sioniste.
L’échec des négociations en cours, qui n’a en rien endigué la vague de violence génocidaire israélienne, découle du prétendu « compromis » prôné par les États-Unis et Israël, qui stipule qu’Israël mettra fin au génocide, expulsera les Palestiniens survivants et s’emparera de Gaza pour une nouvelle colonisation juive, le tout sous réserve de la reddition et de la dissolution totales de la résistance palestinienne. Cette proposition bafoue la justice et ignore le droit international ainsi que la volonté indomptable d’une nation luttant pour la liberté, la dignité et l’autodétermination. Alors que l’appareil colonial français déploie une nouvelle manœuvre trompeuse pour neutraliser la poussée démographique autochtone via son dernier pacte concernant la Nouvelle-Calédonie, et que les Britanniques continuent de s’inquiéter de l’impasse persistante en Irlande du Nord malgré l’Accord du Vendredi Saint, c’est la minorité juive d’Israël qui poursuit le génocide implacable qui se déroule à Gaza, assorti d’un plan visant à expulser de force les survivants palestiniens résilients de l’enclave.
Dans cette triade d’avant-postes coloniaux s’accrochant désespérément à la suprématie blanche, seuls les Israéliens ont sombré dans un véritable carnage génocidaire, une escalade effroyable qui souligne la faillite morale du sionisme et amplifie l’appel urgent à la solidarité mondiale avec la lutte de libération de la Palestine.
Les échos historiques de cette violence annihilatrice incluent les génocides brutaux perpétrés par l’Allemagne en Namibie et au Tanganyika à l’aube du XXe siècle, pour consolider la domination coloniale allemande. Ces précédents s’étendent au massacre massif de millions de catholiques et de juifs polonais par le régime nazi, ainsi qu’au déracinement d’innombrables autres, tous orchestrés pour ouvrir la voie à l’expansion coloniale allemande, sans oublier l’extermination de 26 millions de Soviétiques, qu’Hitler qualifiait de « Peaux-Rouges », envisageant leur anéantissement pour libérer de vastes terres destinées à la colonisation allemande.
De même, le génocide sauvage perpétré par la France après la guerre en Algérie visait à préserver la suprématie des colons blancs face à une résistance autochtone acharnée.
Le génocide israélien en cours marque l’entrée la plus récente dans cette chronique déplorable de la violence coloniale. Là où les colons allemands et français ont finalement été chassés, leurs colons en grande partie rapatriés dans la défaite, les Israéliens et leurs soutiens occidentaux parient de manière illusoire que ce génocide actuel fortifiera et assurera la survie de leur colonie de colons suprémacistes juifs, mais une telle arrogance ignore la résistance et le défi farouches des Palestiniens, enracinés dans un engagement profond envers la justice, la souveraineté et la récupération de notre patrie volée, garantissant qu’aucune violence ou barbarie israélienne soutenue par l’Occident ne puisse éteindre notre revendication inévitable et légitime de notre liberté.
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Article original en anglais sur le compte X de Handala / Traduction MR