Association de Palestiniens en Ile-de-France, 27 mars 2025.- Comme chaque année, le peuple palestinien commémore la journée de la terre du 30 mars 1976, symbolisant la résistance face aux confiscations de l’État colonial Israël depuis sa création en 1948. Ce jour-là, l’armée d’occupation israélienne reprime des manifestations palestiniennes en Haute Galilée, faisant 6 morts et des dizaines de blessés.
L’entité coloniale confisque tous les biens des Palestiniens par une loi « des présents-absents » de 1950.
Selon divers rapports, elle constitue aussi un élément du crime contre l’humanité d’apartheid commis par Israël envers le peuple palestinien (Rapport de la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant ainsi que sur le droit à la non-discrimination dans ce contexte) (Soixante-treizième session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, 19 septembre 2018).
Les terres des Palestiniens confisqués depuis cette date sont gérées par le KKL (fonds national juif) en charge de la colonisation de la Palestine, y compris la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem et le Golan syrien occupé.
Le KKL qui colonise en Palestine occupée au mépris des droits du peuple palestinien possède des bureaux à Paris avec l’accord des autorités françaises (KKL de France)
La guerre génocidaire en cours à Gaza – plus de 50.000 morts, près de 20.000 disparus et 113.000 blessés -, et le nettoyage ethnique en Cisjordanie avec l’aide de l’autorité palestinienne, n’est que la continuité de ce processus enclenché par la spoliation de la terre de Palestine par l’ONU le 29 novembre 1947.
La résistance du peuple palestinien est aussi la conséquence de ce processus et continuera jusqu’à la libération de la Palestine de la mer au Jourdain avec le retour des réfugiés Palestiniens expulsés depuis 1947 et l’instauration d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale.