ISM-Palestine, 27 mai 2025. La décision de justice israélienne autorise donc les colons à établir un nouvel avant-poste à l’extrémité du village de Khalet al-Daba’a, après que le tribunal ait approuvé l’expulsion de tous les habitants du village, la zone ayant été déclarée « zone de tir 918. »

Hier soir, les habitants de Khalet al-Daba’a ont interjeté appel en urgence après que les colons aient expulsé deux familles des grottes où ils vivaient, se soient emparé de ces grottes et travaillent depuis à l’établissement d’un nouvel avant-poste sur le site.

En fait, le tribunal autorise le transfert forcé de la population de villages entiers sous prétexte que la terre est nécessaire pour l’entraînement militaire. Pourtant, quand les Israéliens s’y installent, la zone devient soudainement « terre publique » où l’implantation et la construction sont autorisées. Nous nous souvenons de la citation d’Ariel Sharon, qui a déclaré : « Les zones de tir ont été saisies dans un but : comme réserve de terres pour la colonisation. »

La tactique d’encerclement pour nettoyer ethniquement un territoire.

La zone en question contient huit anciens villages palestiniens et ces dernières années, plus de dix avant-postes israéliens illégaux ont été construits autour d’eux, où des constructions illégales sont constamment en cours, accompagnées et sécurisées par l’armée et la police.

Les pogroms, les lynchages, les vols, les dommages graves à l’agriculture et les menaces armées sont devenus la réalité quotidienne pour plus d’un millier d’habitants de la région – tout cela grâce au système judiciaire israélien, dont le but a toujours été de blanchir les crimes de guerre commis par l’État d’Israël.

Article original en anglais d’ISM-Palestine, Kivsa Shchora et alii / Traduction MR