Un chanteur israélien appelant à génocider les Gazaouis en concert à Paris en mai

Blast, 23 avril 2025. « Éliminer Gaza » et « ne pas laisser âme qui vive là-bas »… Eyal Golan, chanteur pop de son état, doit se produire au Dôme de Paris le 20 mai prochain. Une prestation prévue dans le cadre d’un concert caritatif organisé pour récolter des fonds pour le Magen David Adom, l’équivalent de la Croix Rouge en Israël.

L’application sur le terrain de la préconisation « ne pas laisser âme qui vive à Gaza », prônée par Eyal Golan. Un de NOS enfants assassinés ce matin 24 avril par l’armée d’occupation à Gaza.

Ces propos, d’après le quotidien en ligne The Times of Israël, l’artiste israélien les avait tenus quelques jours après le 7 octobre 2023, avant de réitérer dans une interview accordée à une chaîne de télévision, à l’occasion d’un concert donné pour soutenir les soldats impliqué dans les massacres à Gaza.

Dans une publication sur son compte Instagram, publiée le 7 octobre 2023, jour de l’offensive des groupes armés palestiniens contre Israël, le chanteur appelait également à brûler Gaza.

À la suite de ces appels explicites au génocide, le procureur général d’Israël a annoncé à l’été 2024 l’ouverture d’une enquête pour « incitation à la violence ». Selon le Times of Israël, toujours, ces investigations viseraient en réalité à prouver à la Cour internationale de justice qu’Israël se conforme bien à ses obligations d’enquêter sur ceux qui incitent au génocide.

En France, de tels propos peuvent tomber sous le coup de la loi : l’article 211-2 du code pénal, en particulier, punit de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende la provocation au génocide. Il prévoit même la réclusion criminelle à perpétuité si cette provocation a été suivie d’effet… Ce qui semble le cas ici.

D’où cette question, peu habituelle de la chronique des sorties : Eyal Golan chantera-t-il sur la scène du Dôme de Paris ou sera-t-il empêché – et arrêté à son arrivée en France ?

Source : Blast, le souffle de l’info