Brigitte Challande, 4 janvier 2025. Une chronique d’espoir désespéré …..deux mots qui s’accolent…..alors qu’ils devraient se séparer pour se potentialiser ! C’est le compte rendu envoyé par Abu Amir toujours aussi régulièrement qui démarre la nouvelle année, que nous ne pouvons qu’espérer meilleure et surtout avec la fin de la guerre !

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« Nous continuons de fournir des repas quotidiens à des milliers de familles, dans le cadre des efforts constants pour soutenir les groupes les plus touchés. Ce programme, lancé avec la création du camp, vise à venir en aide aux agriculteurs qui ont été forcés de quitter leurs villages en raison de l’agression continue. Ces agriculteurs se sont installés dans la région côtière, portant avec eux les souvenirs de souffrances et une longue histoire de déplacement et de douleur. Dès les premiers instants, les équipes de l’UJFP étaient présentes pour offrir leur soutien et établir les infrastructures nécessaires afin de les aider à affronter ces conditions difficiles.

En outre, l’UJFP a mis en place un centre éducatif et un centre de distribution alimentaire dans le camp, offrant un refuge sûr à ces familles. Le centre éducatif offre des possibilités d’apprentissage pour leurs enfants, tandis que le centre de distribution alimentaire répond à leurs besoins essentiels. Ces centres visent à créer un environnement stable, à redonner espoir aux habitants et à alléger le fardeau de leurs souffrances quotidiennes.

Malgré ces efforts humanitaires considérables, la souffrance des habitants de la bande de Gaza reste au-delà des mots. Lorsque des catastrophes naturelles, telles que des tremblements de terre ou des ouragans qui frappent certaines régions du monde, la communauté internationale intervient rapidement pour fournir de l’aide et reconstruire en quelques jours ou semaines. Mais à Gaza, la catastrophe dure depuis plus de 14 mois, avec un nombre croissant de victimes chaque jour et une destruction qui touche tous les aspects de la vie.

Ce que subit la bande de Gaza dépasse en gravité les effets de dix tremblements de terre réunis, et pourtant, les appels à l’aide de ses habitants restent suspendus dans l’attente d’une oreille attentive de la communauté internationale.

Aujourd’hui, la bande de Gaza est une plaie ouverte qui appelle le monde à la sauver du cercle de la mort et du déplacement.

Les appels de Gaza atteindront-ils un jour ceux qui peuvent faire la différence ? Le monde se mobilisera-t-il pour mettre fin à cette tragédie prolongée ?

Des questions lourdes en attente de réponses, tandis que l’espoir reste suspendu à la miséricorde de l’humanité et à sa conscience vivante. »

Photos et vidéos ICI.

Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se consacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

Pour participer à la collecte « Urgence Guerre à Gaza » : HelloAsso.com
Les témoignages sont également publiés sur UJFP, Altermidi et sur Le Poing.