Témoignages de Gazaouis : La survie qui s’organise au jour le jour dans l’enfer de Gaza – partie 152 / 21 août

Brigitte Challande, 23 août 2024. Abu Amir écrit le soir du 21 août :

« Nous venons de recevoir ces informations : les chars israéliens avancent près des tentes des déplacés dans la région de Mawasi al-Qarara, au sud-ouest de Khan Yunis, au milieu de tirs nourris. Ils blessent et assiégent un grand nombre de déplacés, et provoquent le déplacement de milliers de personnes. »

Bombardement de la municipalité de Rafah (capture d’écran de la vidéo de Palestine Online, sur X.

Le 22 août, Marsel nous envoie l’information suivante :

« Les forces d’occupation font exploser le bâtiment de la municipalité de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. »

Le soir du 22 août, Abu Amir envoie le compte rendu du travail de son équipe, toujours aussi précieux

« Travail humanitaire

Les camps de réfugiés sont confrontés à des conditions humanitaires extrêmement dures en temps de guerre. Les personnes déplacées sont exposées à des situations très difficiles, notamment à de graves pénuries de nourriture et d’eau, et à l’absence de services de base tels que des soins de santé et un abri sûr.

Alors que la violence s’intensifie et que les conditions de sécurité se dégradent, l’obtention de nourriture quotidienne devient un défi majeur pour les familles qui se retrouvent coincées dans des camps surpeuplés et non équipés pour accueillir ce grand nombre de personnes déplacées. Elles sont obligées de quitter leurs maisons et leurs fermes en raison de la guerre et se retrouvent sans les moyens de nourrir leur famille. La plupart dépendent de l’aide humanitaire, mais les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les difficultés d’acheminement de l’aide en raison des blocus et de la guerre limitent l’accès à l’aide.

Les pénuries alimentaires entraînent une malnutrition généralisée, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, qui sont plus vulnérables aux complications de santé liées à la faim.

Dans ces circonstances difficiles, nos équipes accomplissent un devoir humanitaire de base en fournissant à ces familles du camp des agriculteurs ce dont elles ont besoin, en particulier de la nourriture. Nous sommes conscients que fournir de la nourriture n’est pas seulement un besoin matériel, mais plutôt un devoir humanitaire auquel nous nous engageons afin d’assurer la continuité de la vie de ces personnes dans des circonstances difficiles.

Comme toujours, nos équipes ont fourni cette semaine de la nourriture aux familles du camp des agriculteurs de manière organisée, en veillant à ce que les besoins de chacun soient satisfaits. Nous nous appuyons sur la distribution de repas de base et nutritifs qui garantissent que les besoins nutritionnels minimaux de ces familles soient satisfaits.

La distribution de nourriture est effectuée quotidiennement, en tenant compte des cas les plus vulnérables tels que les enfants, les malades et les personnes âgées, qui nécessitent des soins particuliers.

La distribution de nourriture dans le camp des agriculteurs ne fait pas que calmer la faim, elle contribue également à maintenir la stabilité au sein des camps, en aidant à atténuer le stress et l’anxiété ressentis par les déplacés. La nourriture apporte un peu de réconfort au milieu du chaos, et atténue les sentiments d’impuissance et de désespoir. La fourniture de nourriture réduit également la propagation des maladies associées à la malnutrition et aide à maintenir la santé des déplacés dans un environnement qui manque de soins de santé adéquats.

Malgré nos efforts considérables, nos équipes sont confrontées à des défis constants à mesure que la guerre s’intensifie, mais malgré ces défis, nous continuons à travailler avec détermination pour fournir une assistance à tous ceux qui en ont besoin, convaincus de l’importance de ce travail humanitaire. Les conditions humanitaires dans les camps de réfugiés pendant la guerre, en particulier dans le camp des agriculteurs, sont difficiles en raison de la propagation de la pauvreté et du grand nombre de familles en raison des déplacements répétés.

Le rôle de nos équipes dans l’approvisionnement en nourriture de ces familles est un élément essentiel de la réponse humanitaire à la crise, car nous continuons à fournir une assistance malgré les grands défis, engagés dans notre devoir humanitaire d’alléger les souffrances des personnes déplacées et de veiller à ce qu’elles obtiennent leurs besoins de base minimaux. »

Photos et vidéos ICI

« Programme éducatif

L’éducation est un pilier fondamental pour la population de la bande de Gaza. Ce n’est pas seulement un moyen d’acquérir des connaissances, mais plutôt un espoir d’un avenir meilleur et un outil pour construire une société forte et cohésive, même au milieu des conflits et des guerres. La population de Gaza comprend l’importance de l’éducation pour permettre aux générations futures de surmonter les effets de la guerre et de reconstruire ce qui a été détruit.

Cependant, la guerre en cours, en particulier après le 7 octobre 2023, a eu un impact catastrophique sur le système éducatif de la bande de Gaza, car des écoles, des universités et des infrastructures éducatives ont été détruites et du personnel enseignant a été tué ou déplacé. La guerre a détruit de nombreuses écoles et universités, entraînant la suspension des études et la perturbation presque totale du processus éducatif. La perte d’infrastructures, le déplacement des enseignants et des élèves et la transformation des écoles en abris pour les personnes déplacées ont rendu difficile la poursuite normale de l’éducation. En outre, les centres éducatifs souffrent d’une pénurie de ressources et de fournitures éducatives de base, telles que des livres, des bureaux et des équipements technologiques essentiels au processus éducatif moderne.

Les enfants et les jeunes de Gaza sont les plus touchés par cette destruction, car ils se retrouvent sans possibilité d’apprendre et de se développer dans un environnement sûr. L’impossibilité de fréquenter l’école et l’université prive toute une génération d’étudiants de possibilités de progrès et d’éducation, ce qui peut avoir un impact négatif sur leur avenir personnel et celui de la société dans son ensemble.

Malgré tous ces défis, nos centres éducatifs jouent un rôle essentiel pour tenter de restaurer une partie du processus éducatif détruit par la guerre. Ces centres servent de refuge pour l’éducation dans des circonstances difficiles et offrent aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études, même si c’est de manière non conventionnelle. Grâce à nos efforts continus, nous offrons un environnement éducatif alternatif aux écoles traditionnelles.

Nous sommes conscients que la guerre affecte l’état psychologique des enfants, c’est pourquoi nous travaillons à intégrer un soutien psychologique dans le processus éducatif. En fournissant des conseils et des séances psychologiques, nous aidons les étudiants à faire face au traumatisme psychologique auquel ils ont été exposés. L’éducation ne se résume pas seulement à des livres et du matériel d’étude, mais aussi à un soutien émotionnel aux étudiants par le biais d’activités artistiques et sportives qui les aident à exprimer leurs sentiments et à surmonter le stress.

Nous avons donc commencé à introduire le dessin sur les murs et à nous appuyer sur des activités récréatives en plus des ateliers éducatifs pour soulager la pression psychologique et créer un environnement sain pour ces enfants. L’éducation en temps de guerre ne se résume pas à fournir des connaissances académiques, elle joue un rôle essentiel pour maintenir l’espoir et la stabilité psychologique des enfants. Grâce à l’éducation, les élèves peuvent trouver un moyen d’échapper au chaos qui les entoure et avoir le sentiment d’avoir un avenir sur lequel ils peuvent travailler. En l’absence d’éducation, les enfants risquent de dériver vers des voies négatives, comme l’extrémisme ou de perdre la motivation pour continuer leur vie normale.

C’est là que nos centres éducatifs jouent un rôle important pour maintenir les élèves sur la bonne voie, car l’éducation est la voie vers l’avenir même dans les circonstances les plus sombres. L’éducation est une bouée de sauvetage pour les habitants de Gaza, leur permettant d’affronter l’adversité et de construire leur avenir malgré la destruction et la guerre. Alors que le système éducatif traditionnel est en ruine, nos centres éducatifs jouent un rôle crucial en proposant des alternatives éducatives, en offrant un soutien psychologique et en soutenant l’importance de l’éducation comme moyen de libérer les générations futures des effets de la guerre.

Ces efforts sont un message d’espoir et affirment que l’éducation est un droit fondamental, même dans les pires crises. »

Photos et vidéos à Khan Younis et à Deir al Balah ICI

« Soutien psychologique

Face à la guerre, à la destruction et aux bombardements incessants dans toute la bande de Gaza, les femmes sont exposées à une pression psychologique énorme en raison des circonstances difficiles auxquelles elles sont confrontées. Dans les zones de conflit comme la bande de Gaza, les femmes sont souvent plus vulnérables à la souffrance psychologique, car elles portent des charges supplémentaires telles que la prise en charge des enfants et des familles, en plus de faire face à des traumatismes personnels qui peuvent inclure la perte de membres de la famille, le déplacement forcé et la violence.

Dans ce contexte, le soutien psychologique aux femmes devient crucial pour les aider à faire face à ces défis et à maintenir leur santé psychologique et émotionnelle. Le soutien psychologique ne vise pas seulement à atténuer les sentiments de tristesse ou d’anxiété, mais aussi à donner aux femmes les moyens de faire face aux traumatismes de la guerre de manière positive et à leur donner la capacité de reprendre le contrôle de leur vie. Les femmes qui ont vécu des expériences traumatisantes, comme la perte de leur maison ou le déplacement dans des camps, souffrent de sentiments de choc et d’impuissance. Si ces sentiments ne sont pas traités, ils peuvent évoluer vers des troubles psychologiques tels que la dépression ou le syndrome de stress post-traumatique, qui ont un impact négatif sur leur vie et celle de leur famille.

Le soutien psychologique renforce la capacité des femmes à faire face aux crises et leur offre un espace sûr pour exprimer leurs sentiments et leurs pensées. En parlant de leurs expériences difficiles, les femmes peuvent trouver du réconfort en sachant qu’elles ne sont pas seules dans leur souffrance et qu’il y a des personnes qui les écoutent et les soutiennent dans ce parcours.

Nos équipes de soutien psychosocial jouent un rôle essentiel en offrant un environnement sûr aux femmes pour exprimer leurs sentiments et faire face aux difficultés qu’elles ont traversées. Nous proposons des séances de soutien psychosocial en groupe et individuelles qui aident les femmes à s’ouvrir sur les circonstances qu’elles ont traversées, que ce soit pendant le déplacement ou dans les camps, leur donnant l’occasion d’exprimer leurs sentiments et d’alléger leur fardeau psychologique. Les séances de groupe sont une partie importante de notre programme, où les femmes peuvent se réunir et partager leurs expériences entre elles.

Ces séances leur donnent l’occasion de parler des traumatismes qu’elles ont vécus, tels que la perte, le déplacement et les circonstances économiques et sociales difficiles. Grâce à ces rencontres, elles ressentent une solidarité et un soutien mutuel, ce qui contribue à atténuer leurs sentiments d’isolement et de vulnérabilité.

En plus des séances psychologiques, nous proposons une variété d’activités récréatives qui visent à soulager le stress psychologique et à favoriser les sentiments de bonheur et de détente. Ces activités comprennent l’écoute de musique apaisante, la danse en groupe et les activités artistiques et créatives. De telles activités aident les femmes à se détendre et à échapper à la dure réalité pendant un certain temps, ce qui leur redonne un sentiment de bonheur et la capacité d’interagir positivement avec la vie. La musique a un effet calmant sur la psyché, et des recherches ont montré qu’écouter de la musique peut soulager le stress et l’anxiété. Par conséquent, nous proposons des séances d’écoute de musique calme qui aident les femmes à se détendre et à soulager la pression psychologique. Ces séances améliorent leur capacité à se concentrer et à vider leur esprit des pensées négatives.

La danse est une autre façon de s’exprimer, et elle aide les femmes à libérer les émotions refoulées et à libérer l’énergie de manière positive. Nos séances de danse encouragent les femmes à s’exprimer par le mouvement, et ce n’est pas seulement une activité récréative, mais un moyen puissant d’exprimer la joie et la tristesse, et de se connecter avec soi-même et les autres.

Les femmes qui participent à ces programmes psycho-récréatifs montrent des améliorations significatives de leur état psychologique et émotionnel. Participer à des activités récréatives, comme écouter de la musique et danser, donne aux femmes la possibilité de se connecter avec elles-mêmes d’une nouvelle manière et leur offre un espace pour échapper temporairement au stress quotidien. Le soutien psychologique peut avoir un impact à long terme, en aidant les femmes à acquérir des outils pour faire face au stress et à la pression futurs. En apprenant des techniques telles que la méditation et la relaxation, les femmes peuvent mieux faire face aux crises futures et renforcer leur résilience psychologique. Le soutien psychologique aux femmes en temps de guerre et de conflit n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité fondamentale pour les aider à surmonter les traumatismes psychologiques et émotionnels.

Nos équipes de soutien psychologique jouent un rôle majeur dans ce soutien en ouvrant la porte à la discussion sur la souffrance et en proposant des activités récréatives qui aident à soulager la pression psychologique. Ce travail contribue à améliorer la qualité de vie des femmes et leur donne la force et la stabilité psychologique pour affronter les défis futurs avec courage et résilience. »

Photos et des vidéos de ce soutien psychologique ICI

A côté de ce travail impeccable, essentiel, nécessaire et extraordinaire, Abu Amir le soir du 22 août ressent le besoin de partager avec nous une histoire quotidienne, banale mais à l’image du désastre génocidaire en cours et de ses conséquences dramatiques.

« Il est vraiment douloureux de rechercher une quelconque humanité à une époque où le sens de la miséricorde et de la compassion est perdu. Au milieu des guerres et des conflits, la vie de personnes innocentes, en particulier des enfants, se transforme en un cauchemar quotidien, car leur enfance leur est enlevée et ils deviennent des victimes de la pauvreté et de l’absence de foyer. Je me souviens encore de ce moment où j’ai rencontré Yara et Nawara, deux fillettes dans la fleur de l’âge, dans la ville de Deir al-Balah, âgées chacune de 7 et 8 ans, et où elles m’ont offert des masques médicaux pour un shekel.

Leur apparence reflétait l’extrême pauvreté, deux belles petites filles mais la misère se lisait sur leurs visages. Des masques médicaux qui n’étaient plus utilisés, et pourtant elles insistaient pour les vendre. Leur innocence m’a interpellé, non pas parce que j’avais besoin de ces masques, mais parce que je sentais la souffrance qui les obligeait à rester dans la rue, à mendier pour un peu d’argent. Je leur ai donné 2 shekels chacune, sans rien demander en retour, et pendant un instant, j’ai eu l’impression d’avoir fait quelque chose de bien, mais la vérité était plus douloureuse que je ne l’imaginais.

Deux jours plus tard, je les ai retrouvés au même endroit. Dès qu’elles m’ont vu, elles ont souri, car elles essayaient à nouveau de vendre des masques. Je leur ai demandé de me suivre jusqu’à un endroit proche, et là, je leur ai demandé : « Est-ce que quelqu’un achète ces masques ? » Elles m’ont répondu que non. Lorsque je leur ai demandé pourquoi elles essayaient de vendre quelque chose qu’elles savaient ne pas pouvoir vendre, la plus âgée a répondu : « Nous devons rentrer à la maison avec l’argent, sinon notre journée sera noire », c’est exactement ce qu’elle a dit.

Ces mots m’ont stupéfait, et lorsque je me suis renseigné, j’ai découvert que la raison de leur peur était leur mère, qui les bat et les punit sévèrement si elles reviennent sans argent. La jeune sœur me montrait les marques de violence sur son corps, les marques des pincements qu’elle subit quotidiennement. À ce moment-là, je n’ai pas pu cacher mes larmes. Je me sentais à la fois en colère et impuissant.

Ces deux petites filles ne sont pas une exception, mais plutôt un petit exemple de ce dont souffrent des milliers d’enfants de Gaza, que les conditions difficiles obligent à mendier ou à travailler dans les rues au lieu d’aller à l’école ou de jouer comme les autres enfants. La guerre n’a pas seulement détruit les bâtiments et les infrastructures, elle a aussi détruit de jeunes vies, les a privées d’espoir et les a transformées en outils pour collecter de l’argent, parfois auprès de leurs proches.

Chaque fois que je passe sur cette route, je cherche Yara et Nawara. Je leur souris, je leur donne un peu d’argent, je pense à ma petite fille qui a le même âge qu’elles et je me pose des questions : Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment l’enfance peut-elle se transformer en lutte pour la survie ? C’est une véritable tragédie qui résume les résultats des guerres qui sèment la pauvreté et la privation, et poussent les enfants à mendier pour rester en vie.

Cette histoire n’est pas un simple incident passager, mais une image vivante des déplacements et des destructions causés par les guerres. Elle nous invite à réfléchir au sort de ces enfants qui perdent leur innocence dans un monde de violence et d’injustice.

Je voulais partager cette histoire avec vous. »

A la fin ce cette chronique nous recevons ces dernières informations terribles de Marsel accompagnées d’une vidéo de tirs dans la nuit.

« L’aviation d’occupation a bombardé des terres abritant des milliers de personnes déplacées dans la région de Mawasi à Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.

ONU : 90 % de la population de Gaza est déplacée, il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza. »


Retrouvez l’ensemble des témoignages d’Abu Amir et Marsel :

*Abu Amir Mutasem Eleïwa est coordinateur des Projets paysans depuis 2016 au sud de la bande de Gaza et correspondant de l’Union Juive Française pour la Paix.

*Marsel Alledawi est responsable du Centre Ibn Sina du nord de la bande de Gaza, centre qui se concacre au suivi éducatif et psychologique de l’enfance.

Tous les deux sont soutenus par l’UJFP en France.

1ère partie des témoignages : du 20.11 au 15.12. 2ème partie : du 18 au 27.12. 3ème partie : du 30.12.2023 au 01.01.2024. 4ème partie : les 3 et 4 janvier. 5ème partie : les 7 et 8.01. 6ème partie : les 9 et 10 janvier. 7ème partie : du 11 au 15 janvier. 8ème partie : du 16 au 18 janvier. 9ème partie : nouveaux récits, du 16 au 18 janvier. 10ème partie : les 18 et 19 janvier. 11ème partie : les 19 et 20 janvier. 12ème partie : les 21 et 22 janvier. 13ème partie : 22 janvier. 14ème partie : 23-24 janvier. 15ème partie : 25 et 26 janvier. 16ème partie : 25 au 27 janvier. 17ème partie : 28 janvier. 18ème partie : 29 et 30 janvier. 19ème partie : 30.1 et 2.2. 20ème partie : 3 au 6 février. 21ème partie : 7 et 8 février. 22ème partie : 8 février. 23ème partie : 10 au 12 février. 24ème partie : 13 et 14 février. 25ème partie : 16 février. 26ème partie : du 17 au 19 février. 27ème partie : 20-21 février. 28ème partie : 23 février. 29ème partie : 24-26 février. 30ème partie : 26-29 février. 31ème partie : 29 février/1er mars. 32ème partie : 1-2 mars. 33ème partie : 3-4 mars. 34ème partie : 4 mars. 35ème partie : 5 mars. 36ème partie : 6-7 mars. 37ème partie : 8-9 mars. 38ème partie : 10-11 mars 2024. 39ème partie : 13 mars. 40ème partie : 14 mars. 41ème partie : 14-15 mars. 42ème partie : La situation des pêcheur.e.s. 43ème partie : 17 mars. 44ème partie : 19 mars. 45ème partie : 22 mars. 46ème partie : 23 mars. 47ème partie : 23 mars (suite). 48ème partie : 25 mars. 49ème partie : 27-28 mars. 50ème partie : 29-30 mars. 51ème partie : 1-2 avril. 52ème partie : 3 avril. 53ème partie : 5 avril. 54ème partie : 3-6 avril. 55ème partie : 7 avril. 56ème partie : 10 avril. 57ème partie : 11-12 avril. 58ème partie : 14 avril. 59ème partie : 15-16 avril. 60ème partie : 16-17 avril. 61ème partie : 17/18 avril. 62ème partie : 19 avril. 63ème partie : 19 avril. 64ème partie : 23 avril. 65ème partie : 26 avril. 66ème partie : 28 avril – Réflexions d’Abu Amir. 67ème partie : 28 avril. 68ème partie : 1-2 mai. 69ème partie : 1-4 mai. 70ème partie : 5-6 mai. 71ème partie : 6 mai. 72ème partie : 7 mai (1). 73ème partie : 7 mai (2). 74ème partie : 9 mai. 75ème partie : 9 mai (1). 76ème partie : 10 mai. 77ème partie : 11 mai. 78ème partie : 12 mai. 79ème partie : 14 mai. 80ème partie : 17 mai. 81ème partie : 18 mai. 82ème partie : 19 mai. 83ème partie : 19-20 mai. 84ème partie : 21 mai (1). 85ème partie : 21 mai (2). 86ème partie : 23-24 mai. 87ème partie : 23-24 mai (1). 88ème partie : 26 mai. 89ème partie : 27 mai. 90ème partie : 31 mai. 91ème partie : 1er juin. 92ème partie : 2 juin. 93ème partie : 3 juin. 94ème partie : 4 juin. 95ème partie : 6 juin. 96ème partie : 7 juin. 97ème partie : 3-4-5 juin. 98ème partie : 8 juin. 99ème partie : 1-6 juin. 100ème partie : 8 juin. 101ème partie : 10-12 juin. 102ème partie : 12 juin. 103ème partie : 8 et 13 juin. 104ème partie : 13 juin. 105ème partie : 17 juin. 106ème partie : 19 juin (1). 107ème partie : 19 juin (2). 108ème partie : 22 juin. 109ème partie : 23 juin. 110ème partie : 24 juin. 111ème partie : 25 juin. 112ème partie : 26 juin. 113ème partie : 26 juin (1). 114ème partie : 27 juin. 115ème partie : 28 juin. 116ème partie : 30 juin. 117ème partie : 2 juillet. 118ème partie : 3 juillet. 119ème partie : 5 juillet. 120ème partie : 6 juillet. 121ème partie : 7 juillet. 122ème partie : 8 juillet. 123ème partie : 9 juillet. 124ème partie : 10 juillet. 125ème partie : 12 juillet. 126ème partie : 13 juillet. 127ème partie : 12-13 juillet. 128ème partie : 19 juillet. 129ème partie : 21 juillet. 130ème partie : 23 juillet. 131ème partie : 20-26 juillet. 132ème partie : 27 juillet. 133ème partie : 28 juillet. 134ème partie : 29 juillet. 135ème partie : 30 juillet. 136ème partie : 30 juillet-1. 137ème partie : 31 juillet. 138ème partie : 3 août. 139ème partie : 4 août. 140ème partie : 7 août. 141ème partie : 7 août-1. 142ème partie : 9 août. 143ème partie : 10 août. 144ème partie : 10 août-1. 145ème partie : 11 août. 146ème partie : 13 août. 147ème partie : 15 août. 148ème partie : 17 août. 149ème partie : 18 août. 150ème partie : 19 août. 151ème partie : 19 août/1. 152ème partie : 20 août.


Pour participer à la collecte "Urgence Guerre à Gaza" : HelloAsso.com

Les témoignages sont également publiés sur UJFP; Altermidi.org